DEVOTION 2021 DU 9 JANVIER Nombres 32: 1-42
Lecture biblique : Nombres 32: 1-42
«Moïse répondit aux fils de Gad et aux fils de Ruben: Vos frères iront-ils à la guerre, et vous, resterez-vous ici? Pourquoi voulez-vous décourager les enfants d’Israël de passer dans le pays que l’Éternel leur donne?»
(Nombres 32: 6-7)
Il y’a parfois des malentendus. Il y a quelques années, j’ai appris par des rumeurs que quelqu’un était en colère contre moi pour quelque chose que j’avais dit.
Au début, je ne me souvenais pas avoir dit quoi que ce soit qui aurait pu être mal interprété.
Puis ça m’est venu à l’idée. J’ai su qu’un certain commentaire aurait pu être mal interprété et j’ai réalisé que l’individu avait probablement mal compris mon intention.
À partir de là, il était facile de régler le problème; et nous étions à nouveau redevenus des amis.
Pourtant, que se passerait-il si je n’avais pas entendu, d’une manière indirecte, parler de ce problème?
Peut-être que le malentendu aurait continué à déranger l’autre personne pendant longtemps.
Le diable a l’intention de semer le trouble au sein de la famille de Dieu. Il est de notre devoir de ne pas le laisser faire.
Une bonne première étape serait de se souvenir du principe du droit américain: une personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie.
Parfois, il est facile de renverser la situation et de supposer que quelqu’un est coupable jusqu’à ce que son innocence soit prouvée!
Si vous avez des raisons de croire qu’il y a des problèmes entre vous et un frère ou une sœur, allez vite vers eux et réglez-le.
Dans la grande majorité des cas, vous constaterez qu’il n’y a jamais eu de problème; mais même s’il y en a, avec de la bonne volonté des deux côtés, il peut être réglé.
Dans le texte d’aujourd’hui, les tribus de Gad, de Ruben et la demie tribu de Manassé sont venues à Moïse pour demander qu’on leur donne, comme leur portion de territoire dans la Terre Promise, les terres à bétail à l’est du Jourdain (appelé de nos jour le pays de la Jordanie).
Moïse s’était à tort fâché à la conclusion qu’ils faisaient cela pour éviter d’aider leurs compatriotes israélites à conquérir les peuples à l’ouest du Jourdain, où le corps principal des Israélites devait habiter.
Peut-être que Moïse avait vu tant de choses négatives de la part des enfants d’Israël pendant leurs quarante ans dans le désert qu’il s’attendait toujours au pire!
Dans ce cas, cependant, les intentions du peuple étaient pures. Ils étaient parfaitement disposés à faire leur part dans la conquête de Canaan. Ils voulaient juste se retrouver dans l’est du pays.
Quand Moïse a enfin compris cela, il s’est rendu compte que c’était une demande raisonnable et l’a accordée.
En traitant avec les autres, il est sage de découvrir tous les faits avant de se décider ou d’arriver à une conclusion.
Si nous évitons de porter des jugements basés sur ce que nous supposons être le motif, nous pouvons éviter de nombreux problèmes!
Contexte
Le patriarche Jacob, dont Dieu a changé plus tard le nom en Israël, avait en tout douze fils.
Au cours des années qui ont précédé la leçon d’aujourd’hui, la progéniture de ces fils s’était multipliée au point qu’ils comptaient maintenant peut-être trois millions de personnes.
Pendant cette période, le peuple a conservé l’identité de ses pères fondateurs.
En raison du rôle de Joseph dans la préservation de la vie des enfants d’Israël, il a obtenu deux parts au lieu d’une dans l’avenir d’Israël, et ses deux fils: Éphraïm et Manassé, ont obtenu le même statut que les onze autres fils d’Israël.
Cela aurait abouti à une division en treize parties de la nouvelle terre, mais Dieu avait choisi la tribu de Lévi pour un rôle spécial en tant que des sacrificateurs et assistants pour l’adoration de Dieu.
Contrairement aux douze autres tribus, par conséquent, les Lévites n’ont pas reçu un lot de terre spécifique à Canaan, mais devaient plutôt être répartis dans tout Israël, vivant dans et près des différentes villes.
Enfin, les fils de Manassé s’étaient divisés en deux groupes: un groupe optant pour la terre orientale décrite ci-dessus, et l’autre pour une partie dans la zone principale à l’ouest: d’où les deux «demi» tribus de Manassé.
Regarder de plus près
De quoi Moïse avait-il initialement accusé les tribus de Gad et de Ruben de vouloir faire?
Comment Moïse aurait-il pu gérer la discussion de manière plus amicale?
En cas de malentendus ou de divergences, quelles mesures devons-nous prendre pour résoudre le problème?
Conclusion
«Voici, oh! qu’il est agréable, qu’il est doux Pour des frères de demeurer ensemble!» (Psaumes 133: 1).
Faites tout ce que vous pouvez pour réaliser et maintenir l’unité avec vos frères et sœurs en Christ!