DÉVOTION DU 11 DECEMBRE 2023 Référence Biblique : Luc 15 : 1 – 32
Référence Biblique : Luc 15 : 1 – 32
« Etant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi » (Luc 15 : 17, 18)
À l’instar de la parabole du fils prodigue dans le texte d’aujourd’hui, le témoignage de Nick Segres est une belle illustration de l’incroyable grâce et du pardon de Dieu.
Le père de Nick était prédicateur, et ses parents l’ont élevé avec soin et lui ont enseigné la bonne voie à suivre. Cependant, il s’est détourné de l’appel de Dieu pour son cœur.
Nick raconte : L’alcool, le tabac, le vol et le jeu faisaient partie de ma vie. Bien que j’aie endurci mon cœur, je ne doutais pas de l’existence de Dieu. Il me l’a prouvé un soir d’une manière indubitable.
J’avais décidé d’assister à une soirée dansante ce soir-là, mais pour m’y rendre, je devais passer devant l’église où se tenaient des services spéciaux de réveil.
En passant devant le bâtiment de l’église, j’ai entendu des gens chanter à l’intérieur. L’Eternel a mis dans mon cœur l’idée d’y entrer.
J’ai regardé le ciel et j’ai dit à Dieu : « Si tu veux que j’aille à l’église ce soir, que cette étoile tombe ». J’ai levé la main et j’ai désigné une étoile brillante. Lorsque ma main s’est abaissée, l’étoile est tombée !
À ce moment-là, j’ai su que Dieu avait entendu ma prière. La peur a frappé mon cœur et j’ai fait demi-tour pour retourner à l’église. C’est alors que des amis sont passés en voiture pour se rendre à la soirée dansante. Lorsqu’ils se sont arrêtés et m’ont invité à les accompagner, je n’ai pas eu le courage de refuser.
Par la suite, j’ai passé un certain temps dans l’armée et, après ma démobilisation, j’ai loué un appartement dans une ville voisine.
Mes amis et moi passions nos soirées et nos week-ends à prendre du bon temps. Souvent, je restais éveillé toute la nuit et je rentrais tôt le matin, avec juste le temps de me changer pour aller travailler. Très vite, j’ai même commencé à voler.
Un jour, mon ami et moi avons décidé de bricoler sur sa voiture, mais un orage s’est levé. Nous avons poussé la voiture sous un arbre pour nous protéger de la pluie et nous avons soulevé le capot et l’avons appuyé contre une corde à linge reliée à l’arbre.
J’étais adossé contre l’arbre, essayant de rester au sec, lorsque le mécanicien qui nous aidait a dit qu’il avait besoin de quelque chose, et je suis allé le chercher.
Alors que j’étais presque de retour à la voiture, la foudre est tombée. Le courant est descendu de l’arbre jusqu’à la corde à linge et a traversé la voiture. Mon ami, appuyé sur la voiture, là où je me trouvais peu de temps auparavant, est tombé à terre, inconscient.
Pris de panique, nous l’avons emmené d’urgence à l’hôpital. Le mécanicien a conduit pendant que, penché sur la banquette arrière, je pratiquais la respiration artificielle pour tenter de maintenir mon ami en vie.
Nous roulions à toute allure sous une pluie battante et l’eau s’accumulait sur l’autoroute. Soudain, la voiture est partie en tête-à-queue. Alors que la voiture patinait, la porte arrière s’est ouverte et mon ami a commencé à glisser.
J’ai tendu la main pour l’attraper et je suis tombé à mon tour. Par miracle j’ai réussi à attraper la poignée de la portière et à nous retenir tous les deux pendant que la voiture tournait follement en rond. Lorsque nous avons enfin retrouvé la route, nous sommes allés à l’hôpital. Mais il était trop tard : mon ami était mort.
En rentrant chez moi ce soir-là, Dieu m’a parlé. Il m’a demandé : « Si c’était toi, où ton âme passerait-elle l’éternité ? ». Je connaissais la réponse.
À la première occasion, je suis allé à l’église et j’ai prié, me repentant de tous mes péchés et demandant pardon d’avoir tourné le dos à Dieu pendant si longtemps. Il ne m’a pas rejeté comme je l’avais fait. Il m’a sauvé ! Quelle paix et quelle joie ont pénétré dans mon cœur ! »
Nick a continué à prier et a reçu l’expérience de la sanctification, puis le baptême du Saint-Esprit. Il est devenu prédicateur et pasteur. Jusqu’à ce que Dieu le rappelle dans la Gloire, il s’est réjoui du fait que Dieu l’aimait suffisamment pour sauver son âme et changer sa vie.
Dans la parabole de Luc, c’est l’amour qui a poussé le père à guetter le retour de son fils rebelle et à l’accueillir à bras ouverts. Dans l’histoire de Nick, c’est l’amour qui a répondu à la prière pour le pardon du jeune homme et qui a transformé sa vie.
Aujourd’hui, l’amour de notre Père Céleste s’étend encore à quiconque se tourne vers Lui avec un cœur repentant. Quel Dieu miséricordieux et aimant nous servons !
CONTEXTE
Luc 15 contient trois paraboles relatives à la recherche des égarés : la brebis perdue (versets 4 à 7), la drachme (pièce de monnaie) égarée (versets 8 à 10) et le fils prodigue (versets 11 à 32).
Les murmures des scribes et des pharisiens, bien connus pour leur animosité à l’égard des publicains et des « gens de mauvaise vie », laissent entendre que certains de ces individus méprisés se trouvaient probablement dans la foule autour de Jésus lorsqu’Il a donné ces récits.
Dans la société agricole de la région, les moutons et les bergers étaient un spectacle familier, et donc un sujet compréhensible pour la première parabole donnée par Jésus dans le texte d’aujourd’hui.
Les moutons sont connus pour être des animaux quelque peu insensés, qui ont tendance à errer. Si un berger ne part pas à la recherche d’une brebis perdue, celle-ci ne retrouvera pas son chemin d’elle-même.
Le verset 7 donne le sens de cette parabole : Dieu aime tout le monde. Il recherche activement ceux qui sont pécheurs (perdus), et tout le Ciel se réjouit avec Lui de chaque personne qui se repent (est retrouvée).
La deuxième parabole, celle de la pièce de monnaie perdue, présente la même vérité avec une illustration différente. Un certain nombre de pièces de monnaie étaient utilisées à l’époque du Nouveau Testament, mais la drachme de cette parabole était probablement un denier romain.
Le salaire d’une journée de travail à l’époque s’élevait environ à un denier, perdre une seule pièce était donc grave.
Dans cette société, la coutume voulait qu’une femme reçoive dix pièces d’argent en guise de cadeau de mariage. Ces pièces avaient autant une valeur sentimentale qu’une valeur monétaire, et si l’une d’entre elles était perdue, il était certain qu’on la rechercherait.
La parabole du fils prodigue, comme on appelle traditionnellement les versets 11 à 24, est l’une des paraboles de Jésus les plus connues. Au fil des siècles, elle a été représentée dans de nombreux tableaux mondialement connus, dans des pièces musicales et dans la littérature. Cette parabole n’apparaît que dans l’Évangile de Luc.
Alors que les deux premières paraboles de ce chapitre illustrent des situations propres à la classe inférieure de la société juive, celle-ci s’articule autour d’une famille de la classe supérieure qui jouit d’une richesse et d’une influence considérables.
La part d’héritage du fils cadet était généralement d’un tiers des biens de son père (voir Deutéronome 21 : 17). Normalement, il devait recevoir sa part au décès de son père, bien qu’il ne soit pas rare dans la société juive que le père se retire de la gestion active de ses biens et distribue au moins une partie de ses ressources plus tôt.
Le « pays éloigné » de la parabole montre que l’environnement est très différent du foyer juif dans lequel le jeune homme a grandi.
Bien que les Juifs aient le droit d’élever des porcs et de les vendre aux Païens, selon la loi mosaïque, les porcs étaient des animaux impurs qui ne devaient pas être touchés, mangés ou utilisés pour des sacrifices. Ainsi, le fait de travailler avec les porcs représentait à la fois une déchéance de la position sociale du jeune homme et de sa religion.
La deuxième partie de la parabole, la réaction du fils aîné lorsque son frère cadet est accueilli dans la maison, s’adresse aux pharisiens et aux scribes qui écoutent. Le frère aîné a fait preuve d’une attitude de jugement légaliste comme celle des pharisiens, qui se considéraient comme justes et fidèles mais qui, en réalité, étaient égoïstes et imbus d’eux-mêmes.
Le jeune frère prodigue représentait les publicains et les pécheurs qui étaient dénigrés et méprisés par les pharisiens. Il convient de noter que l’amour du père pour son fils aîné n’est en rien diminué par la miséricorde et le pardon qu’il accorde à son fils rebelle.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. En dehors de l’environnement physique, où s’est manifestée la joie de retrouver les objets perdus dans les deux premières paraboles ?
2. Quels parallèles peut-on établir entre la situation du fils prodigue dans le « pays éloigné » et celle d’une personne qui est éloignée de Dieu ?
3. Comment pouvons-nous faire preuve de miséricorde et d’amour à l’égard d’une personne « prodigue » de notre époque qui revient au Seigneur ?
CONCLUSION
Chaque individu est précieux pour Dieu, et Il recherche continuellement ceux qui sont égarés loin de Lui.