DÉVOTION DU 13 JUIN 2024 Référence Biblique : 2 Chroniques 4 : 1 – 22

DÉVOTION DU 13 JUIN 2024 Référence Biblique : 2 Chroniques 4 : 1 – 22

juin 13, 2024

Référence Biblique : 2 Chroniques 4 : 1 – 22

« Huram fit les cendriers, les pelles et les coupes. Ainsi Huram acheva l’ouvrage que le roi Salomon lui fit faire pour la maison de Dieu » (2 Chroniques 4 : 11)

 

Le verset d’aujourd’hui fait référence à Huram, un artisan habile et compétent de Tyr, qui a fabriqué de nombreux instruments utilisés pour le culte du Temple.

Ce verset m’a rappelé Roy Allen, un vétéran de l’œuvre de La Foi Apostolique, qui est également un artisan compétent, dont les travaux manuels sont encore utilisés dans nos églises aujourd’hui.

Alors qu’il était un jeune garçon de douze ou treize ans, Frère Allen est venu du Minnesota avec sa famille dans l’est de l’Oregon, où ils se sont installés dans la petite communauté agricole de Cove. Il a grandi en tant que jeune homme au caractère bien trempé, avec un goût prononcé pour l’alcool et un tempérament terrible, se défoulant souvent sur les animaux de la ferme.

Cependant, après que sa sœur a déménagé à Portland et qu’elle a été sauvée lors d’une convention de La Foi Apostolique, elle envoya à sa famille de la littérature qui parlait de la victoire sur le péché. Dieu a commencé à agir sur le cœur du frère Allen.

La petite église de Cove fréquentée par la famille avait des services spéciaux et il s’est rendu à l’un d’eux. Là, une obscurité si terrible l’a envahi qu’il a su qu’il était perdu.

Il a raconté : « Dieu m’a mis dos au mur. Je suis si reconnaissant d’être allé à l’autel cette nuit-là, de m’être mis à genoux et d’avoir prié Dieu de tout mon cœur.

Alors que j’étais agenouillé, j’ai entendu le pasteur prononcer l’une des promesses de Dieu : « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. » (Esaïe 55 : 7). J’étais prêt à recevoir ce pardon et Dieu merci, je me suis donné à Lui.

Vous parlez d’une surprise ! Je n’avais aucune idée que Dieu pouvait être si réel pour une personne sur cette terre, mais j’ai senti le fardeau du péché s’envoler et Dieu a rempli mon cœur de joie et de paix. Il a brisé les habitudes et les désirs qui me tenaient lié : le tabac à chiquer, les cigarettes, et l’alcool. Je jurais, je me mettais constament en colère et je lançais des objets, et je fréquentais des salles de danse les samedis soir. Mais en un instant, Dieu m’a débarrassé de tout cela pour me rendre propre. Il m’a rendu aussi libre que si je n’avais jamais eu ces habitudes. Quel miracle ! »

C’était en 1916, et depuis ce jour, le frère Allen est devenu un homme différent. Il a fait des restitutions, avouant avoir violé les lois sur la chasse en Oregon et a renvoyé de l’argent à un commerçant qu’il avait escroqué.

En 1917, avec sa femme et ses deux petits garçons, ils s’installèrent à Portland. Il a été sanctifié pendant son travail en 1917, et en 1918, il a reçu le baptême du Saint-Esprit. Son désir le plus cher était d’offrir ses talents et son temps au Seigneur. Il a joué du cor dans le premier orchestre de La Foi Apostolique et a chanté dans un quatuor d’hommes pendant de nombreuses années. Fidèle participant de l’évangélisation en pleine rue et des services en prison, il a même appris à chanter un chant et à donner son témoignage en chinois.

Le frère Allen était un maître charpentier. Au cours des premières années de l’œuvre de La Foi Apostolique, il y avait beaucoup de travail de construction à faire : le tabernacle, des bancs et des autels à construire pour le tabernacle, et des armatures de tentes à monter pour la congrégation qui venait séjourner sur le terrain de campement pendant les conventions annuelles.

Au fil des ans, le frère Allen a toujours été présent pour faire sa part. Parmi ses réalisations, on peut citer les belles chaires en bois qu’il a conçues et construites pour nos églises de La Foi apostolique. Elles ont été conçues avec un mécanisme de contrepoids qui leur permet de s’élever ou de s’abaisser selon les besoins du ministre. Depuis plusieurs décennies, ces chaires, dont une dans l’église de Portland et une autre dans le tabernacle du terrain du camp, ont été utilisées par nos ministres dans de nombreux endroits pour prêcher la Parole de Dieu.

Comme Huram autrefois, le frère Allen a investi ses efforts dans la maison de Dieu. Un jour, il a lui aussi « terminé le travail » que Dieu lui avait confié et est entré dans l’éternité pour recevoir sa récompense.

Que pouvez-vous faire pour l’œuvre du Seigneur ? Le Seigneur vous a-t-il donné du temps, des ressources ou des compétences qui pourraient lui être offerts en retour ? Que nous ayons ou non des talents d’artisans doués, nous pouvons tous prier pour que les âmes perdues répondent à l’appel de Dieu. Qui sait, vos prières pourraient contribuer à faire entrer un Huram ou un Roy Allen dans la famille de Dieu !

CONTEXTE

Le chapitre 4 de 2 Chroniques décrit le mobilier préparé pour le temple de Salomon. Les versets 1 à 8 indiquent qu’il s’agit de l’autel pour les holocaustes, la mer de fonte pour la toilette des prêtres, les dix bassins pour le lavage des sacrifices, les chandeliers et les tables.

Les versets 11 à 18 décrivent les outils d’airain fabriqués par Huram, tandis que les versets 19 à 22 décrivent les objets façonnés par les ouvriers de Salomon. L’autel d’airain du verset 1 s’inspire de l’autel fabriqué par Betsaleel pour le tabernacle (voir Exode 27 : 1-8), mais il était beaucoup plus grand, puisqu’il mesurait environ dix mètres de côté et cinq mètres de haut. Sa hauteur devait nécessiter un moyen d’ascension, qui était probablement des marches ou une rampe inclinée. Il était situé dans la cour devant le Temple (voir 1 Rois 8 : 64).

La « mer de fonte » mentionnée au verset 2 était un grand bassin d’eau posé sur douze bœufs sculptés. Fabriqué en bronze moulé, il mesurait plus de cinq mètres de diamètre. Selon Exode 30 : 20-21, si les prêtres ne se lavaient pas les mains et les pieds pour se rendre cérémoniellement propres avant d’exercer leur ministère, ils mouraient. Cinq lavoirs, ou bassins pour laver les sacrifices, se trouvaient de chaque côté de la mer en fonte (verset 6).

Les chandeliers dont il est question au verset 7 étaient de grands chandeliers, dont cinq étaient placés de chaque côté du Lieu Saint. Les dix tables mentionnées, (verset 8) sur lesquelles étaient mis les pains de proposition qui représentaient la communion continuelle d’Israël avec Dieu. Les cent bassins mentionnés au verset 8 contenaient le sang des animaux sacrifiés qui était répandu autour de l’autel lors des sacrifices d’expiation.

Le « parvis des sacrificateurs » du verset 9 fait référence au parvis intérieur, qui n’était ouvert qu’aux sacrificateurs. La « grande cour » était la cour extérieure, ouverte à l’ensemble de l’assemblée d’Israël.

Huram, qui a fabriqué les instruments de culte en cuivre comme décrits aux versets 11 à 18, était un maître artisan de Tyr né d’une mère juive et d’un père païen (voir 1 Rois 7 : 14). Il ne faut pas le confondre avec Huram, le roi de Tyr, bien que les deux hommes soient désignés sous le nom de Hiram dans 1 Rois.

La liste des objets en or dans les versets 19 à 22, qui comprend des mouchettes, des couteaux, des coupes, des tasses et des brasiers, est également donnée dans 1 Rois 7 : 48-51.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. D’après le verset 5, quelle fleur a été gravée autour du bord de la mer en fonte ?

2. D’après vous, pourquoi l’auteur des Chroniques a donné des informations aussi détaillées sur les outils utilisés pour le culte du Temple ?

3. Chaque service accompli par des cœurs bien disposés pour l’œuvre du Seigneur est important pour Lui. Quelles sont les mesures que nous pouvons prendre pour nous former ?

CONCLUSION

Chacun de nous a quelque chose à faire dans l’œuvre du Seigneur. Quelles sont vos contributions ? Même si nous n’avons peut-être pas les compétences de Huram ou de Roy Allen, nous pouvons tous participer par la prière.