DÉVOTION DU 12 SEPTEMBRE 2023 Lectures bibliques : Ecclésiaste 3:1-22; 4:1-16

DÉVOTION DU 12 SEPTEMBRE 2023 Lectures bibliques : Ecclésiaste 3:1-22; 4:1-16

septembre 12, 2023

Lectures bibliques : Ecclésiaste 3:1-22; 4:1-16

« Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux: un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; » ( Ecclésiaste 3:1,2)

Par une belle journée du début du mois de septembre, mon mari et moi nous sommes rendus à l’hôpital local, le cœur rempli d’excitation. Le jour que nous attendions depuis de nombreux mois était enfin arrivé ! Quelques heures plus tard, nous tenions une nouvelle petite-fille dans nos bras. Nos cœurs avaient déjà fait de la place pour quatre précieux petits-enfants, mais en un instant, cette petite fille s’est nichée dans notre cœur. Quelle joie d’accueillir un nouveau petit membre dans notre famille !

Six semaines plus tard, alors que mon mari et moi finissions de dîner, j’ai reçu un appel de l’aide-soignante de mon père, me demandant de venir en urgence. J’avais vu mon père il y a juste une heure de temps; je m’étais arrêtée en rentrant du travail pour le serrer dans mes bras et voir comment il allait. À ce moment-là, il était assis dans son fauteuil de relaxation et semblait se reposer confortablement.

Mais dans le court laps de temps qui s’est écoulé entre ma visite de 17 heures et cet appel à l’heure du dîner, son état physique avait changé. Lorsque je me suis approchée de son chevet quelques minutes plus tard et que je me suis penchée pour embrasser sa joue, j’ai réalisé que mon cher papa était entré en présence du Sauveur qu’il avait servi si fidèlement pendant près de quatre-vingts ans.

Ces deux événements, juxtaposés comme ils l’ont été dans un espace de six semaines de l’histoire de notre famille, illustrent le point que Salomon a soulevé dans notre verset de réflexion : il y a un temps fixé par Dieu pour chaque chose, y compris un temps pour naître et un temps pour mourir. Le mot original traduit par «temps» dans ce verset signifie «moment fixé»; ainsi, dans la prescience éternelle de Dieu, les moments de la naissance de notre petite-fille et de la mort de mon père ont été fixés avant même que le temps ne commence.

Nous avons tous connu le moment de notre naissance. Un jour, si le Seigneur retarde Sa venue, nous connaîtrons tous le moment de notre mort. Mais entre ces deux moments, nous vivons la vie: un don sacré de notre Créateur, qu’il convient d’utiliser avec soin et reconnaissance.

La plupart d’entre nous connaîtront certains des événements de la vie décrits dans notre texte. Il ne s’agit pas d’événements aléatoires qui se produisent par hasard ; ils font tous partie du dessein divin de notre Créateur. Acceptons les circonstances telles qu’elles se présentent à nous, en croyant qu’à travers toutes nos expériences, Dieu a un plan. Nous voulons faire de notre mieux pour passer les années qui nous sont imparties d’une manière qui Le glorifie.

Le secret de la paix et du contentement est de découvrir, d’accepter et de remercier Dieu pour Son dessein et Son calendrier parfaits dans nos vies.

 

 

 

CONTEXTE

 

Dans le texte d’aujourd’hui, le passage de la prose à la poésie marque le début d’une nouvelle partie de l’Ecclésiaste. Cette partie du livre poursuit l’enquête de Salomon sur le sens de la vie en mettant l’accent sur le contrôle de Dieu sur tous les événements.

Le chapitre 3 commence par un poème bien connu (versets 1 à 8) composé de quatorze paires de contrastes qui utilisent vingt-huit répétitions du mot «temps». Au verset 1, l’auteur énonce sa thèse : «Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux.» Le mot «temps » signifie «moment fixé». Salomon reconnaît que Dieu contrôle l’univers et les cycles de la vie.

L’éventail des activités humaines identifiées dans le passage, exprime l’exhaustivité, impliquant l’inclusion de toute activité similaire qui se produit entre les «serre-livres» de chaque paire de contrastes. L’humanité ne peut pas changer le modèle ; par exemple, on ne peut pas modifier les saisons de plantation et de récolte. L’homme peut cependant décider de la manière dont il réagira à l’ordre établi par Dieu.

Dans les versets 9 à 15, l’auteur note que les cycles de la vie peuvent être source de frustration pour ceux qui se concentrent entièrement sur les activités terrestres. Il observe que les gens s’inquiètent souvent de l’avenir, mais qu’ils ne peuvent pas le contrôler. Il conclut donc (comme dans les chapitres précédents) que les gens devraient trouver de la joie dans les activités de base de la vie: manger et travailler, parce que c’est Dieu qui rend ces activités possibles. Ses œuvres sont éternelles et l’homme doit Le respecter et L’honorer.

Salomon aborde ensuite la question de l’injustice et du mal dans le monde. Dans les versets 16 à 22, il observe que la justice est parfois pervertie, mais que Dieu jugera. Il note que, comme les bêtes, le corps de l’homme devient poussière après sa mort. Les commentateurs ont des opinions diverses sur la signification du verset 21.

Certains pensent que l’auteur déclarait que l’esprit de l’homme allait à Dieu pour être jugé et que l’esprit des bêtes allait à la terre. D’autres pensent que Salomon a posé une question à ce sujet lorsqu’il a dit : « Qui sait […] ? ». Au verset 22, il conclut à nouveau que les gens devraient simplement profiter des œuvres de Dieu qui leur sont données.

Au chapitre 4, Salomon passe en revue les domaines de la vie qui peuvent être inéquitables. Il se sentait découragé lorsqu’il regardait ceux qui étaient opprimés (versets 1-3). Ils n’avaient personne pour les aider lorsqu’ils étaient exploités par ceux qui détenaient le pouvoir. Il en conclut qu’il aurait mieux valu que les opprimés meurent ou ne naissent jamais (bien qu’il émette une opinion différente dans le chapitre 9 au verset 4).

Il se penche à nouveau sur le travail (versets 4-6) et, considérant que certains de ceux qui s’efforcent avec ardeur sont animés par l’envie et la compétitivité, il souligne qu’il s’agit là de vanité. D’autres ne font rien et usent de ce qu’ils ont. Par conséquent, Salomon recommande une position modérée consistant à faire un effort calme et raisonnable.

Salomon note que la compagnie est préférable à la solitude (versets 7-12). Il dit qu’une personne sans «fils ni frère» qui travaille de manière obsessionnelle parce qu’elle est avide, verra ses efforts vains; mais que ceux qui travaillent ensemble en bénéficieront tous.

Les spécialistes pensent que le verset 13 est un proverbe connu des gens de l’époque de Salomon. Les versets 14 à 16 développent le proverbe en ajoutant qu’un roi finit par perdre sa position, son admiration et ses richesses dans sa vieillesse, car il est remplacé par la génération suivante. Salomon en conclut que même le règne d’un roi n’est finalement que «vanité» (futilité).

 

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. D’après Salomon, que Dieu fait-Il de bon en Son temps ? (Ecclésiaste 3:11)

 

2. Pourquoi pensez-vous que Salomon a déduit dans l’Ecclésiaste 4:9 qu’il est préférable d’avoir un compagnon au cours de son voyage dans la vie ?

 

3. Comment pouvons-nous nous préparer spirituellement à supporter les événements difficiles de la vie, qui sont communs à l’humanité ?

 

 

 

CONCLUSION

 

Au fil des saisons et des circonstances de la vie, nous connaîtrons des événements tantôt agréables, tantôt défavorables. La confiance dans le fait que Dieu les a tous prévus apportera la paix et la stabilité à nos cœurs.