DÉVOTION DU 12 OCTOBRE 2023 Références bibliques : Psaumes 58: 1-11; 59: 1-17; 60: 1-12
Références bibliques : Psaumes 58: 1-11; 59: 1-17; 60: 1-12
« Mon Dieu! délivre-moi de mes ennemis, Protège-moi contre mes adversaires! Délivre-moi des malfaiteurs, Et sauve-moi des hommes de sang!» (Psaumes 59: 1-2)
Jean G. Paton (1824-1907) était un missionnaire écossais. En 1858, lui et sa jeune femme avaient navigué jusqu’à Tanna, une île des Nouvelles-Hébrides habitée par des cannibales.
Entouré de violence et d’une opposition farouche à son message, Paton a trouvé en Dieu l’antidote à la peur.
Il avait une profonde assurance que sa vie serait préservée jusqu’à ce que son œuvre sur terre soit accomplie.
Une nuit vers 22 heures, le fidèle petit chien de Paton, Clutha, lui a sauté dessus et l’a réveillé. En regardant par la fenêtre, il a vu que la maison de la mission était entourée des cannibales, certains avec des lampes torches flamboyantes et les autres armés de diverses manières.
Pendant qu’il les regardait, ils avaient mis le feu à l’Église proche et à la clôture en roseau qui reliait l’Église à leur logement. Paton s’était rendu compte que dans quelques instants, leur maison aussi serait en flammes.
Sachant que les hommes furieux étaient prêts à les tuer dès qu’ils tenteraient de s’échapper, les missionnaires s’étaient agenouillés en prière puis s’étaient remis à Dieu.
Paton s’était après précipité dehors pour couper la clôture en roseau de leur logement. Instantanément, il avait été entouré d’une horde de sauvages qui avaient soulevé leurs massues puis crié: «Tuez-le ! Tuez-le !”
À ce moment précis, un bruit étourdissant était venu du sud et un vent violent avait commencé à souffler. Si le vent était venu du nord, les flammes de l’Église auraient rapidement englouti la maison des missionnaires. Mais, le vent avait soufflé de la direction opposée.
En quelques secondes, une pluie torrentielle avait commencé à tomber. Terrifiés,les sauvages avaient fui en criant: «C’est la pluie de Jéhovah! Vraiment, leur Dieu se bat pour eux !»
La frayeur des indigènes fut de courte durée. La tempête s’était calmée et tôt le lendemain matin, ces hommes méchants étaient revenus pour terminer ce qu’ils avaient commencé la nuit précédente.
Avec des hurlements sauvages, ils s’étaient approchés de la maison des missionnaires. Cependant, Dieu était toujours au contrôle, et soudain, au milieu des cris croissants et menaçants, les missionnaires avaient entendu les indigènes crier: «O Voile ! O Voile !”
Un bateau naviguait dans le port au moment où tout espoir semblait perdu ! Les missionnaires avaient été rapidement secourus et emmenés sur une autre île.
Comme Jean Paton et sa femme, David savait ce que c’était de souffrir des attaques d’ennemis impitoyables qui étaient déterminés à prendre sa vie. Dans les versets d’aujourd’hui, le Psalmiste a appelé à la délivrance, implorant de toute urgence Dieu de le sauver du péril.
David savait qu’il n’était pas agressé à cause du péché, mais parce que ses ennemis avaient le cœur plein de violence. Il était également convaincu que Dieu serait sa défense et le préserverait de l’agression de ceux qui se sont soulevés contre lui.
Nous vivons à une époque où le crime et la violence sont monnaie courante. Notre monde est semé d’embûches et nous pouvons parfois nous sentir vulnérables. Cependant, comme Jean Paton et le Psalmiste David, nous pouvons compter sur Dieu pour la protection et la délivrance. Nous avons l’assurance de Sa parole qu’Il n’abandonne jamais les Siens !
Contexte
Psaume 58
Le Psaume 58 est classé comme un Psaume imprécatoire (Psaumes qui invoquent le jugement, la calamité ou les malédictions sur ses ennemis ou les ennemis de Dieu), principalement en raison de la dénonciation sept fois des juges injustes trouvés dans les versets 6-9.
La huée audacieuse et indignée de David contre la corruption judiciaire ne se fondait pas sur le tort qui lui avait été fait personnellement, mais sur le fait que ceux qui détenaient le pouvoir n’étaient pas en mesure de rendre justice au peuple ou de servir avec justice.
Le Psaume comprend un appel à une démonstration publique du juste jugement de Dieu.
Les mots: «Hymne de David» pourraient être titrés: «Ne détruis pas» et «Psaume d’Or» de David.
Le cadre de ce Psaume n’est pas identifié, mais les étudiants de la Bible suggèrent qu’il se rapporte à un événement qui s’était produit au moment de la rébellion d’Absalom.
Alors que le verset d’ouverture s’adresse à la congrégation, le Psalmiste faisait allusion à des juges injustes. Le mot: «congrégation» pourrait également être traduit par :«silencieux» et peut avoir initialement signifié «dieux» ou «puissants». La phrase: « fils de l’homme», mentionnée au verset 1, était une autre façon de se référer aux «êtres humains».
David a identifié les malfaiteurs comme ceux qui prétendaient parler et juger avec droiture, tout en concevant des complots méchants dans leur cœur et en poursuivant avec des actions méchantes.
Dans les versets 6-9, David a révélé la profondeur de son mépris pour les juges dans une série d’imprécations contre eux, ces imprécations sont présentées dans une langage figuré vivant (personnification).
La demande à Dieu: « brise-leur les dents» (verset 6) était un plaidoyer pour que Dieu rende le pouvoir judiciaire méchant, impuissant.
Il a continué à demander à ce que la colère de Dieu se déverse sur eux, dans six autres représentations de l’intervention juste de Dieu.
L’expression: « Avant que vos chaudières sentent l’épine», signifiait que le jugement serait versé avant que les malfaiteurs ne puissent allumer un feu de bois vert sous leur repas de fête.
Le Psalmiste a conclu en affirmant que les justes se réjouiront lorsque la justice divine prévaudra et que les méchants juges seront condamnés.
Psaume 59
Le Psaume 59 est le dernier Psaume d’une trilogie qui porte le même titre: «Au chef des chantres. «Ne détruis pas.» Hymne de David.».
Classé comme une lamentation, il raconte la prière de David lors de l’incident enregistré dans 1 Samuel 19: 11-17, dans lequel le roi Saül a envoyé deux fois des hommes pour surveiller sa maison pendant la nuit afin qu’ils puissent le saisir et le tuer le matin.
Le thème de ce Psaume, comme beaucoup d’autres, est un cri de délivrance. Au verset 3, le Psalmiste a exprimé sa confiance que ses oppresseurs n’étaient pas des instruments du jugement divin; car il savait qu’il n’avait pas péché contre Dieu.
Le refrain: « Dieu est ma haute retraite»( versets 9 et 17) indique la foi de David: une foi qui, bien que testée, a vaincu la peur.
David a comparé les cohortes de Saül aux meutes de chiens sauvages qui rôdaient dans les villes orientales en ces jours-là. La déclaration selon laquelle «de leur bouche ils font jaillir le mal» (verset 7), indique que ces méchants hommes ont répandu des paroles venimeuses.
La demande inhabituelle du Psalmiste: «Ne les tue pas, de peur que mon peuple ne l’oublie» (verset 11), signifiait que David ne voulait pas que les méchants soient détruits immédiatement; il craignait apparemment que leur destruction soudaine ne permette au peuple d’oublier le jugement de Dieu.
En effet, exprimant la confiance que Dieu le délivrerait, David a conclu le Psaume avec une promesse: « je chanterai ta force; Dès le matin» (verset 16).
Psaume 60
Le Psaume 60 porte la deuxième plus longue inscription de tous les psaumes; seule, celle du Psaume 18 est plus longue. La phrase : « Hymne de David, pour enseigner », signifie “Sur le lis lyrique.” et fait probablement référence à un air familier sur lequel le Psaume devait être chanté.
En tant que Hymne ou Psaume d’enseignement, les mots étaient destinés à être conservés dans la mémoire d’Israël. Les versets 5-12 du Psaume 60 sont répétés dans le Psaume 108: 6-13.
Ce Psaume a été écrit en temps de guerre; les descriptions dans 2 Samuel 8: 13-14, 1 Rois 11: 15-16 et 1 Chroniques 18: 12-13 fournissent le cadre historique.
Ces passages révèlent que David a écrit ce Psaume quand Israël était envahi au sud par les Edomites alors que lui et son armée combattaient dans le nord contre les Ammonites et les Syriens.
Lorsque David sentit que la calamité à laquelle Israël était confronté était le résultat du mécontentement de Dieu contre eux, il a exprimé son désir de se rallier autour de la bannière de Dieu.
La bataille acharnée avec l’armée d’Edom, qui a eu lieu près de l’extrémité sud de la mer Morte, s’est terminée par une victoire décisive pour Israël, et les Edomites ne se sont jamais remis de leur défaite.
Les versets 6-8 déclarent l’intention de Dieu envers les nations impliquées dans le conflit. Galaad, Manassé, Éphraïm et Juda (mentionnés au verset 7) sont les régions qui, ensemble, constituaient la nation d’Israël. Moab, Edom et le Pays des Philistins (verset 8) étaient des pays voisins hostiles au peuple de Dieu.
L’expression: « Moab est le bassin où je me lave», fait référence à la coutume des esclaves lavant les pieds de leur maître, et indique ainsi une humiliation dégradante. De même, la déclaration: «Je jette mon soulier sur Édom», liée au fait d’être traité comme un esclave.
La «ville forte» du verset 9, était peut-être une référence à la forteresse cachée de Sela à Moab, connue dans la Jordanie moderne sous le nom de Petra.
Le Psaume se termine par une affirmation selon laquelle les alliances avec d’autres nations ne garantiraient pas le succès, mais Dieu apporterait la victoire à ceux qui Lui font confiance.
Regarder de plus près
1.Quelle assurance le Psaume 58: 9-11 offre-t-Il aux justes ?
2.Pourquoi devrions-nous obéir au Seigneur même si nous ne voyons aucun avantage à court terme à le faire ?
3.Comment pouvons-nous utiliser ce que le Psalmiste a traversé pour nous aider à vivre une vie chrétienne victorieuse aujourd’hui et ne pas avoir de regrets sur nos choix ?
Conclusion
Nous pouvons avoir confiance que Dieu est capable de nous protéger et de nous délivrer, peu importe à quel point nos circonstances actuelles sont critiques !