DÉVOTION DU 10 FEVRIER 2023 Référence Biblique : Romains 8 : 1- 39
Référence Biblique : Romains 8 : 1- 39
« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » (Romains 8 : 1)
Lowell Montgomery a longtemps été ministre de l’Église La Foi Apostolique à Portland, dans l’Oregon. Bien qu’il ait souffert de graves problèmes physiques au cours des dernières années de sa vie, il était connu pour son attitude joyeuse, et son sourire permanent était un encouragement pour toutes les personnes avec lesquelles il était en contact.
Il était difficile d’imaginer que « Frère Monty », comme nous l’appelions, ait jamais pu être un homme obstiné, orgueilleux et malheureux, mais d’après son témoignage, c’était le cas. Et quelle condamnation il a eu dans son cœur une fois que Dieu lui a révélé sa véritable condition spirituelle !
Frère Monty a témoigné qu’au début, il n’appréciait pas que l’on insinue qu’il avait besoin du salut. Il a raconté : « J’ai dit au jeune homme qui m’avait invité à un culte de La Foi Apostolique : « Je ne fume pas de cigarettes, je ne bois pas, je ne fais pas la fête et je ne joue pas aux cartes. ». (La réalité était que j’était trop radin pour pratiquer toutes ces activités.) Je n’étais pas un voleur et je faisais mon travail fidèlement. Je pensais mener une bonne vie ».
Cependant, lorsqu’il a enfin accepté d’assister à un service religieux, le frère Monty a entendu des témoignages qui lui ont ouvert les yeux sur la vérité concernant son état spirituel. Il a déclaré : « J’ai découvert que je n’étais pas si bon que ça ; il y avait du péché dans ma vie. J’avais un cœur cupide. Tout ce que je possédais, je voulais le garder, et je le gardais ! J’ai privé ma petite femme de choses qu’elle aurait pu avoir facilement. Quand elle me demandait quelque chose, je lui disais : « Tu en as besoin ? ». A cause de ma cupidité, notre foyer a failli se briser.
Ce dimanche soir, j’ai quitté l’église le cœur condamné. Le lendemain matin, quelqu’un m’a demandé si j’avais apprécié le culte et j’ai répondu : « Je n’ai pas aimé du tout. Je n’ai aimé ni les chants, ni les témoignages, ni la prédication, et je n’y retournerai pas ! ». Il m’a dit : « Tu aimeras peut-être davantage la prochaine fois. ».
Le peuple de Dieu a prié pour le jeune couple et le Saint-Esprit a commencé à agir sur leur cœur. Le frère Monty est revenu à l’église avec sa femme, mais il a refusé de se soumettre à Dieu, bien qu’il ait ressenti une lourde condamnation dans son cœur.
Cette condamnation dans son cœur le rendait malheureux. Il se souvient : « Une fois, je suis allé dans ma voiture après l’église, j’ai posé ma tête sur le volant et j’ai pleuré comme un bébé. Ma femme m’a dit : « Si tu veux aller prier, je t’attendrais ici. », mais je n’ai pas voulu m’humilier pour le faire. Mais la nuit où j’ai plié les genoux aux bancs de pénitence à l’église est enfin arrivée, et j’ai demandé à Dieu d’avoir pitié du pécheur que j’étais. L’ennemi de mon âme m’a dit : « Tu ne peux pas être sauvé.»
Je m’étais levé pour partir, mais je n’arrivais pas à trouver une allée libre pour sortir, alors je m’étais retourné à l’autel et je m’étais agenouillé une fois de plus. J’ai alors dit : « Seigneur, que je coule ou que je nage, que je vive ou que je meure, je te servirai. ». Et en un instant, Dieu a sauvé mon âme. »
Le frère Monty a terminé son témoignage en disant : « Ma femme et moi ne serions pas restés ensemble longtemps si je n’avais pas été sauvé, mais le Seigneur nous a sauvés tous les deux et a restauré notre amour l’un pour l’autre.
Aujourd’hui, nous avons un foyer heureux et nous avons passé de nombreuses années à servir le Seigneur ensemble. Je ne cesserai jamais de remercier Dieu pour le jour où la condamnation a été levée et où Dieu a mis la paix dans mon cœur ! »
Dans le verset qui a été sélectionné, Paul parle de la condamnation (un verdict de faute devant Dieu) qui pèse sur la vie d’un individu non sauvé. La justification, le remède à cette condamnation, se manifeste lorsque Dieu annule la culpabilité et pardonne les transgressions d’un pécheur. C’est ce que le frère Monty a vécu le jour mémorable où il s’est finalement soumis à Dieu.
La justification ne se limite pas à accepter le Christ, à adhérer à une église ou même à s’efforcer de vivre selon certains principes chrétiens. La première étape pour bénéficier de cette expérience est de prendre conscience de son besoin. Lorsqu’un pécheur s’adresse à Dieu avec une véritable tristesse pour les péchés qu’il a commis et qu’il les confesse, Dieu pardonne. Le pardon est accordé, la condamnation disparaît et « l’Esprit lui-même rend témoignage » (Romains 8 : 16), assurant le nouveau croyant qu’il a été justifié par Dieu.
Aujourd’hui, vivez-vous sous la condamnation ? Dieu offre toujours la justification à ceux qui sont accablés par le péché. Comme le frère Monty, vous pouvez être pardonné et avoir la paix avec Dieu.
CONTEXTE
Après avoir décrit dans Romains 7 la futilité d’essayer d’être religieux tout en restant sous l’emprise de la nature charnelle, Paul poursuit dans ce chapitre en décrivant la victoire sur cette ancienne force dominante.
Dans les versets 1 à 13, il explique que l’entière sanctification apporte le pouvoir sur le péché inné, puis dans les versets 14 à 39, l’assurance que le croyant a en Christ.
Lorsque l’apôtre affirme dans Romains 8:1 : «Il n’y a donc maintenant aucune condamnation … », il considère la totalité du péché : les péchés commis et la nature adamique du péché avec laquelle toute l’humanité naît.
L’expression « aucune condamnation » ne se réfère pas à un simple acquittement judiciaire ; elle indique également la délivrance de la condition décrite dans Romains 7 : 7-25 (la disposition et l’inclination pécheresse de la chair). Une fois libéré de la domination du péché, le croyant est rendu capable par l’Esprit de Dieu de vivre dans la justice fournie par Dieu.
Les versets 2 à 4 mettent en évidence le conflit entre deux forces opposées : l’homme vit soit sous le contrôle de la chair, soit sous le contrôle de l’Esprit de Dieu. Au verset 3, Paul mentionne que c’était une « chose impossible à la loi », soulignant à nouveau que la loi n’avait pas le pouvoir de changer le cœur. Il indique au verset 4 que la loi est « accomplie » (satisfaite ou rendue possible) dans la vie de ceux qui marchent « non selon la chair, mais selon l’Esprit ».
L’apôtre explique ensuite la vie selon l’Esprit aux versets 5 à 11, dans lesquels la « chair » et l’ « Esprit » renvoient à deux modes de vie opposés. Au verset 13, il avertit que vivre selon l’Esprit n’élimine pas la possibilité de pécher, mais que la mortification (mise à mort) des actions du corps permet de vivre sans pécher.
Les versets 14 à 17 abordent le sujet de l’adoption et de la cohabitation éternelle du croyant avec Christ.
Dans la culture romaine de l’époque de Paul, un fils adoptif pouvait être choisi pour porter le nom de son père et hériter de ses biens ; bien que greffé dans la famille par un processus légal, il n’avait pas un statut inférieur à celui d’un enfant biologique.
La forme de langage utilisée au verset 15, « Abba », était une manière intime de se référer au père, équivalente à notre mot « papa ».
La déclaration du verset 16 selon laquelle « l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit » implique une affirmation conjointe entre l’Esprit de Dieu et l’esprit humain (ou la conscience) plutôt qu’une déclaration divine à l’esprit humain.
Dans les versets 18 à 30, Paul encourage les croyants de Rome à prendre courage grâce à l’assistance de l’Esprit et à la pensée de la gloire qui les attend dans les temps à venir. Le mot « faiblesses » au verset 26 englobe toute la gamme des fragilités humaines : les cicatrices d’expériences passées, les perspectives limitées, les différences de tempérament, les erreurs et les fautes, la fatigue physique et le stress. Alors que la nature charnelle est éradiquée lors de la sanctification, la faiblesse humaine demeure ; c’est dans ce domaine que se produit la croissance spirituelle.
L’affirmation de Paul au verset 28, selon laquelle Dieu fait concourir toutes choses au bien, ne signifie pas que chaque incident qui se produit dans ce monde est bon, mais que chaque détail s’inscrit dans Son dessein éternel pour notre bien ultime.
La prescience et la prédestination sont des sujets auxquels Paul fait allusion dans les versets 29 et 30. Dieu a choisi toute l’humanité pour la rendre juste par Sa grâce (voir Jean 3 : 16), mais Sa prescience identifie les individus dont Il sait qu’ils répondront par la repentance et la foi.
Le mot « prédestiné » au verset 30 signifie « prédéterminer ». Le but prédéterminé de Dieu pour toute l’humanité est que chacun soit « semblable à l’image de son Fils », mais chaque personne doit choisir si elle veut ou non participer au plan parfait de Dieu. Ceux qui choisissent de participer sont identifiés au verset 33 comme « les élus de Dieu ».
Dans les versets 31 à 39, Paul décrit la victoire des croyants. Le chapitre se termine par la question de l’apôtre au verset 35 : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? » et par sa réponse triomphante aux versets 37 à 39 : aucune force extérieure ne peut priver de la présence de Dieu ceux qui sont « plus que vainqueurs ».
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quelle est l’« espérance » mentionnée dans Romains 8 : 24-25 ?
2. Romains 8 : 38-39 promettent qu’aucune force extérieure ne peut nous séparer de l’amour de Dieu. Qu’est-ce qui peut amener un chrétien à se séparer de Christ (c’est-à-dire à rétrograder) ?
3. A la lumière de Romains 8 : 28, comment pourriez-vous répondre à un non croyant qui demande : « S’il y a vraiment un Dieu d’amour, pourquoi permet-Il que des choses terribles se produisent dans le monde, même pour les chrétiens ? »
CONCLUSION
Ceux qui abandonnent leur vie à Dieu voient la culpabilité et la peine du péché supprimées de leur vie et sont libres de vivre une vie sans condamnation de Dieu.