DEVOTION DU 13 MAI Colossiens 3: 5-17
Lecture biblique: Colossiens 3: 5-17
«Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. »
(Colossiens 3: 12-13)
J‘ignorais mon esprit impitoyable dix-sept ans après le départ de mon mari, lorsque nos fils avaient treize et quinze ans.
En priant un jour, j’ai demandé au Seigneur s’il y avait quelque chose dans ma vie qui bloquait la communication entre Lui et moi.
À ma grande surprise, Il m’a dit: «Tu dois pardonner à ton mari.»
Ma réaction immédiate a été: «Regarde ce qu’il avait fait! Je mérite d’avoir ces sentiments! »
En essayant quand même de continuer à prier, j’ai finalement réalisé que je ne pouvais pas sincèrement continuer la prière.
J’ai finalement dit: «Seigneur, s’il te plaît, aide-moi à lui pardonner.» Il ne m’a pas déçu!
Quand j’ai abandonné ma volonté à Dieu, la paix qui est entrée dans mon cœur a été une vraie surprise pour moi.
Je me sentais libérée de la servitude. J’ignorais l’amertume et l’esprit intransigeant que j’avais envers mon mari, mais quand cela a été enlevé, je me sentais tellement mieux!
Pardonner, c’est accorder le pardon pour une infraction et renoncer au ressentiment envers le contrevenant. C’est abandonner notre droit de rétribution ou de «paiement».
Parfois, nous pouvons être maltraités ou trahis et à peine le remarquer, mais il y a des moments où l’infraction fait profondément mal. Il y a une vraie blessure.
Dans de tels cas, il est de la nature humaine de vouloir une quelconque récompense, même si cela ne fait que s’assurer que le contrevenant est conscient de nous avoir fait du mal!
Cependant, Dieu nous indique une direction différente. Il nous dit de pardonner!
Comment pouvons-nous accéder au trône de la grâce si nous refusons de pardonner aux personnes qui nous ont offensés?
Comment pouvons-nous approcher un Dieu de miséricorde si nous n’avons pas nous-mêmes accordé la miséricorde?
Nous devons nous occuper des problèmes relationnels, se réconcilier avec un conjoint, s’entendre avec les autres membres de l’église, aimer nos voisins, c’est alors que nous serons pleinement unis dans la prière avec notre Père céleste.
Quand nous sommes venus à Christ pour obtenir le pardon et le salut nos âmes, nous avons été pardonnés. Nos péchés étaient couverts. C’est un fait glorieux de nos vies.
Nous voulons nous réjouir de ce pardon et être sûrs de l’étendre aux autres!
Contexte
Dans cette section d’Épitre de Paul aux Colossiens, Paul a mentionné quelques principes pour la vie intérieure d’un chrétien.
Aux versets 5 à 11, il a énuméré plusieurs choses qui n’ont pas de place dans la vie d’un chrétien:
• Fornication (une relation sexuelle entre des personnes non mariées)
• Impureté (indécence ou impudicité dans la pensée et la parole)
• Passion (affection démesurée ou mauvais désirs)
• Les mauvais désirs (envie malsaine et sensualité méchantes)
• Cupidité (désir avide )
• Idolâtrie (mettre autre chose avant le Christ).
Aux versets 12 à 17, Paul a poursuivi en donnant des instructions sur les vertus qui devaient faire partie de la vie chrétienne. Il a exhorté les Colossiens à «se revêtir » de ce qui suit:
• Des entrailles de miséricorde (un cœur de compassion et de sympathie envers les moins fortunés)
• Gentillesse (attention envers les autres, générosité)
• Humilité d’esprit (modestie, qui place soi-même en dernière position)
• Douceur (humilité, absence d’arrogance et d’affirmation de soi)
• Patience (patient malgré la provocation, porte des blessures sans représailles)
• Tolérance (supporter les désagréments)
• Charité (amour agape sacrificiel qui est la base de toutes les grâces chrétiennes)
Le mot: « se plaindre », tel qu’il est utilisé au verset 13, n’apparaît nulle part ailleurs dans le Nouveau Testament. Cela signifie «trouver des fautes, critiquer ou blâmer», et indique une occasion de plainte.
Paul a souligné que si quelqu’un donnait une juste raison de se plaindre, le chrétien devait non seulement lui pardonner, mais être aussi prêt à lui faire du bien que si l’offense n’avait jamais eu lieu.
Paul a conclu cette section en exhortant les croyants à vivre comme les représentants de Jésus-Christ dans toutes les relations de la vie, obéissant à Sa Parole, faisant confiance en Sa puissance, dévoués à Son service et menant une vie centrée sur le Christ.
Regarder de plus près
Que signifie le mot: «élus», dans le verset principal?
Pourquoi y a-t-il un rapport entre le pardon de Dieu et notre pardon aux autres?
Quelles preuves y aura-t-il dans nos vies si nous avons vraiment pardonné à quelqu’un qui a péché contre nous?
Conclusion
La clé pour pardonner aux autres est de se souvenir à quel point Dieu nous a pardonné nos péchés.
Est-il difficile pour nous de pardonner à quelqu’un qui nous a fait si peu de tort alors que Dieu nous a tant pardonné?
Pardonner et demander pardon est une décision: notre décision. Le pardon nous libère de l’esclavage et apporte la guérison à nos esprits.