DÉVOTION DU 10 DECEMBRE 2023 Référence Biblique : Luc 14 : 1 – 35
Référence Biblique : Luc 14 : 1 – 35
« Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer » (Luc 14 : 27-28)
La ligne d’horizon de Washington D.C. est basse et tentaculaire, de sorte qu’à partir d’un certain nombre de points d’observation près du fleuve Potomac, on peut voir plusieurs des sites les plus remarquables de la nation.
Le Capitole, la Maison Blanche, le Lincoln Memorial et bien d’autres bâtiments importants, se trouvent tous à quelques kilomètres les uns des autres.
Le monument le plus facile à voir est cependant le Washington Monument : ce majestueux pilier de plus de 169 mètres, commémorant le premier président des États-Unis d’Amérique, est la structure en pierre la plus haute du monde.
La grandeur de ce monument est visible de tous les côtés, mais un examen plus approfondi révèle un détail qui aurait pu passer inaperçu : les pierres du tiers inférieur de la tour, sont d’une teinte différente de celles des deux tiers supérieurs. Cela s’explique par le fait que le monument a été construit en deux phases distinctes.
La construction du monument a commencé en 1848, après que 87 000 dollars aient été collectés pour le projet. Le Service National de Washington chargé de la construction du Monument, savait qu’il n’avait pas assez d’argent pour achever la structure, mais il comptait sur d’autres dons.
Cependant, six ans plus tard, les fonds se sont épuisés et la construction s’est arrêtée. Après la guerre de Sécession, l’intérêt pour l’achèvement du projet s’est accru et la construction a repris en 1879, cette fois avec du marbre provenant d’une autre carrière.
Le monument a été achevé en 1884 et, à l’époque, il présentait une couleur uniforme de haut en bas. Peu à peu, cependant, le marbre de chaque section s’est altéré différemment, produisant les deux couleurs distinctes que l’on voit aujourd’hui.
Dans notre verset à l’étude, Jésus indique que, Le suivre, c’est comme construire une tour. Avant de commencer la construction, un bâtisseur avisé prendra en compte le coût total et s’assurera qu’il dispose des fonds suffisants pour achever le projet.
Jésus mettait l’accent sur les exigences de la vie de disciple : le renoncement complet de tout ce qui entraverait l’engagement total envers Lui.
Suivre Le Christ, coûte cher ! Nous devons vivre une vie d’abandon, en Lui cédant tout le contrôle. Nous devons placer Jésus au-dessus de tout, y compris de notre famille, de nos amis et de nos biens.
Les récompenses d’une vie chrétienne victorieuse sont certainement plus importantes que les sacrifices; mais si nous n’avons pas envisagé le coût à l’avance, il se peut que nous ne soyons pas prêts à achever notre “structure” spirituelle.
Il pourrait en résulter une perte éternelle !
Avez-vous évalué le coût d’une véritable vie de disciple ? Êtes-vous pleinement engagé envers le Seigneur aujourd’hui ? Si c’est le cas, Il vous aidera à atteindre le but éternel.
CONTEXTE
Dans le texte d’aujourd’hui, Jésus enseigne à ceux qui L’entourent, la véritable humilité, l’appel de l’Évangile et le coût de la vie de disciple.
Le chapitre 14 commence par un repas pris par Jésus le jour du sabbat dans la maison d’un des chefs des pharisiens.
Lorsque le texte dit que les pharisiens « l’observaient », le grec original indique une intention malveillante.
Les Pharisiens essayaient de trouver quelque chose à reprocher à Jésus et, feignant l’amitié, l’avaient probablement invité à dîner avec eux dans ce but précis. Lorsqu’un homme atteint d’hydropisie s’approcha de Lui, Jésus leur demanda s’il est permis de guérir le jour du sabbat.
Les Pharisiens se sont tus, sachant qu’ils ne peuvent répondre par l’affirmative, s’ils veulent l’accuser de violer le sabbat.
Jésus accomplit le miracle, et ils durent à nouveau se taire; cette fois parce qu’Il avait fourni une raison contre laquelle ils ne pouvaient pas argumenter.
Dans les versets 8 à 11, Jésus raconte une parabole sur l’humilité aux convives et, ce faisant, les réprimande pour le comportement qu’Il vient d’observer.
Aux versets 12-14, Il dit que les hommes devraient inviter à dîner les pauvres et les estropiés, plutôt que leurs amis.
Jésus n’interdisait pas d’inviter des amis, mais Il dénonçait la pratique consistant à accueillir d’autres personnes pour des raisons d’orgueil ou dans l’espoir d’obtenir quelque chose en retour.
Aux versets 15-24, nous lisons la parabole de la grande cène, qui a un sens à la fois prophétique et spirituel. Sur le plan prophétique, elle fait référence à l’offre de l’Évangile aux Juifs et, après leur rejet, aux païens.
Sur le plan spirituel, cette parabole est un avertissement pour les hommes de toutes les générations. Ceux qui ont refusé l’appel initial à la fête, ont trouvé des excuses pour se livrer à des activités qui, en soi, n’étaient pas mauvaises. Le problème, c’est qu’ils ont permis à ces activités de prendre le pas sur l’appel de Dieu.
Cette parabole nous rappelle qu’il faut mettre et garder Dieu en première place, et étendre le message de l’Évangile à tous, même à ceux qui semblent peu susceptibles de le recevoir.
Dans les versets 25 à 35, Jésus n’était plus dans la maison du pharisien, mais Il s’adressa à “une grande foule “. Il a profité de cette occasion pour enseigner ce qu’implique le fait d’être un vrai disciple.
Le mot: « haïr », au verset 26, ne signifie pas qu’il faut mépriser sa famille et ses amis; mais qu’un disciple doit aimer Jésus plus que sa famille et ses amis.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1.Quel verset, de la parabole dans la maison de l’un des chefs des pharisiens, explique le point de vue de Jésus ?
2.Pourquoi Jésus a-t-Il demandé à Ses disciples de “haïr” leur famille et leurs amis ?
3. Quels sont les moyens de s’assurer que rien dans notre vie ne passe avant Dieu ?
CONCLUSION
Le prix à payer pour être disciple de Jésus est grand, mais les récompenses sont bien plus grandes.