DÉVOTION DU 6 JANVIER 2021 Nombres 28: 1-31.
Lecture biblique: Nombres 28: 1-31.
«L’Éternel parla à Moïse, et dit: Donne cet ordre aux enfants d’Israël, et dis-leur: Vous aurez soin de me présenter, au temps fixé, mon offrande, l’aliment de mes sacrifices consumés par le feu, et qui me sont d’une agréable odeur.» (Nombres 28: 1-2)
J‘aime cuisiner. Une fois, j’étais passé de l’étape de cuisson de toutes sortes de pains, à celle de cuisson de petits pains sucrés.
Imaginez mon chagrin un jour où, en goûtant un beau lot de brioches au caramel et à la cannelle encore fraîchement sorties du four, nous les avons trouvées absolument fades.
Après un examen attentif, j’ai constaté que j’avais en quelque sorte omis le sel.
Étrange que l’omission de seulement deux cuillères à café de sel dans un grand lot de pâte, ait eu un effet si dévastateur.
Nous sommes même allés jusqu’à essayer de saupoudrer les petits pains d’un peu de sel. Pas toujours un bon goût! C’était trop tard. Si je me souviens bien, ce lot a été mis à la poubelle.
Qu’est-ce que cela a à voir avec Nombres 28?
Fondamentalement, si nous voulons plaire à Dieu et obtenir Sa bénédiction sur nos vies, nous devons suivre Ses instructions avec précision.
À l’époque de l’Ancien Testament, Dieu fixait les sacrifices requis pour les diverses occasions: tous les jours, le sabbat, une fois par mois et pour les diverses fêtes religieuses.
Pour un sacrificateur familier avec ces exigences, aucune de celles-ci n’aurait dû s’avérer difficile.
Dieu serait mécontent si le sacrificateur choisissait de s’écarter de Son plan, peut-être en utilisant trois dixièmes de farine au lieu de deux, ou un tiers d’un hin d’huile au lieu d’un quatrième.
L’obéissance au commandement de Dieu était en fait plus importante pour lui que le sacrifice lui-même. «Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers.» (1 Samuel 15:22).
Aujourd’hui, on ne s’attend plus à ce que nous offrions des sacrifices consumés par le feu au Seigneur.
Nous sommes sauvés par la foi en la disposition expiatoire de Jésus-Christ.
Cependant, certaines personnes prennent cela hors de son contexte, en supposant qu’après le salut, un chrétien peut se permettre presque tout et rester sauvé. Pas ainsi, selon la Parole de Dieu.
En tant que chrétiens, nous devons marcher prudemment devant le Seigneur, en suivant Sa volonté pour nos vies, lorsqu’Il nous révèle cela.
Nous ne faisons pas cela dans un esprit de peur et de servitude. C’est plutôt notre joie de marcher comme le Seigneur veut que nous marchions.
Nous avons au moins saisi dans une certaine mesure l’injonction de Romains 12: 1, qui dit: « Offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.»
Contexte
Un sacrifice «de viande» n’était pas forcément un sacrifice animal.
Par exemple, Nombres 28:12 dit: «comme offrande pour chaque taureau, trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile».
Ailleurs dans l’Ancien Testament, nous trouvons également une offrande d’animal pour signifier l’offrande de fleur de farine.
Dans ce chapitre, Dieu a révélé Ses exigences pour diverses offrandes sacrificielles: celles qui étaient offertes quotidiennement, le jour du sabbat, tous les mois, et pour les fêtes religieuses de la «Fête des pains sans levain» et de la «Fête des prémices».
Les Écritures n’expliquent pas pourquoi Dieu a choisi les différentes quantités et types d’animaux et d’autres composants pour les divers sacrifices.
Nous savons, cependant, que les sacrifices de sang étaient un moyen temporaire d’expiation pour le péché du peuple jusqu’au jour où Jésus mourrait sur la croix, offrant le sacrifice ultime pour le péché.
En plus de l’expiation du péché, les sacrifices étaient un moyen pour les gens de montrer leur amour, leur respect et leur besoin du Dieu du Ciel.
Tant que les gens continueraient à offrir ces sacrifices dans une attitude de service volontaire et de reconnaissance, Dieu continuerait à les bénir.
Regarder de plus près
Quand et comment la fête de la Pâque devait-elle être célébrée?
Les versets de réflexion décrivent un sacrifice correctement offert d’une «agréable odeur» à Dieu. Que pensez-vous que cela signifie?
Dans l’Ancien Testament, les objets sacrifiés étaient d’abord tués puis brûlés par le feu.
Aujourd’hui, cependant, nous sommes chargés de présenter notre corps comme un «sacrifice vivant».
Qu’est-ce que cela signifie dans notre vie quotidienne?
Conclusion
Dieu veut une relation personnelle étroite avec Ses enfants sur terre.
C’est pourquoi Il avait créé l’humanité à la première place.
Pour atteindre cette marche rapprochée, nous devons Lui sacrifier, volontairement et complètement, notre volonté.
Faisons-le aujourd’hui!