DÉVOTION DU 12 NOVEMBRE 2021 Lecture Biblique : Job 18 : 1 – 21; 19 : 1 – 29

Lecture Biblique : Job 18 : 1 – 21; 19 : 1 – 29

« Mais je sais que mon Rédempteur est vivant, Et qu’il se lèvera le dernier sur la terre. » (Job 19: 25)

Le rapport de la cancérologue n’était pas bon.

À moins que Dieu n’intervienne, la grand-mère de mon mari n’avait que peu de temps à vivre.

Nous étions encore sous le choc de cette nouvelle lorsque le téléphone a sonné et ma mère m’a informé que leur maison avait été cambriolée et que mon père avait été brutalement battu et laissé presque mort.

En ressassant ces événements plus tard dans la semaine alors que je conduisais notre véhicule familial, j’ai contourné un virage glissant et j’ai heurté brusquement un pétrolier.

Une fois que ma voiture s’est immobilisée, j’ai réalisé que je n’étais pas blessée mais que la voiture aurait besoin de gros travaux de réparation.

Lorsque mon mari s’est présenté sur les lieux de l’accident quelques minutes plus tard, j’ai fondu en larmes en tombant dans ses bras.

Le stress accumulé de cette semaine était presque, plus que ce que je pouvais supporter.

Lorsque nous devenons chrétiens, un travail merveilleux est accompli dans nos vies. L’incrédulité est transformée en foi. Les vieilles habitudes disparaissent et de bonnes nouvelles prennent place.

Les émotions négatives sont remplacées par des sentiments d’amour, de joie et de paix.

Il y a un sentiment de soulagement, et il est facile de croire que Dieu est là et qu’Il contrôle toutes situations.

Cependant, tôt ou tard, une épreuve viendra. Parfois, de nombreux défis surviennent presque simultanément.

Soudain, le sentiment de paix est insaisissable. La vie semble accablante et nous pouvons nous demander si Dieu est même conscient de la situation.

Ce ne serait qu’une fraction de ce que Job a dû ressentir lorsque Bildad lui faisait la leçon de morale dans le texte d’aujourd’hui, car sa réponse à Bildad reflète des sentiments d’abandon et de désespoir.

Aussi difficiles que puissent être de telles épreuves de la Foi, c’est à ces moments-là que nous apprenons à faire plus profondément confiance au Seigneur.

Lorsque nous ne pouvons pas sentir la présence de Dieu ou voir une issue, nous pouvons toujours espérer qu’un jour nos épreuves seront terminées et que nous verrons Dieu.

Tandis que nous recherchons le Seigneur et regardons en arrière les points de repère merveilleux de notre vie chrétienne tels que le Salut et d’autres expériences, nous pouvons affirmer avec Job : « Je sais que mon Rédempteur est vivant ».

Comme le Seigneur doit être heureux lorsque Ses enfants affirment leur Foi en Lui, même lorsqu’ils ne peuvent pas Le sentir près d’eux !

CONTEXTE

Au chapitre 18, après Eliphaz dans cette deuxième série de discours, Bildad a également blâmé Job avec plus de sévérité qu’il n’en avait fait dans son discours précédent.

Dans un langage franc et violent, il a dit à Job qu’il n’était pas quelqu’un de spécial pour Dieu, qu’il avait insulté l’intelligence de ses amis et que sa méchanceté causerait la destruction de tout ce qu’il a connu, y compris son nom.

Alors que dans son premier discours, il avait offert de l’espoir si Job se repentait, dans cette diatribe, il n’a offert aucun espoir. Au lieu de cela, il a cité les propres mots de Job, les utilisant hors de leur contexte, tout en les transformant en « preuve  » que son ami était méchant.

Les propos de Bildad blessèrent à nouveau Job, et il reconnut que l’accusation sévère de ses amis avait multiplié sa douleur.

Il était d’accord avec ses amis sur un point : que Dieu était la cause de son affliction et Celui qui l’a assailli.

Malgré toutes les accusations négatives et le fait que Job croyait que Dieu était contre lui, beaucoup considèrent son affirmation de Foi dans les versets 25-27 du chapitre 19 comme l’une des plus belles paroles enregistrées dans les Écritures.

Job a réussi pendant un moment à concentrer son attention uniquement sur Dieu et a été porté au sommet de la Foi, où il a vu le Dieu de justice venir finalement à sa défense.

Il voyait Dieu non pas simplement comme un arbitre, mais comme un Rédempteur qui combattrait pour sa cause.

Du gouffre du désespoir, Job a prophétisé l’expiation, l’incarnation du Christ et sa propre résurrection corporelle ultime.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1/ Combien de fois Job a-t-il dit que ses amis lui avaient fait des reproches ?

2/ Pourquoi pensez-vous que les amis de Job étaient si durs avec lui dans sa situation difficile ?

3/ Qu’est-ce qui nous aidera à garder notre concentration et notre foi en Dieu lorsque nous subissons des épreuves et des afflictions ?

CONCLUSION

Nos épreuves ne dureront pas éternellement.

Un jour, nous serons en présence de Dieu pour l’Éternité !

Se concentrer sur cette grande espérance, nous aidera à rester fermes face aux adversités temporaires de cette vie.