DÉVOTION DU 12 NOVEMBRE 2023 Références bibliques : Psaumes 120 : 1 – 7 ; 121 : 1 – 8 ; 122 : 1 – 9 ; 123 : 1 – 4.

Références bibliques : Psaumes 120 : 1 – 7 ; 121 : 1 – 8 ; 122 : 1 – 9 ; 123 : 1 – 4.

« Dans ma détresse, c’est à l’Éternel Que je crie, et il m’exauce. » (Psaumes 120 : 1)

Parfois, un événement agréable est interrompu par de mauvaises nouvelles, et en quelques minutes seulement, nous nous sentons accablés et angoissés au lieu d’être heureux et excités. Dans de tels moments, notre instinct, en tant que chrétiens, est de nous tourner vers Dieu dans la prière.

J’ai vécu cette expérience il y a quelques années alors qu’un ami et moi étions sur le point de quitter la Floride pour une croisière d’évangélisation vers les Bahamas ; un rêve de longue date qui était devenu une réalité pour moi.

Après être monté à bord de notre navire et avoir pris un merveilleux déjeuner sur le pont, j’ai appelé ma famille une dernière fois avant que notre navire ne quitte le port. En m’attendant à de bons vœux, j’ai entendu dire qu’un grave problème était survenu dans ma famille sur la côte ouest.

J’étais à l’autre bout du pays, notre bateau de croisière se retirait momentanément, et même si j’avais été chez moi, je n’aurais pas pu changer la situation. Tout ce que je pouvais faire, c’était leur dire que je prierais.

Alors que notre navire quittait Jacksonville, mon ami et moi sommes montés sur l’un des ponts pour écouter la musique jouée, mais ma joie et mon enthousiasme pour la croisière avaient disparu.

J’ai à peine entendu les chansons à cause de ma détresse face à la situation à la maison. Tout au long de la soirée, l’excellente musique a continué, mais mon cœur était concentré sur l’expression de mes préoccupations à Dieu.

Le lendemain matin, me sentant toujours accablé, je suis allé prendre mon petit-déjeuner puis entendre un autre quatuor joué à bord.

Les paroles de la première chanson chantée par le groupe, étaient : « Le Calvaire gagne encore, alléluia ! Le Calvaire gagne encore, louez Son Nom. »

Tandis que j’écoutais, mon fardeau a commencé à se dissiper et la paix m’a envahi. Le Seigneur m’avait entendu dans ma détresse !

Une assurance s’est lentement élevée dans mon cœur : Dieu était sur les lieux et Il surveillerait la situation pour laquelle je ne pouvais rien faire. Le reste de ma croisière a été incroyable et m’a laissé un sentiment de fraîcheur et de renouvellement.

Plus tard, j’ai appris qu’au même moment où je me sentais soulagé du fardeau ce matin-là, le Calvaire avait de nouveau gagné à la maison et la situation commençait à s’améliorer.

Dans le Psaume 120, l’écrivain était très affligé parce que d’autres racontaient des mensonges à son sujet. Il savait que Dieu avait entendu ses cris dans le passé et il était convaincu que Dieu l’entendrait à nouveau. Le psalmiste n’avait pas besoin de lutter contre ces gens malhonnêtes car Dieu allait se battre pour lui.

La détresse peut prendre de nombreuses formes : situations familiales, opposition, problèmes financiers, maladie, deuil ou diverses autres difficultés. Quand c’est le cas, comme le psalmiste, nous pouvons crier au Seigneur.

Dieu est le même qu’Il était lorsque ces Écritures ont été écrites. Il écoute quand nous prions. Souvent, dans le passé, Il a répondu à notre place et nous pouvons nous rappeler comment Il a aidé les autres.

Dieu nous aidera dans nos situations pénibles lorsque nous Lui faisons confiance et quand nous L’ attendons.

CONTEXTE

Les quinze psaumes de 120 à 134 sont chacun classés comme « cantique des degrés ».

Le mot degrés signifie : « montées, marches et ascensions ». Bien que la raison de cette classification soit inconnue, plusieurs explications possibles ont été suggérées.

La première est que le titre indique le style dans lequel ces psaumes ont été écrits, une pensée s’appuyant sur une autre, ou un style musical aujourd’hui inconnu.

Une autre possibilité est que ces psaumes aient été chantés par les Israélites alors qu’ils gravissaient la colline de Jérusalem, ou montaient les marches du Temple pour adorer Dieu, lors des fêtes nationales.

Quelle que soit la raison de l’inscription, ces psaumes sont concis et descriptifs.

Psaume 120

Dans le Psaume 120, l’écrivain se lamentait de vivre parmi des gens qui trompaient et calomniaient, et il demandait la délivrance de Dieu.

Le bois de genêt (« charbons du genêt ») dégageait une chaleur intense et brûlait longtemps, de sorte que les armes fabriquées avec son charbon étaient féroces.

Lorsque le psalmiste dit qu’il vivait parmi Méschec et Kédar, il parlait peut-être de manière figurée d’un vagabond, car les habitants de Kédar étaient des nomades arabes. Il voulait peut-être aussi dire que ceux qui l’entouraient étaient des guerriers cruels.

Psaume 121

La pensée clé du Psaume 121 est le concept d’être gardé par Dieu.

« D’où me viendra le secours ? », pourrait être considérée comme une question à laquelle répond la phrase suivante : « Le secours me vient de l’Éternel ».

Le psalmiste savait que Dieu, qui a créé toutes choses, veillerait sur son peuple et qu’Il est vigilant et fidèle dans Ses soins.

Le verbe: “garder”, utilisé plusieurs fois, provient de la même racine hébraïque, shâmar, qui signifie : « garder » ou « protéger ».

Les promesses contenues dans ce psaume, sont bien connues et ont été appréciées par de nombreuses générations.

Psaume 122

Le Psaume 122 est attribué à David. Il exprime l’anticipation d’un pèlerinage à Jérusalem et la possibilité d’adorer Dieu dans Sa maison.

Ces paroles ont été citées par des gens à travers les âges alors qu’ils se réunissaient pour honorer et louer le Seigneur.

Les collines et les vallées autour de Jérusalem, la rendent « compacte », de sorte que ses maisons et ses murs étaient joints ou ininterrompus.

Jérusalem était non seulement le centre du culte d’Israël, mais aussi le siège du gouvernement.

Le psalmiste exhortait les gens à « prier pour la paix à Jérusalem ». Le mot original traduit par: paix, est shalom; ce qui signifie : « bien-être, santé et prospérité ».

David aspirait à la sécurité et à la bénédiction de la ville, de ses habitants et de tous ceux qui l’aimaient.

Psaume 123

L’auteur du Psaume 123, connaissait l’importance de se tourner vers Dieu pour obtenir Sa miséricorde. Dans ce psaume, il regardait vers Dieu parce qu’il sentait que son entourage manifestait un tel mépris des autres, ce qu’il ne pouvait plus supporter.

Dans l’Antiquité, serviteurs et esclaves surveillaient attentivement tout geste ou regard indiquant le désir de leur maître, afin de pouvoir l’exécuter instantanément. De la même manière, le psalmiste attendait de discerner la volonté de Dieu.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1/ Quelles sont deux des promesses données à ceux qui se tournent vers Dieu pour obtenir de l’aide ? (Psaume 121)

2/ Pourquoi devrions-nous nous réjouir lorsque nous entrons dans la maison de l’Éternel ? (Psaume 122 : 1)

3/ Quels pourraient être les avantages de se tourner vers Dieu comme les serviteurs se tournaient vers leurs maîtres à cette époque ? (Psaume 123 : 2)

CONCLUSION

Dieu entend nos cris et vient à notre aide avec grâce et miséricorde en toute circonstances lorsque nous Lui faisons confiance.