DÉVOTION DU 10 SEPTEMBRE 2022 ÉZÉCHIEL 19 : 1 – 1

ÉZÉCHIEL 19 : 1 – 14

« Et toi, prononce une complainte sur les princes d’Israël, et dis : Ta mère, qu’était-ce ? Une lionne. Elle était couchée parmi les lions ; C’est au milieu de lionceaux qu’elle a élevé ses petits. » (Ézéchiel 19 : 1 – 2)

 

Quand j’étais en sixième, nous avons travaillé le langage figuré durant mon cours d’écriture d’Invention.

J’ai appris qu’ une allégorie est un récit dans lequel un personnage, un lieu, ou un événement est utilisé pour enseigner une leçon sur la vie, ou pour délivrer un message plus large sur les situations ou problèmes réels.

Un exemple que nous avons étudié était le livre pour enfants intitulé: Le Lorax, écrit par le Dr. Seuss. Dans ce livre, un garçon apprend comment une créature imaginaire, le Lorax, vivait dans une belle vallée remplie d’arbres Truffula jusqu’à ce qu’une usine de Thneed fasse son apparition et tue tous les arbres.

Écrit à la fin des années 1960 au début du mouvement écologique, le livre exprime de façon pittoresque le point de vue du Dr. Seuss sur la pollution, l’anti-consumérisme et l’ impact sur la société du gaspillage des ressources naturelles.

C’était intéressant de parcourir certains de mes livres préférés et d’identifier ceux qui étaient allégoriques ou de nature symbolique.

Beaucoup considèrent Le Lion, la Sorcière blanche, et l’armoire magique de C.S. Lewis comme une allégorie religieuse. Dans ce livre, le lion Aslan représente le Christ, et la sorcière blanche représente le mal.

Le voyage du pèlerin de John Bunyan est une autre célèbre allégorie spirituelle. Ce livre raconte l’histoire du voyage d’un homme de la Cité de la Destruction à la Cité Céleste, représentant le voyage d’un chrétien vers le ciel.

Ézéchiel a utilisé plus de symboles et d’allégories que tous les autres prophètes de l’Ancien Testament, mais les points de vue qu’il a exprimés n’étaient pas les siens. Ils étaient divinement reçus comme des messages de Dieu.

Dans le texte d’aujourd’hui, il y a une double allégories , dans lesquelles la lionne et la vigne symbolisent la nation d’Israël. Ces allégories sont présentées comme des « complaintes » : des chants de deuil pour la direction royale pendant les derniers jours tragiques de Juda.

Dans le récit du prophète sur les deux lions, la lionne représentait Israël ou Jérusalem dans la communauté des nations. Ses petits, étaient les princes mentionnés au verset 1 : les derniers rois de Juda.

Bien que la lionne ait tenté d’ élever une progéniture forte, la complainte d’Ezéchiel a révélé que ses ennemis l’emporteraient et que les petits seraient fait prisonniers.

Dans cette brève allégorie, le prophète exprime clairement que Dieu anéantirait ces deux rois après de brefs règnes parce qu’ils avaient ignoré les commandements de Dieu.

Ensuite, Ézéchiel dépeint Juda comme une grande vigne qui a été détruite de diverses manières : elle a été arrachée et jetée par terre (représentant un conflit armé), desséchée par un vent d’est (guerre de siège et famine), dépouillée de fruits (mort, attrition), dévorée par le feu (conquis) et transplantée (exilée). L’effondrement total et la fin de la nation allaient bientôt arriver.

La tâche d’Ezekiel était de briser les illusions de sécurité avec ses mots percutants de malheur. Le jugement de Dieu à venir était certain, et ces images de mots vifs étaient un autre effort pour attirer l’attention des exilés à Babylone pour qu’il leur soit impossible d’ignorer ce qui allait arriver.

Quelle tragédie quand les mauvais choix d’une personne l’empêchent de devenir ce qu’il aurait pu être ! C’était le cas des dirigeants d’Israël, et Ézéchiel se lamentait de comment ces dirigeants avaient perdu leur potentiel.

Leur destruction qui en a résulté devrait être un avertissement pour nous. Réfléchissons sobrement et clairement à là où nous mènent nos choix, et faisons de notre mieux pour veiller à ce que nos décisions s’alignent sur le désir de Dieu pour nos vies.

 

 

 

CONTEXTE

 

Dans ce chapitre, Ézéchiel a pleuré au sujet de la Maison de David, sur sa ruine imminente et son exil .

Une complainte, référencée au verset 1, était un type d’un poème chanté lors de funérailles qui reconnaissait la vie et les comportements du défunt. Livré par similitudes, le poème d’Ézéchiel justifiait le jugement à venir de Dieu contre la Judée et Jérusalem, et était le point final des prophéties précédentes.

Les lions étaient une icône proéminente de cette époque, et dans versets 1 à 9, le prophète a utilisé une lionne pour symboliser la nation de Juda.

Les lions parmi lesquels elle était couchée, représentaient les nations païennes environnantes.

Le premier jeune lion mentionné dans les versets 3-4, était probablement une référence à Joachaz, le plus jeune fils de Josias, qui fut emmené prisonnier en Egypte par le pharaon Néco.

Au verset 5, la phrase: « Quand la lionne vit qu’elle attendait en vain », implique que l’attente a été vaine. Cela peut faire référence à une période au cours de laquelle le peuple prévoyait que Joachaz reviendrait d’Egypte, mais il n’est pas revenu.

Les érudits indiquent que le deuxième jeune lion dans les versets 5-9, est plus difficile à identifier. Plusieurs rois ont suivi Joachaz : Jojakim, Jojakin et Sédécias. Il est possible que le deuxième lion représente tous ces rois, illustrant comment ils ont perdu leur autorité et leur pouvoir face à Nebucadnetsar.

Le verset 10 est le début d’une autre comparaison, dans laquelle Ézéchiel a utilisé la figure d’une vigne pour représenter Juda; l’expression: « semblable à une vigne», désigne une lignée ou une ascendance.

Avec la référence aux « eaux », cela indique l’état fructueux et privilégié d’Israël dans le passé; ce fut particulièrement vrai sous les règnes de David et Salomon. De cette « mère », est né des puissants rois souverains, qui ont été exaltés au-delà de ce que la taille ou la richesse du pays justifiait.

L’expression: « par sa hauteur », au verset 11, indique que l’ascendant de la nation était observable de loin.

Cependant, la fin de la nation viendrait quand les « rameaux » seraient arrachés , brisés , desséchés et consumés par le feu.

Les gens étaient transplantés dans le « désert » : dans des endroits à l’extérieur des frontières d’Israël où la vie juive ne pouvait pas prospérer.

Le verset 14 déclare qu’un feu est sorti de ses propres tiges, indiquant que c’est de la maison royale même; la complainte se termine par Sédécias, par qui serait amené cette destruction sur la nation.

 

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. Au sujet de qui et de quoi Ézéchiel se lamentait-il dans ce chapitre?

2. Que sous-entend la description du verset 7 ?

3. Le verset 10 précise qu’Israël avait été « planté près des eaux ». Dans quelle mesure cela peut être dit de vous, et quelle responsabilité cela induit-il?

 

 

 

CONCLUSION

 

Ézéchiel pleurait dans ses allégories, le fait qu’il n’y avait pas d’échappatoire au jugement à venir. Elles nous mettent au défi d’être sûrs que nos choix s’alignent avec la volonté et l’objectif de Dieu pour nos vies.