DÉVOTION DU 12 FEVRIER 2023 Lecture biblique : 1 Pierre 2 : 11 – 25
Lecture biblique : 1 Pierre 2 : 11 – 25
« En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu.» (1 Pierre 2 : 20)
Lorsqu’elle était en huitième année, une de mes amies a réalisé que le simple fait d’assister à l’école du dimanche ne faisait pas d’elle une chrétienne.
Le Seigneur a commencé à parler à son cœur et, un dimanche soir, elle a accepté que son maître d’école du dimanche l’emmène à l’église; et là, elle a confessé ses péchés au Seigneur.
Quand un péché lui venait à l’esprit, elle le confessait et disait à Jésus combien elle en était désolée; puis l’Amour et le pardon de Dieu ont envahi son cœur. Sa vie entière a changé !
Le changement dans la vie de mon amie était évidente.
À partir de ce moment-là, elle avait envie de lire sa Bible et d’ aller à l’église. Son père lui a donné la permission d’aller à l’école du dimanche tant qu’elle pouvait se faire conduire par les gens de l’église: d’où elle y allait à chaque occasion.
Après plusieurs mois, sa famille a pu constater que ses désirs étaient différents.
Elle ne regardait pas certains programmes à la télévision, elle n’utilisait plus de langage grossier et ses vêtements n’étaient plus aussi extrêmes qu’auparavant. Sa vie avait changé de l’intérieur.
Au fil du temps, ces changements ont commencé à créer des tensions entre mon amie et son père. C’était très difficile pour elle, car elle l’avait toujours admiré.
Très souvent, pour la moindre chose, son père et sa belle-mère refusaient de la laisser aller à l’église ou à l’école du dimanche. Au début, elle manquait pendant une semaine environ, mais peu à peu, le temps s’allongeait.
Un jour, elle a accidentellement marché sur un aspirateur, et par conséquent, elle n’a pas été autorisée à aller à l’église pendant trois mois.
Elle avait acheté plusieurs cassettes de services religieux lors de ses précédents passages à l’église, et lorsque l’heure des cultes arrivait, elle allait dans sa chambre et écoutait les cassettes, chantait et priait.
Finalement, son père lui a dit qu’elle causait des divisions dans la famille et qu’il s’était arrangé pour qu’elle rencontre un conseiller à l’église que son père fréquente, qui est différente de celle qu’elle fréquent.
Son père avait décidé de suivre les instructions du conseiller quant à l’église qu’elle devait fréquenter. Plutôt que de s’opposer à la décision de son père, elle a prié et demandé au Seigneur ce qu’elle devait dire au conseiller.
Le Seigneur l’a précédée et la personne a conseillé à son père de permettre à mon amie de continuer à fréquenter sa propre église.
Bien que mon amie ait été malmenée à cause de sa foi, elle a respecté la demande de son père et le Seigneur l’a précédée. Son attitude patiente était acceptable pour Dieu.
De même, nous pouvons souffrir pour avoir bien fait, mais nous pouvons nous rappeler que la clé de la victoire est de prier et d’être patient, même si cela peut sembler très difficile.
En agissant ainsi, nous sommes participants de la souffrance du Christ, et par la suite, nous sommes si reconnaissants de nous être appuyés sur Lui. Comme il est réconfortant de se rappeler que le Seigneur sera avec nous !
CONTEXTE
Dans 1 Pierre 2:11, Pierre a donné des instructions sur la manière dont les croyants devaient se comporter dans leurs relations avec les non-croyants.
Le texte d’aujourd’hui explique comment la sainteté doit être démontrée par la soumission aux dirigeants et aux maîtres.
Les versets 11 et 12 résument la responsabilité du chrétien et sa raison d’être.
Les versets 13 à 17 sont spécifiques à la réponse du croyant à l’autorité gouvernementale, et les versets 18 à 25 donnent des instructions aux serviteurs.
Pierre encourage ces croyants à se souvenir qu’ils sont “comme des étrangers et des pèlerins”. En tant que tels, ils ne devaient pas prendre part aux « convoitises charnelles » de la culture qui les entourait, car celles-ci étaient en guerre contre leurs âmes.
Ceux à qui étaient adressées les épîtres de Pierre vivaient là où l’on adorait des divinités et des idoles païennes, souvent avec des fêtes et des activités sensuelles.
Il voulait qu’ils s’éloignent de tout ce qui pouvait les gêner spirituellement. En outre, Pierre savait que si la “conversation” (la conduite quotidienne) des croyants était bonne, leur témoignage serait fort pour les non-croyants qui les entouraient, et ces personnes pourraient être converties.
Les versets 13 à 17 recommandent la soumission à l’autorité gouvernementale. Lorsque cette épître a été écrite, Néron, qui était particulièrement cruel envers les chrétiens, dirigeait l’Empire romain.
Pierre ne disait pas à ces croyants de violer leur conscience, car Actes 4:19-20 et Actes 5:29 montrent comment Pierre réagissait lorsqu’il ne pouvait pas se conformer en conscience aux instructions qui lui étaient données.
Il voulait plutôt que ces gens respectent l’autorité des institutions civiles qui étaient sur eux chaque fois que les directives n’étaient pas opposées aux Écritures.
Pierre savait qu’une telle vie sainte contribuerait à faire taire ceux qui calomniaient les chrétiens.
Dieu avait libéré les croyants de la peur et des rituels de la loi Mosaïque, mais ils devaient s’assurer qu’ils utilisaient cette liberté pour servir Dieu de bon gré, et qu’ils étaient de bons représentants du Christ auprès de ceux qui les entouraient.
Au verset 17, Pierre résume ses instructions :
« Honorez tout le monde», rappelez-vous que chaque personne a été créée par Dieu et, par conséquent, accordez-lui la considération qui lui est due.
« aimez les frères »: ayez la bonne attitude envers les autres croyants.
« Craignez Dieu »: révérez Dieu avec humilité.
« Honorez le roi »: obéissez à l’autorité civile.
À partir du verset 18, Pierre s’adresse à ceux qui sont des serviteurs, en donnant des principes qui s’appliquent à diverses positions, de l’esclave à l’employé.
Malgré la disposition de leurs maîtres, les serviteurs ont reçu l’instruction de faire preuve de respect (crainte) et de se conduire de manière pieuse. La fidélité à Dieu devait être leur motivation.
Lorsqu’une personne fait ce qui est juste et reçoit une punition imméritée, tout en continuant à être humble et soumise, la grâce de Dieu se manifeste et c’est “acceptable devant Dieu”.
La réaction est plus importante que la circonstance, car le caractère est révélé par les réactions.
Au verset 21, Pierre cite l’exemple du Christ. Parce que Christ est mort à la place des hommes pécheurs, l’action de grâce du croyant doit se traduire par une volonté de souffrir pour Lui.
Le mot exemple désignait la ligne qu’un maître écrivait sur une tablette pour que l’élève la recopie en dessous, rendant ainsi ses lettres semblables à celles de son maître.
Les chrétiens doivent “suivre”, c’est-à-dire suivre exactement les pas du Seigneur en se soumettant docilement, même à un traitement injuste.
Pierre a répété qu’en plus d’être un exemple, Christ a pris sur Lui les péchés de l’humanité et a payé le prix du châtiment, permettant ainsi aux croyants d’être morts aux péchés et de vivre dans la justice.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. De quoi devons-nous nous abstenir, et pourquoi ?
2. Quel est le trait de personnalité qui se manifeste dans notre réaction naturelle à une accusation injustifiée ?
3. Comment nos réactions aux situations difficiles affectent-elles notre témoignage chrétien ?
CONCLUSION
Pierre nous a donné des directives utiles à vivre : si nous honorons tous les hommes, si nous nous soumettons à ceux qui nous commandent, et si nous portons patiemment et humblement nos fardeaux, nos vies seront acceptables devant Dieu.