DÉVOTION DU 10 DECEMBRE 2022 Lecture biblique : Marc 10 :1-12

DÉVOTION DU 10 DECEMBRE 2022 Lecture biblique : Marc 10 :1-12

décembre 10, 2022

Lecture biblique : Marc 10 :1-12

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair.» (Marc 10 : 7-8)

Mes parents ont été mariés pendant vingt-sept ans avant le décès de mon père, causé par un cancer.

Quelque temps après son décès, j’ai réfléchi à toutes les anecdotes que ma mère m’avait racontées sur leur mariage et sur les raisons de sa réussite.

De nombreuses histoires soulignaient comment, pendant les premières années de leur mariage, ils avaient appris à communiquer efficacement.

Très tôt, ils ont relevé le défi de construire leur propre maison et de ne pas s’endetter. Le travail d’équipe était également nécessaire pour réussir à élever les enfants.

Je me souviens que ma sœur et moi étions parfois emmenés chez notre grand-mère pour passer une soirée, afin que mes parents puissent s’assurer qu’il y ait un peu du romantisme dans leur mariage, bien qu’ils aient des enfants.

Tous ces récits étaient des actions positives, dont je me rends compte maintenant, qu’elles ont aidé le mariage de mes parents à durer.

Pourtant, un autre événement se démarque de tous les autres. Ma mère a pris soin de mon père à la maison pendant les derniers mois de sa vie. À ce moment-là, mon père était dans un lit d’hôpital et passait beaucoup de temps à dormir.

Un jour, alors que je lui rendais visite, ma mère m’a dit que chaque soir, au moment d’aller se coucher, elle allait dans la chambre à coucher et abaissait le lit d’hôpital de mon père, au même niveau que son propre lit, qui avait été récemment déplacé dans sa chambre.

Elle mettait ensuite les deux lits ensemble et abaissait la balustrade du lit d’hôpital de mon père. Cette routine s’est répétée jusqu’à la nuit où mon père est mort. Ce n’était pas la relation romantique et amoureuse ou la passion des jeunes mariés, car le cancer les avait privés de tout cela.

Il n’y avait plus beaucoup de communication verbale à cause de la nature de la maladie qui consumait mon père. Mais il y avait quelque chose, qui n’avait pas été vu ou remarqué au début, au-delà de tout cela.

Un lien étonnant s’était formé grâce à l’engagement qu’ils avaient pris le jour de leur mariage et pendant les presque dix mille jours qui ont suivi. Tout comme Jésus l’a dit : « les deux deviendront une seule chair », mes parents n’ont fait qu’un, et ils ont continué à entretenir ce lien jusqu’à la fin.

Leur engagement initial est devenu un engagement permanent. Quelques années après le décès de mon père, ma femme et moi sommes remémorés l’engagement et l’investissement que nos deux parents avaient faits pour assurer la pérennité de leur mariage.

Nous nous réjouissons des exemples qui ont été vécus devant nous. Nous continuons à nous réjouir que Dieu soit encore capable de faire de “deux”, “un”, dans un monde qui, chaque jour, semble accorder de moins en moins de valeur à un tel engagement.

Si vous êtes marié, prenez l’engagement que, par la grâce et la puissance de Dieu, vous serez “une seule chair”. Continuez ensuite, chaque jour, à préserver et à protéger ce lien.

 

 

CONTEXTE

 

Le chapitre 10 de Marc commence avec Jésus quittant Capernaüm en Galilée et se dirigeant vers Jérusalem en Judée.

Tandis que d’autres auteurs d’évangiles ont mentionné plusieurs voyages vers le sud, Marc n’a mentionné que celui-ci, après le premier voyage vers le sud pour le baptême de Jésus par Jean-Baptiste.

Son itinéraire passait par la région de la Transjordanie, à l’est de Jérusalem, qui était sous la domination d’Hérode Antipas.

Une explication partielle de la raison pour laquelle les Pharisiens ont interrogé Jésus sur le divorce pourrait être le fait que Jean Baptiste a parlé avec audace, avant sa propre exécution, du mariage adultère d’Hérode avec la femme de son frère Philippe, Hérodias ( Marc 6:14-29).

Lorsque les Pharisiens ont soulevé la question, ils essayaient de piéger Jésus devant le congrès des sanhédrins et, d’une certaine manière, le discréditer ou détruire Son influence.

À l’époque de Jésus, il existait deux points de vue contradictoires sur le divorce, fondés sur les deux interprétations rabbiniques dominantes de Deutéronome 24:1-4.

Ces points de vue portaient le nom des chefs des deux écoles rabbiniques qui les défendaient. Rabbi Hillel était plutôt indulgent, autorisant le divorce pour pratiquement toutes les raisons.

Le rabbin Shimmaï était plus strict et enseignait que l’expression: « une certaine souillure », qui justifiait le divorce, ne concernait que le péché pré-marital. Parce que Jésus a été interrogé, Il a eu l’occasion de sanctionner l’une ou l’autre de ces deux opinions.

Au lieu de cela, Il s’est concentré sur le caractère permanent du mariage, notant que le remariage après le divorce est un adultère.

Jésus a fait appel à une autorité supérieure à celle du législateur Moïse ; Il a fait appel au Dieu de la création et à Son dessein original pour le mariage, le rétablissant sur l’exception faite par Moïse.

Les versets 1 à 12 concernent le caractère permanent du mariage, et peuvent être résumés par la phrase: « et les deux deviendront une seule chair. »

Pour simplement l’expliquer, le principe du mariage peut être exprimé par le fait que: deux (un homme et une femme), deviennent un.

Tandis que la question des Pharisiens portait sur le divorce, la réponse de Jésus concerne le caractère permanent du mariage.

Les Pharisiens ont cherché à tenter Jésus, mais Il en a profité pour enseigner la vérité selon laquelle les mariages doivent être préservés, gardés et chéris.

 

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. Comment les Pharisiens ont-ils tenté ou essayé de piéger Jésus ?

 

2. A votre avis, pourquoi Jésus a-t-Il utilisé l’exemple de la Création pour répondre à la question des Pharisiens ?

 

3. Quels sont les moyens pratiques de mettre en valeur et de promouvoir le caractère permanent du mariage dans nos foyers, nos écoles, nos églises et nos lieux de travail ?

 

 

 

CONCLUSION

 

On dit que le mariage est comme un triangle, avec Dieu au sommet, et le mari et la femme à chacun des autres angles. Lorsque le mari et la femme se rapprochent de Dieu, ils se rapprochent automatiquement l’un de l’autre.