DÉVOTION DU 10 AOUT 2024 Références bibliques : Zacharie 3 : 1 – 10 ; 4 : 1 – 14.
Références bibliques : Zacharie 3 : 1 – 10 ; 4 : 1 – 14.
« Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l’ange. L’ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : Otez-lui les vêtements sales ! Puis il dit à Josué : Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. » (Zacharie 3 : 3 – 4)
L‘expression « vêtements sales » dans les versets d’aujourd’hui me fait penser à deux images, l’une humoristique et l’autre inspirante.
L’image humoristique est une photo rapide que j’ai prise il y a des années de notre fils et de notre fille en bas âge dans des vêtements que l’on pourrait vraiment qualifier de sales. Ils jouaient dans la cour et avaient réussi à ouvrir le tuyau d’arrosage. Un parterre de fleurs fraîchement bêché semblait être un endroit idéal pour mélanger la terre et l’eau… et vous pouvez deviner le reste ! Lorsque j’ai découvert ce qui provoquait ces joyeux éclats de rire, ils étaient complètement couverts de boue.
L’image inspirante qui me vient à l’esprit est le visage de Sally Barrett, ma maîtresse d’école du dimanche lorsque j’étais en 4ème. Elle témoignait souvent de l’époque où elle était jeune mère, où elle se voyait vêtue de « vêtements sales ». Le mari de Sally venait d’être sauvé et elle se sentait profondément condamnée par le changement qui s’opérait en lui. Ceux qui la connaissait à l’époque auraient pu la considérer comme une femme « bien ». Elle avait rejoint l’église du quartier et accepté Christ, mais en observant la vie de son mari après qu’il avait été sauvé, elle s’était rendue compte qu’elle n’avait pas la même paix qui brillait sur le visage de son mari.
Elle se souvient : « Dans mon entêtement, je lui ai dit : Tu fais ton chemin et je ferai le mien . Mais Dieu ne m’a pas laissée dans cet état. Il a commencé à me montrer ce qu’il y avait dans mon cœur, de l’amertume, de l’orgueil, de la suffisance.
Quelques nuits plus tard, j’étais dans la roseraie en train de tailler. En coupant les fleurs qui tombaient, j’avais l’impression de couper des choses dans ma vie. Je disais au Seigneur : « Je ne veux plus de cela dans ma vie. Si Tu fais de moi une Chrétienne comme mon mari, je ne ferai plus cela ».
Une semaine plus tard, je suis allée à l’église avec mon mari. Le Seigneur m’a fait voir que toute ma suffisance était comme des haillons sales à Ses yeux. J’ai vu toutes les critiques, la haine et le péché qui m’habitaient, et je me suis demandée comment Dieu pouvait m’aimer. Mais il m’a aimée !
Alors que je priais cette nuit-là, Dieu a mis une paix merveilleuse dans mon cœur. Il a enlevé la condamnation et l’amour pour des choses dont je pensais ne pas pouvoir me passer. Mon cœur a été rempli de quelque chose de bien plus doux que tout ce que j’avais jamais connu. »
À partir de ce jour, Sally a vécu avec de la gratitude dans son cœur pour l’incroyable changement que Dieu a opéré dans sa vie. En témoigne le fait que, quelques années seulement après mon passage dans sa classe, elle et son mari sont partis en mission en Corée du Sud, où ils ont servi pendant plus de vingt ans.
Dans les versets sélectionnés aujourd’hui, Josué, en tant que souverain sacrificateur de Juda, représentait le peuple d’Israël. Les vêtements sales dont il était revêtu symbolisaient les péchés dans lesquels ils étaient embourbés : leur désobéissance, leur négligence de la vraie adoration et leur apathie à l’égard des messages des prophètes de Dieu.
Mais le Dieu qui voit tout est miséricordieux et bienveillant. L’ange du Seigneur a ordonné que les vêtements sales de Josué soient enlevés et a déclaré : « Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. »
Satan dénigre souvent l’amour et le pardon extraordinaires de notre Seigneur, et dit fréquemment aux pécheurs : « Tu es allé trop loin ; Dieu n’entendra pas tes prières » ou « Dieu ne te pardonnera jamais. Regarde ce que tu as fait ! »
Ce n’est pas vrai, et la vision de Zacharie le prouve. Dieu est tout à fait disposé à enlever les « vêtements sales » du péché et à revêtir les individus repentants de Sa justice.
Les vêtements tachés de boue de mes enfants étaient indéniablement sales ; tous deux avaient désespérément besoin d’un bain immédiat et d’un « changement de vêtements ». La saleté du péché, bien que parfois invisible, est tout aussi réelle que la saleté physique et ne peut être enlevée par des efforts humains. Seul Dieu peut enlever la tache et la contamination de l’injustice dans le cœur. Dans le texte d’aujourd’hui, Dieu était prêt à pardonner et à restaurer Israël, rendant ce peuple pécheur apte à apparaître dans la présence de Dieu et à jouir de Ses bénédictions.
Le même pardon gratuit et gracieux et la même élimination des péchés sont disponibles aujourd’hui pour tous ceux qui confessent leurs péchés à Dieu et se tournent vers Lui pour être délivrés et purifiés.
CONTEXTE
Le texte d’aujourd’hui couvre la quatrième et la cinquième des huit visions qui ont été données à Zacharie, toutes délivrées au prophète en une seule nuit. Au chapitre 3, la quatrième vision concerne la purification de Josué, le souverain sacrificateur, comme une image de Dieu traitant de la condition morale du peuple de Juda. La cinquième vision, décrite au chapitre 4, est celle d’un chandelier d’or et de deux oliviers, représentant Josué, le souverain sacrificateur, et Zorobabel, le chef civil de la communauté juive.
La quatrième vision de Zacharie est décrite dans les versets 1 à 5 du chapitre 3. Josué, le souverain sacrificateur, se tenait devant « l’ange de l’Éternel ». Le lieu de la vision n’est pas précisé. Cependant, l’expression « debout devant » est donnée dans un sens judiciaire et peut indiquer que Josué, en tant que représentant du peuple, était accusé et se tenait debout pour le jugement. L’adversaire, Satan, était à côtés pour « l’accuser » (ou l’attaquer). Parce que l’Éternel avait choisi Jérusalem, Il interrompit les accusations de Satan et déclara que la ville qu’Il avait choisie était « un tison arraché du feu », ce qui signifie qu’elle avait été miraculeusement arrachée ou délivrée avant de n’être complètement détruite.
Josué était revêtu de vêtements sales, ce qui indique que Juda et les sacrificateurs avaient péché. L’ange de l’Éternel a ordonné que ces vêtements soient enlevés, ce qui indique une purification morale. Au verset 5, Zacharie suggère qu’un « turban pur » soit placé sur la tête de Josué. Il s’agit de la coiffe portée par le souverain sacrificateur, avec une plaque d’or sur le devant portant l’inscription « SAINTETÉ À L’ÉTERNEL » (voir Exode 28 : 36-38).
Après que Josué a été purifié et rétabli dans ses fonctions, l’ange de l’Éternel lui a donné une commission aux versets 6 et 7), définissant essentiellement les devoirs du souverain sacrificateur. Il a promis que si Josué « marche dans mes voies » (suit l’Éternel dans l’obéissance) et « observe mes ordres » (accomplit ses devoirs sacerdotaux conformément aux instructions qui lui ont été données), il serait autorisé à « [juger] ma maison ». Il aurait également un accès libre à Dieu, comme « ceux qui sont ici » (les êtres angéliques en présence de Dieu).
Aux versets 8 à 10, l’Éternel des armées fait une promesse messianique. Le souverain sacrificateur et ses compagnons sacrificateurs étaient un signe des choses à venir, les ancêtres de ceux qui verraient le Messie promis, « mon serviteur, le germe ». Cette phrase identifie le Messie à venir comme étant à la fois sacrificateur et roi (un descendant de David). Les spécialistes de la Bible ont des interprétations diverses concernant la pierre dont il est question au verset 9, mais il est probable qu’elle symbolise le Messie.
Dans sa cinquième vision, décrite au chapitre 4, dans les versets 1 à 6, Zacharie voit un chandelier d’or à sept branches, une ménorah en hébreu, symbolisant la Présence Divine dans la communauté, veillant toujours sur Son peuple. De chaque côté du chandelier se trouvaient des oliviers. Le prophète demanda ce que c’était.
Une explication et un encouragement sont offerts dans les versets 6 à 10 à Zorobabel, le gouverneur de Juda qui avait reçu la responsabilité de reconstruire le Temple. Sa tâche ne serait pas accomplie par la « puissance » (qui désigne l’effort d’une force humaine telle qu’une armée), ni par la « force » (qui désigne la force individuelle), mais par l’Esprit de Dieu.
Alors que la tâche de reconstruction semblait être une montagne, grâce à l’Esprit de Dieu, tous les obstacles seraient aplanis comme une plaine. Finalement, ceux qui « méprisaient le jour des faibles », qui étaient déçus par l’apparence du Temple en le comparant au Temple de Salomon (voir Aggée 2 : 3 et Esdras 3 : 12), se réjouiraient lorsqu’ils verraient le niveau dans la main de Zorobabel alors qu’il mettait en place la pierre angulaire du Temple.
Dans les versets 11 à 14, Zacharie s’interroge à nouveau sur la signification des oliviers de sa vision. Bien que les spécialistes de la Bible identifient « les deux oints » de diverses manières, le contexte suggère qu’il s’agit de Josué et de Zorobabel, les chefs religieux et civils divinement désignés de la communauté post-exilique. Ils se tenaient en présence du Seigneur et c’est à travers eux que l’Esprit de Dieu (souvent représenté dans les Écritures par de l’huile) devait agir.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Dans Zacharie 3 : 8, qui le Seigneur des armées a-t-Il dit qu’Il ferait venir ?
2. Un être divin appelé « l’ange qui parlait avec moi » (voir Zacharie 4 : 4) était présent dans de nombreuses visions de Zacharie. Pourquoi pensez-vous que cet ange est apparu si souvent ?
3. Le mot « résister » dans le premier verset de notre texte signifie « accuser ». Quels sont les moyens de surmonter les accusations de notre adversaire spirituel ?
CONCLUSION
La volonté de Dieu d’enlever les vêtements sales du péché de Josué (qui représentait tout le peuple d’Israël) est une image de Sa volonté de pardonner et de restaurer tous ceux qui viennent à Lui avec une repentance sincère.