DÉVOTION DU 13 FEVRIER 2023 Lecture biblique : 1 Pierre 3 : 1 – 22

Lecture biblique : 1 Pierre 3 : 1 – 22

« Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes » (1 Pierre 3 : 1)

Notre vie quotidienne a un impact sur celles et ceux qui nous entourent, en particulier sur nos familles. L’apôtre Pierre a donné des instructions aux femmes chrétiennes dont les maris n’étaient pas sauvés. Si ces femmes menaient une vie sainte selon les principes de la Parole de Dieu, leurs maris pourraient aussi connaître le Christ.

Une dame de notre congrégation a illustré ce point. Lorsqu’elle était adolescente, elle s’est éloignée de Dieu. À dix-huit ans, elle a épousé un gentil jeune homme, et ils ont eu quatre filles. Pendant des années, elle a essayé de s’occuper pour ne pas avoir à penser à l’éternité. Mais à l’âge de vingt-neuf ans, Dieu l’a appelée à nouveau et elle a cherché le salut. Le Seigneur a répondu à sa prière et a changé son cœur.

Par la suite, le Seigneur a commencé à lui enseigner la vie avec un mari non sauvé. Une fois, peu après son salut, elle et son mari ont eu un désaccord. Lorsqu’il s’est mis en colère, elle a cité la Bible : « Une réponse douce calme la fureur. » Il s’est arrêté et n’a plus dit un mot. Longtemps après, elle lui a dit quelque chose de brusque, et il a répondu : « Ah, ah, ah, une réponse douce ». Elle a dit que c’était une sacrée leçon.

Le mari de cette femme venait à l’église de temps en temps, mais il ne remettait pas sa vie à Dieu. Il était en bonne santé, aimait ses affaires, aimait voyager et espérait pouvoir voyager davantage une fois à la retraite. Pendant trente ans, elle priait pour lui.

Un été, il a eu une crise cardiaque, puis quelques mois plus tard, un accident vasculaire cérébral (AVC). Lorsqu’il s’est rétabli, il a commencé à aller à l’église et à prier. Une nuit, il a vraiment été sauvé, et il le savait.

Son élocution était limitée à cause de l’accident vasculaire cérébral, mais il disait : « La merveilleuse journée que j’ai passée », puis : « Maintenant, ma femme va vous le dire. » Il a vécu environ un an après avoir été sauvé, puis il est parti paisiblement pour être avec le Seigneur. Il avait été gagné par la conduite de sa femme fidèle.

Vous êtes peut-être une femme qui vit avec un conjoint non sauvé. Le texte d’aujourd’hui contient les instructions de Dieu à votre égard. Prenez courage ! Même si votre situation est parfois décourageante et douloureuse, continuez à prier. Dieu entend vos prières et voit votre détermination à Le suivre, et Il vous récompensera.

Pour celles et ceux qui ne sont pas mariés à un conjoint non sauvé, il y a aussi un défi. Chacun d’entre nous interagit régulièrement avec d’autres personnes. La façon dont nous vivons fera une différence pour celles et ceux qui nous entourent et affectera la crédibilité de nos témoignages.

Nous voulons que notre vie encourage les autres à servir le Seigneur. Demandons à Dieu de nous aider à donner l’exemple d’un comportement saint qui attirera les gens à Lui.

CONTEXTE

Dans les chapitres précédents de 1 Pierre, l’apôtre avait conseillé les croyants sur leur conduite à l’égard de l’autorité gouvernementale, et entre les serviteurs et leurs maîtres. Dans ce texte, il a abordé les maris et les femmes (versets 1-7), puis les relations entre chrétiens en général (versets 8-12). Dans la partie restante de ce chapitre, il parle à nouveau de la souffrance.

Comme Pierre avait exhorté les citoyens à être soumis aux autorités civiles, et les serviteurs à être soumis à leurs maîtres, il a instruit également les femmes à être soumises à leurs maris. Dieu a établi que le mari doit être le chef aimant de la maison, et que la femme doit se soumettre à l’autorité que Dieu lui a donnée, même s’il n’est pas sauvé.

L’avertissement de Pierre ne signifie pas que la femme est inférieure, ou qu’elle doit se conformer aux ordres de son mari si ces ordres violent la loi de Dieu. Le but de ces instructions est clair : le salut d’un mari non sauvé.

À l’époque de Pierre, lorsqu’un homme se convertissait au christianisme, il faisait souvent venir toute sa famille à l’église. En revanche, lorsqu’une femme acceptait le Christianisme, elle venait souvent seule. Selon la loi romaine, le mari avait une autorité totale sur sa femme. Par conséquent, si une femme insistait sur sa façon de faire parce qu’elle était Chrétienne et que son mari n’approuvait pas, le mariage pouvait être mis en danger.

Pierre voulait que ces femmes donnent l’exemple de l’amour du Christ, plutôt que de prêcher contre leurs maris. Grâce à cet amour, elles pourraient gagner leurs maris pour le Seigneur.

Le comportement (la conversation) des femmes devait être empreint de respect. Leur beauté devait provenir de leur attitude intérieure plutôt que d’une parure extérieure. Pierre ne suggérait pas que l’apparence personnelle soit totalement ignorée, mais que les femmes se concentrent sur une attitude sainte et humble. Pierre a également demandé aux maris d’interragir avec « sagesse » avec leurs femmes et de les honorer, en particulier en raison de leur nature plus délicate (« un sexe plus faible »).

Pierre encourage les maris chrétiens à respecter leurs femmes et à les honorer comme il se doit, afin que leurs prières ne soient pas entravées. Lorsqu’une femme fait preuve de soumission et un mari de considération, leur mariage est béni. (1 Pierre 3 : 1 – 22)

Au verset 8, l’exhortation de Pierre englobe tous les croyants, car il donne cinq instructions spécifiques qui apporteront l’unité.
– « soyez tous animés des mêmes pensées » : ayez des principes et des objectifs communs.
– « et des mêmes sentiments » : ayez de la sympathie les uns pour les autres.
– « pleins d’amour fraternel » : montrez de l’amour aux autres croyants, puisque tous appartiennent à la famille de Dieu.
– « de compassion » : ayez le cœur tendre.
– « d’humilité » : montrez du respect aux autres.

Dans les versets 10 à 12, l’apôtre cite les versets 12 à 16 du Psaume 34. Les chrétiens devaient faire attention à ce qu’ils disaient et rechercher la paix. Pierre rappelle à ces gens que le Seigneur veille sur eux.

Au verset 14, Pierre aborde à nouveau le sujet de la souffrance. Si les croyants souffrent « pour la justice », ils seront heureux car ils savent qu’ils plaisent à Dieu. De plus, la souffrance combinée à une vie sainte peut donner lieu à des occasions de témoigner. Christ a été l’exemple en matière de souffrance.

Les avis divergent quant à la signification des versets 19-20, mais ils ne doivent pas être interprétés comme offrant un quelconque espoir à ceux qui ne se repentent pas pendant leur séjour sur terre. C’est un principe divin qu’en temps voulu, les justes seront délivrés et les méchants punis.

Noé et sa famille ont cru et obéi à Dieu, et ils ont été sauvés du déluge. Celles et ceux qui n’ont pas cru et n’ont pas tenu compte de l’avertissement de Dieu ont été détruits.

Le baptême d’eau identifie les croyants à Jésus-Christ. C’est une représentation de la mort au péché et de la résurrection pour vivre pour Christ, une transformation qui a été rendue possible par la mort et la résurrection de Jésus. Celles et ceux qui continuent à vivre pour Dieu sont assurés de la gloire éternelle.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Quelles sont les façons mentionnées dans notre passage, dont les épouses peuvent aider à gagner leurs maris non sauvés pour le Seigneur ?

2. Comment les instructions de Pierre aux maris chrétiens peuvent-elles être appliquées à notre époque ?

3. Quel sera le résultat si les croyants suivent les instructions de Pierre concernant l’unité ?

CONCLUSION

Quelles que soient les circonstances de notre vie, Dieu peut nous donner la puissance de vivre afin que d’autres personnes soient attirées pour Le servir.