DÉVOTION 2021 DU 5 MARS Matthieu 10:16-42; 11: 1

Lectures bibliques : Matthieu 10:16-42; 11: 1
«Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi.» (Matthieu 10:37)

Un genévrier (arbuste à feuilles piquantes et à baies violettes) touffu et aux branches épineuses tenait quelques lumières de cire et des chaînes de papier faites maison sur ses branches.

Les yeux brillants avec de grands sourires, nous, les enfants, plaçons nos chaussettes fraîchement lavées sous l’arbre.

Noël était presque là, juste quelques heures d’excitation avant le grand jour! Puis, comme par le passé, maman commence à éternuer et l’éruption rouge familière apparaît.

Pourquoi devait-elle toujours tomber malade à Noël? Il a fallu des années avant que je réalise que maman endurait la misère annuelle pour que ses enfants puissent avoir un sapin de Noël, source de sa réaction allergique.

Un genévrier était le seul arbre que notre famille pouvait se permettre d’avoir; c’était gratuit, car nous pouvions en couper un dans un pâturage voisin.

De toute évidence, faire ce sacrifice des Fêtes a démontré l’amour de ma mère pour ses enfants.

À la lumière de notre verset de réflexion, cela signifiait-il qu’elle n’était pas «digne» d’être disciple de Jésus ?

Puisque notre mère nous aimait tellement, ne devrions-nous pas, en tant que ses enfants, lui rendre cet amour de toutes nos forces? Cela ne nous rendrait-il pas indignes d’être disciples de Jésus?

Pendant plusieurs années, de telles pensées m’ont laissé perplexe.

Quand je suis devenu un peu plus mûr spirituellement, j’ai réalisé que la clé de ce verset est trois mots: «plus que moi».

Cette phrase est utilisée deux fois, se référant à la fois aux parents et aux enfants. Le Seigneur mérite notre premier amour. Parce que Dieu a envoyé Son Fils, Jésus-Christ, pour mourir, afin que nous puissions être pardonnés de nos péchés.

Par conséquent, le Seigneur mérite notre amour, notre adoration et notre obéissance. Lui plaire doit être plus important pour nous que plaire à nos parents ou à nos enfants. Nous ne devons pas aimer notre famille, ni personne, au point de compromettre les valeurs que Dieu a mises dans nos vies.

Donner au Seigneur la première place dans nos cœurs nous apportera des avantages. Lorsque nous aimons le Seigneur de cette manière, Il peut nous montrer comment mieux aimer notre famille.

Si l’amour du Christ est suprême dans nos cœurs, il a un effet rayonnant. Son amour coulera de nous vers les autres, peut-être même de manière sacrificielle, comme l’a fait l’amour de ma mère.

Assurez-vous que le Seigneur est votre premier amour aujourd’hui, puis laissez Son amour réchauffer votre maison et ceux qui vous entourent.

Contexte

La persécution du peuple de Dieu n’était pas une chose nouvelle dans la Bible. Dans cette leçon, Jésus a dit à Ses disciples qu’ils devaient s’attendre à la persécution à venir.

Parallèlement à cet avertissement, Il a consacré autant de temps à leur promettre l’attention et la vigilance de Dieu.

Jésus a comparé l’envoi de Ses disciples choisis à l’envoi de «brebis parmi les loups», et Il leur a ordonné d’être «donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.»

Les colombes sont mentionnées plus souvent que tout autre oiseau dans la Bible. Une longue liste de leurs caractéristiques peut être compilée à partir de références bibliques, et les ornithologistes conviendraient que ces traits se trouvent encore dans cette espèce d’oiseaux aujourd’hui.

Ces traits incluent leur timidité lorsqu’elles sont attaquées et leur manque de légitime défense; c’était sans aucun doute les traits que Jésus encourageait chez Ses disciples.

D’un autre côté, à l’époque de Jésus, les serpents étaient considérés comme des animaux prudents. Le Seigneur a fait savoir à Ses disciples que la prudence serait nécessaire pour faire face à la persécution, et ils ne devaient pas non plus se venger ni user de représailles.

Quand Jésus a dit: «ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz», Il faisait référence à une situation de crise.

Il ne voulait pas dire que les chrétiens ne devraient pas étudier Sa Parole, mais plutôt qu’ils ne devraient pas s’inquiéter face à leurs adversaires.

Si l’étude de la Bible et la prière avaient été faites, ils pourraient faire confiance au Saint-Esprit pour parler à travers eux.

Jésus a fait référence à Béelzébul, qui était considéré comme le prince des démons. Parfois, Jésus a été accusé d’utiliser le pouvoir de Béelzébul pour accomplir Ses miracles.

Si cette accusation était faite contre Jésus Lui-même, Ses disciples devaient s’attendre à des actes d’accusation similaires.

Le Seigneur a appelé à une confession de foi claire; être secrètement un disciple de Jésus n’était pas une option.

Ses disciples devaient Lui témoigner publiquement leur allégeance et Lui faire confiance pour les aider à en supporter les conséquences qui suivraient sans tarder.

Il a promis que le Père, qui a compté les moineaux, serait certainement avec eux en cas de besoin.

À la fin de cette section, le Seigneur a indiqué que même un service apparemment insignifiant serait remarqué et récompensé s’il était fait avec une bonne intention .

Regarder de plus près

Citez au moins trois versets de notre texte qui indiquent que suivre Jésus ne sera pas facile.

Le martyre missionnaire de l’opération d’évangélisation Auca, Jim Elliot, a une fois dit: «Ce n’est pas un fou qui donne ce qu’il ne peut pas garder pour avoir ce qu’il ne peut pas perdre.»

Quels versets de notre texte expriment cette même pensée? Que pourrions-nous être appelés à donner à Dieu aujourd’hui?

Que pouvons-nous faire pour renforcer notre détermination lorsque nous sommes confrontés à la persécution?

Conclusion
Jésus veut être le Seigneur de nos vies chaque jour. Mettons-nous au défi aujourd’hui d’être certains que nous Lui avons donné la première place dans chaque détail et situation.