DÉVOTION DU 10 MARS 2024 Référence Biblique : Ézéchiel 20 : 1 – 29

DÉVOTION DU 10 MARS 2024 Référence Biblique : Ézéchiel 20 : 1 – 29

mars 10, 2024

Référence Biblique : Ézéchiel 20 : 1 – 29

« Néanmoins j’ai agi par égard pour mon nom, afin qu’il ne soit pas profané aux yeux des nations en présence desquelles je les avais fait sortir d’Egypte. » (Ézéchiel 20 : 14)

Il y a quelques années, j’ai eu une discussion avec l’un de nos enfants au sujet du mot « réputation ». Le dictionnaire en ligne Merriam-Webster définit la réputation comme :
– la qualité ou le caractère général tel que vu ou jugé par les gens en général.
– la reconnaissance par d’autres personnes d’une caractéristique ou d’une capacité.
– une place dans l’estime ou le regard du public.
– la renommée, la célébrité.

Notre enfant s’était comporté d’une manière qui avait porté atteinte à sa bonne réputation, et en subissait les conséquences de diverses manières. Je lui ai rappelé une définition pratique que j’avais déjà utilisée à l’occasion : « Une réputation est simplement une série de choix et de conséquences. Si tu veux une réputation différente, tu dois faire des choix différents, et tu dois le faire sur une période de temps suffisamment longue pour changer la perception que les autres ont de toi ».

Heureusement, notre enfant a compris le raisonnement derrière cette déclaration et a commencé à faire des choix différents, y compris le choix très important de se repentir et de suivre le Seigneur.

Le texte d’aujourd’hui souligne que lorsque Dieu n’a pu trouvé aucune base dans le peuple d’Israël pour étendre Sa miséricorde et Sa grâce, Il l’a fait pour Sa propre réputation, pour l’honneur de Son nom.

Toutes les actions de Dieu avec Israël se sont déroulées sous les yeux des nations environnantes. Israël devait être le moyen par lequel toutes les nations apprendraient qu’Il est le vrai Dieu, mais Israël a échoué dans cette tâche.

Puisque la réputation divine de Dieu dépendait du destin et du bien-être de Son peuple, Il a continué à être miséricordieux envers Israël afin que Son grand nom ne soit pas profané.

Cette partie du chapitre 20 donne un aperçu de deux réputations contrastées, que Ézéchiel a passées en revue pour les anciens d’Israël.

La première était celle de Dieu le Créateur, qui avait choisi Israël parmi les autres nations, les délivrant de l’esclavage égyptien, leur donnant un modèle de vie juste, en leur fournissant une terre nouvelle et florissante, et en leur offrant Son repos. La deuxième réputation était celle du peuple d’Israël. Ses choix lui ont valu une réputation bien différente.

Ils ont choisi la rébellion et l’idolâtrie rampante, en refusant de suivre le modèle de vie de Dieu et en méprisant la justice, la droiture et le repos de Dieu.

Pourtant, Dieu était resté fidèle, choisissant d’agir non pas à cause de la réputation d’Israël, mais à cause de la Sienne, bien qu’Il ait envoyé le jugement pour la désobéissance,

Il a aussi offert Sa miséricorde aux repentants. Sa discipline face à leur désobéissance avait été un moyen d’enseigner à Israël Sa grande sainteté et Son amour pour eux.

Nous avons aussi une réputation, et elle sera fondée sur nos choix et la cohérence de ceux-ci dans le temps. Lorsque nous lisons l’échec d’Israël à honorer Dieu, et comment ils ont perdu leurs bénédictions et l’opportunité d’être un témoin pour les nations environnantes, prenons soin de suivre Dieu dans l’obéissance.

Nous voulons que nos vies fassent honneur au nom de Dieu, afin que ceux qui observent nos choix et nos actions puissent voir le reflet de Dieu en nous.

CONTEXTE

Les chapitres 20 à 23 sont un message dans lequel Dieu répète Ses relations passées avec Israël pour faire comprendre à Ézéchiel que Ses jugements à l’égard d’Israël sont équitables et justes.

La transmission de ce message a eu lieu sept ans après le début de l’exil babylonien d’Ézéchiel, un peu plus de deux ans après qu’il ait commencé à prophétiser.

Au chapitre 20, les anciens d’Israël sont venus voir Ézéchiel pour consulter le Seigneur car ils considéraient Ézéchiel comme leur intermédiaire. Cependant, Dieu a refusé de répondre à leurs questions.

Au verset 4, la question de Dieu à Ezéchiel : « Veux-tu les juger ? », signifiait en fait, « Vas-tu plaider en leur faveur ? ». Ce que les anciens étaient venus demander n’était pas mentionné, mais il est clair que Ézéchiel ne devait pas plaider pour eux. Dieu avait déjà jugé le peuple pour son apostasie.

Dans les versets 5 à 9, selon les instructions de Dieu, Ézéchiel répond aux anciens en racontant les péchés d’Israël dans le passé, en pointant d’abord du doigt leur rébellion en Égypte.

L’expression : « j’ai levé ma main », apparaît trois fois dans les versets 5 et 6. Elle trouve son origine dans l’ancienne coutume de lever la main droite en signe de supplication et d’appel. En tant que plaidoyer pour le témoignage de Dieu, elle est devenue une figure de discours signifiant « je jure ». Dans ces versets, elle fait référence à l’alliance jurée de Dieu avec Israël pour les amener dans le « pays où coulent le lait et le miel », la promesse faite à l’origine à Abraham et à ses descendants.

Alors qu’il était asservi en Égypte, le peuple d’Israël a refusé d’abandonner les idoles de cette nation païenne. Le verset 9 indique que Dieu ne s’est pas abstenu de détruire les enfants d’Israël en raison de leurs mauvaises actions, mais parce que cela aurait entaché Sa réputation aux yeux des nations païennes qui regardaient.

Selon les versets 10 à 17, la génération délivrée d’Égypte était également rebelle à Dieu. Bien que Dieu leur ait donné des lois pour vivre afin de séparer Israël pour Lui en tant que peuple saint, ils continuèrent à mépriser Ses commandements. (Ézéchiel 20 : 1-29)

Les « sabbats » mentionnés aux versets 12 et 16 étaient les jours de fête que Dieu avait établis pour le peuple, y compris l’observation du septième jour comme jour de repos.

Si l’observance de ces ordonnances n’aurait pas rendu le peuple saint, cela aurait permis aux nations observatrices de comprendre que Dieu avait un peuple consacré. Lorsque les Israélites ont rompu leur alliance et ont désobéi aux instructions de Dieu, Il a décidé de les punir.

Pour le bien de Son nom (mentionné aux versets 9, 14, et 22) et de Sa réputation auprès des Gentils en tant que Dieu de miséricorde, Il s’est abstenu de les détruire. Au contraire, Il a décidé que la génération désobéissante n’entrerait pas dans la Terre promise.

La génération suivante a reçu les instructions de Dieu et a conclu une alliance avec Lui dans le désert, mais selon les versets 18 à 29, eux aussi se sont rebellés.

Une fois encore, Dieu s’est abstenu de les punir tous au nom de Sa réputation, mais a réaffirmé Son jugement antérieur, à savoir qu’Il disperserait les enfants désobéissants d’Israël, parmi les nations des Gentils. (cf. Deutéronome 28 : 64).

Le mot donné au verset 25 signifie « permis ou autorisé », donc les versets 25 et 26 signifient que Dieu a livré le peuple à ses illusions parce qu’ils avaient rejeté la bonté de Dieu et avaient céder à leurs instincts les plus bas, notamment en sacrifiant leurs premiers-nés dans des rituels païens.

En dépit de cette histoire de terribles échecs, les peuples qui étaient entrés et vivaient actuellement dans la Terre Promise, avaient continué à pratiquer l’idolâtrie « jusqu’à ce jour » (verset 29). Cette situation était particulièrement effroyable parce qu’elle se produisait sur la terre que Dieu leur avait donnée.

REGARDER DE PLUS PRÈS.

1. Au verset 7, de quoi les Israélites ont-ils été invités à se détourner ?

2. Aux versets 9, 14 et 22, Dieu a protégé Sa propre réputation en ne détruisant pas Israël. A votre avis, pourquoi a-t-Il fait cela ?

3. Quels choix pouvons-nous faire pour protéger notre réputation en tant que chrétiens ?

CONCLUSION

Dieu est honoré lorsque les choix que nous faisons et la réputation que nous gagnons reflètent notre engagement envers Lui.