DÉVOTION DU 11 MAI 2022 Lecture biblique : Ésaïe 55 : 1-13
Lecture biblique : Ésaïe 55 : 1-13
« Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets succulents. »
(Ésaïe 55 : 2)
Juste après le tournant du XXe siècle, un sans-abri de la ville de Baltimore a trouvé une pièce d’or dans la rue. Il considéra tout ce qu’il pouvait faire avec cet l’argent. Il pouvait acheter une provision de vin et s’en rassasier pendant plusieurs jours.
Cependant, c’était Noël et il savait qu’il se sentirait mal s’il gardait tout cela pour lui. Alors il a pensé ceci : j’achèterai autant que je peux mais je le partagerai avec mes amis sans-abri.
Satisfait de son choix, qu’il pensait être le bon, il descendit la rue pour se rendre au magasin d’alcools.
Alors qu’il passait le long des devantures des magasins, il a remarqué une batte de baseball exposée dans l’une des vitrines. Son esprit est revenu à son enfance et il s’est rappelé à quel point il voulait désespérément avoir sa propre batte de baseball quand il était jeune.
Après avoir réfléchi un moment à cela, il est entré dans le magasin et a utilisé sa pièce d’or pour acheter la batte de baseball. Le sans-abri a ensuite marché quelques pâtés de maisons dans la direction d’où il était venu et s’est arrêté à la porte d’un orphelinat.
Lorsqu’un membre du personnel s’est présenté, il lui a demandé s’il pouvait donner la batte au jeune garçon qui jouait au stickball dans la cour tous les jours. Le cadeau a été livré. Et le jeune garçon qui a reçu la batte en a fait bon usage : il a grandi pour devenir une légende du baseball, Babe Ruth.
Le sans-abri a réalisé que son meilleur choix était de donner au jeune garçon un cadeau qui apporterait du bonheur à Noël et une source de plaisir dans les jours suivants.
Le mauvais choix aurait apporté un plaisir personnel momentané, mais pas de satisfaction durable et probablement les remords de ne pas avoir fait la bonne chose.
Dans notre verset du jour, Ésaïe disait au peuple d’Israël de choisir avec soin. Il les a exhortés à ne pas consacrer leurs ressources et leurs efforts à des choses qui ne satisferaient jamais. Ésaïe a encouragé le peuple à suivre Dieu avec obéissance et a promis qu’il serait spirituellement bien nourri s’il le faisait.
Donner notre vie à Dieu est le meilleur choix que nous puissions faire. La profonde satisfaction, la joie, la paix et le contentement auxquels nous aspirons tous naturellement sont satisfaits lorsque nous nous soumettons à Dieu et à Son plan.
Les choix ultérieurs doivent être basés sur notre désir de construire notre relation avec Lui. Nous constaterons que les décisions qui nous empêchent de lire la Parole de Dieu, de passer du temps en prière ou de manquer les services religieux conduisent à l’insatisfaction et à la maigreur spirituelle.
Dieu désire que nous jouissions de l’Evangile et de la satisfaction qu’il apporte, mais le choix nous appartient. Soyons sûrs de choisir le meilleur !
CONTEXTE
L’emphase du premier verset de ce chapitre est un appel universel lancé aux démunis et aux pauvres, et conviant les assoiffés spirituels en ces termes « venez aux eaux ».
En raison de la rareté de l’eau au Moyen-Orient à cette époque, elle était particulièrement appréciée des habitants.
Une ville ou un village était connu dans tout le pays pour la qualité de son eau, qui était décrite par de nombreux adjectifs, tels que “légère”, “lourde”, “douce”, etc. (C’est pourquoi David aspirait à boire de l’eau du puits de Bethléem ; elle avait le « goût » de la maison.)
L’eau était nécessaire à la vie, mais le lait lui était considéré comme un aliment tout aussi important. Presque autant que le pain. Israël a souvent été décrit comme un pays ” où coulent le lait et le miel “.
Le lait était l’une des premières choses proposées à un voyageur fatigué. Les gens utilisaient le lait des bovins, des moutons et surtout des chèvres. Il devait être consommé rapidement (ou transformé en fromage) car il s’aigrissait si vite dans le climat de cette région.
Alors que l’eau ne se gâtait pas et que le lait pouvait être tiré frais d’un animal à chaque utilisation, le jus de raisin était une autre affaire. Tirosh était le mot hébreu utilisé pour décrire le jus de raisin fraîchement pressé.
Garder le jus de raisin suffisamment sûr pour être bu jusqu’à la prochaine récolte était difficile, surtout dans les conditions chaudes et pas trop propres de l’ancienne Palestine. La fermentation était la solution.
Yayin (traduit par « vin » au verset 1) était le mot utilisé pour désigner le jus de raisin qui avait été suffisamment fermenté pour être conservé en toute sécurité.
Le prophète a exhorté le peuple à ne pas dépenser “d’argent” (représentant l’effort personnel) pour ce qui n’est “pas du pain” (satisfaisant spirituellement). Le salut de Dieu est offert gratuitement, mais les individus doivent le recevoir pour qu’il nourrisse leur âme.
Le Serviteur n’est pas mort seulement pour les péchés d’Israël, mais aussi pour les péchés du monde entier. Le prophète Ésaïe précise au verset 5, en se référant aux « nations qui ne te connaissent pas », que les Gentils sont inclus dans le plan de Dieu.
Dans ce chapitre, il commence une triple invitation aux Gentils : venez (versets 1-5) et cherchez (versets 6-13). Le dernier élément de cette invitation est l’adoration, et il se trouve dans les huit premiers versets du chapitre suivant.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quel est l’avertissement urgent contenu dans le verset six ?
2. Puisque nous savons que le salut n’est pas « gratuit », que voulait dire le prophète lorsqu’il a dit : « Venez acheter… sans argent, sans rien payer» ?
3. Comment pouvons-nous nous réjouir du Seigneur aujourd’hui ?
CONCLUSION
Le salut est accessible à tous et produira certainement les résultats que Dieu a voulus dans le cœur de ceux qui le recherchent et le reçoivent.