DÉVOTION DU 13 NOVEMBRE Références bibliques : Psaumes 124 : 1 – 8 ; 125 : 1 – 5 ; 126 : 1 – 6 ; 127 : 1 – 5 ; 128 : 1 – 6 ; 129 : 1 – 8.
Références bibliques : Psaumes 124 : 1 – 8 ; 125 : 1 – 5 ; 126 : 1 – 6 ; 127 : 1 – 5 ; 128 : 1 – 6 ; 129 : 1 – 8.
« Notre secours est dans le nom de l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre. » (Psaume 124 : 8)
En tant que chrétiens, une partie de notre marche avec Dieu et l’une des façons dont nous grandissons spirituellement, consiste à traverser des périodes d’épreuve.
Il y a quelque temps, j’ai été confronté à une situation persistante qui m’a non seulement causé une douleur émotionnelle, mais qui a également commencé à m’affecter physiquement.
Comme cela commençait à me peser, je me suis tourné vers le Seigneur à ce sujet. Il a répondu à mes prières et m’a encouragé d’une manière simple mais efficace.
J’ai le privilège d’être portier à l’église, et lorsque le peuple de Dieu entrait dans le sanctuaire avant chaque service, Dieu me rappelait leurs témoignages.
Il avait délivré l’un d’entre eux de sa dépendance à la drogue. Un autre avait reçu une guérison miraculeuse tout récemment. Un autre avait vu son conjoint quitter le mariage, mais continuait à servir Dieu fidèlement.
Culte après culte, semaine après semaine, et finalement pendant des mois, cet encouragement silencieux s’est poursuivi.
Par ce biais, Dieu m’a guidée vers la compréhension qu’Il me conduisait à travers mon épreuve, même si la situation était douloureuse et semblait durer longtemps. Il avait aidé tous ces autres, et Il ne négligeait certainement pas mes problèmes !
Petit à petit, j’ai commencé à moins penser à la situation dans laquelle je me trouvais et à méditer de plus en plus à la bonté de Dieu, à Sa fidélité et à Sa capacité à aider les Siens.
Au bout d’un certain temps, j’ai réalisé que Dieu avait utilisé cette source d’encouragement pour me délivrer complètement des effets de cette épreuve.
Dans le verset de réflexion d’aujourd’hui, David exprime une vérité qu’il a expérimentée dans sa vie personnelle : « Notre secours est dans le nom de l’Éternel ».
Ce psaume a peut-être été écrit après que David eut vaincu deux fois les Philistins dans la vallée des Rephaïm (voir 2 Samuel 5 : 17 – 25). Les Philistins étaient l’ennemi le plus puissant d’Israël, mais lorsque David s’est tourné vers Dieu, il a trouvé l’aide dont il avait besoin pour les affronter et remporter la victoire.
Notre ennemi ne sera pas une armée de soldats philistins, mais quel qu’il soit, nous ne devons pas être esclave de la peur ni vaincus par l’épreuve à laquelle nous serons confrontés.
Lorsque nous nous confions en Dieu et que nous nous tournons vers Lui pour obtenir de l’aide et de la force, nous constatons qu’Il nous protège, nous délivre et nous bénit.
Aucun défi n’est trop difficile pour l’Éternel « Qui a fait les cieux et la terre » Nous pouvons toujours trouver de l’aide en Lui !
CONTEXTE
Ces six psaumes font partie du livre V, parfois appelé « livre de Deutéronome », qui met l’accent sur l’importance de Dieu et de Sa Parole. Ils sont également inclus dans les quinze « Cantiques des degrés » (Psaumes 120 à 134) relatifs au retour d’Israël de la captivité.
Psaume 124
Le psaume 124 est un chant de louange pour la délivrance, attribué à David. Le psalmiste reconnaît que, sans la présence de Dieu, Israël aurait été vaincu par ses ennemis.
L’expression « ils nous auraient engloutis tout vivants » indique sa certitude que le peuple aurait été immédiatement dévoré s’il n’y avait pas eu l’intervention de Dieu.
La métaphore de l’eau aux versets 4 et 5 représente les ennemis d’Israël comme un déluge écrasant, ce qui laisse entendre qu’Israël aurait été vaincu sans l’aide de Dieu.
L’expression « en proie à leurs dents » (verset 6) pourrait être traduite par « une proie à dévorer ».
Psaume 125
La sécurité de la défense de Dieu est le thème du Psaume 125. L’auteur de ce chant de lamentation n’est pas cité. Dans les deux premiers versets, la « montagne de Sion » était un symbole de stabilité et d’endurance à l’époque de l’Ancien Testament, et les « montagnes [qui] entourent Jérusalem » sont emblématiques de la protection de Dieu pour Son peuple.
Deux types de personnes sont décrits aux versets 4 et 5 : « ceux qui sont bons » sont opposés à ceux qui « s’engagent dans des voies détournées ».
Le psalmiste conclut en assurant que la paix de Dieu sera accordée à Son peuple élu.
Psaume 126
Bien que l’auteur et la période du Psaume 126 soient incertains, la plupart des étudiants de la Bible pensent qu’il s’agit d’un chant d’action de grâce et de réjouissance pour la restauration de Juda après la captivité babylonienne, après que le décret de Cyrus l’ait rendue possible.
Les versets 1 à 3 indiquent que le retour joyeux des captifs à Jérusalem était si important qu’il ressemblait à un rêve ; même les païens proclamaient que Dieu avait fait de grandes choses pour le peuple juif.
Au verset 4, le psalmiste demande à Dieu de ramener les exilés restés à Babylone.
Les « ruisseaux dans le midi » font référence aux cours d’eau asséchés de la région désertique du Néguev au sud de la Palestine, qui se transforment en rivières torrentielles pendant la saison des pluies ; il souhaitait ardemment que Dieu inonde Sion avec les captifs restés à Babylone.
L’adage bien connu du verset 5, « Ceux qui sèment avec larmes Moissonneront avec chants d’allégresse », indique que si la plantation et l’entretien des cultures impliquent souvent de la sueur et des larmes, la récolte qui en résulte en vaut bien la peine.
Psaume 127
Le Psaume 127 est attribué à Salomon et met l’accent sur l’importance de s’en remettre à Dieu et sur les bénédictions de la famille.
Parce qu’il traite des questions pratiques de la vie quotidienne, il est classé parmi les psaumes de sagesse.
Les versets 1 et 2 soulignent que les efforts personnels et civiques sont inefficaces sans l’aide de Dieu, et que les jours de labeur sont sans valeur si l’on ne dépend pas de Dieu pour les besoins quotidiens.
Les versets 3 à 6 établissent que les enfants sont un don de Dieu et une source de satisfaction pour leurs parents ; dans la société de l’époque, les enfants étaient une source de sécurité et de protection pendant les vieux jours de leurs parents.
La phrase « quand ils parleront avec des ennemis à la porte » indique que les fils représenteront leurs pères à la porte de la ville, où se déroulaient la plupart des affaires, afin de veiller à ce que les intérêts de leurs pères soient protégés.
Psaume 128
Dans le Psaume 128, le psalmiste vante les récompenses qu’apportent la vénération de Dieu et de la marche dans Ses voies.
Il proclame que l’homme qui adore Dieu vivra en paix et en sécurité, et qu’il jouira du fruit de son travail. Sa femme serait comme une vigne florissante et productive, et ses enfants seraient aussi nombreux que le plant d’olivier toujours en production.
Il affirme que l’homme qui craint Dieu récoltera les bénédictions de Jérusalem (la demeure terrestre de Dieu).
À une époque où la mort prématurée était courante, l’homme pieux jouirait d’une longue vie et aurait le plaisir de connaître ses petits-enfants. La « paix soit sur Israël » est une phrase de bénédiction.
Psaume 129
Le Psaume 129 est un chant anonyme d’action de grâce pour la préservation d’Israël par Dieu.
Bien que la nation ait été assaillie par des adversaires, ces derniers n’ont pas réussi à triompher du peuple de Dieu.
Au verset 3, le psalmiste utilise l’analogie des champs sillonnés par des laboureurs pour illustrer la façon dont la nation d’Israël a été flagellée par ses ennemis.
L’expression « couper les cordes des méchants » fait référence aux cordes reliant les laboureurs à leurs bœufs, et laisse entendre qu’un Dieu juste a coupé les « cordes » des ennemis d’Israël pour rendre leurs efforts inefficaces.
Au verset 6, le psalmiste fait référence au fait que l’herbe sauvage poussait souvent sur les toits des maisons en Palestine, mais que la faible profondeur du sol et la chaleur du soleil faisaient que l’herbe se desséchait et mourait avant d’arriver à maturité.
Le psalmiste demande à Dieu de rendre les efforts des ennemis d’Israël aussi improductifs que l’herbe flétrie qui n’atteignait jamais le stade de maturité où elle pourrait être liée en gerbes.
Il était d’usage que les gens se disent les uns aux autres des paroles de bénédiction, mais le verset 8 laisse entendre que cette bénédiction ne s’étendrait pas aux méchants.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Dans le Psaume 125, qu’est-ce qui, selon le psalmiste, « ne restera pas sur le lot des justes » ? Selon vous, qu’est-ce que cela signifiait pour Israël ?
2. Comment expliquer l’affirmation du Psaume 126 : 5 : « Ceux qui sèment dans les larmes moissonneront dans la joie » ?
3. En référence au Psaume 124, dans quelles circonstances de la vie le Seigneur a-t-Il été de votre côté et vous a-t-Il délivré ? Comment pourriez-vous partager cet événement avec quelqu’un d’autre dans le but de l’encourager dans une période d’épreuve ?
CONCLUSION
Aucun problème n’est au-delà de la capacité de Dieu à le résoudre. Lorsque nous le reconnaissons comme l’a fait le psalmiste, nous constatons que « l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » nous aidera !