DÉVOTION 2021 Du 4 MAI Philippiens 1: 12-30

J’avais connu Joe par mes précédentes missions à l’hôpital.
Il souffrait d’une maladie évolutive potentiellement mortelle: la fibrose kystique pulmonaire.

Souvent, nos discussions se terminaient lorsque Joe parlait de sa foi d’enfance. Il disait: «Quand j’aurai la force, je retournerai à l’église pour être sauvé.»

Je lui rappelais gentiment qu’il n’avait pas à attendre de retourner à l’église pour être sauvé, mais qu’il pouvait prier et être sauvé pendant qu’il était encore à l’hôpital.

Un soir, il avait appelé le prêtre du service et les aumôniers trois fois au cours de mon temps de travail de huit heures. Il était extrêmement essoufflé et son niveau d’anxiété était élevé. Enfin, il avait demandé qu’un conseiller soit appelé pour lui parler.

En entrant dans la pièce, j’avais dit: «Joe, vous pouvez parler à tous les conseillers du monde, mais cela ne vous sauvera pas. Ce que vous devez faire, c’est demander à Jésus de vous pardonner vos péchés, puis le demander de tout votre cœur.

Je lui avais demandé s’il croyait que Jésus pourrait le sauver? Il avait répondu oui; puis soudain il s’assit et balança ses pieds sur le côté du lit. Il était excité et avait dit: «C’est fait! Jésus vient de me sauver! »

Ses parents étaient à son chevet avec des larmes coulant sur leurs joues. J’avais tranquillement quitté la pièce.

Trente minutes plus tard, l’infirmière m’avait appelé pour me dire que Joe était décédé. Elle avait ajouté : «Les trente dernières minutes de sa vie, Joe était si apaisé que je ne l’avais jamais vu aussi calme.»

Quelle joie cela m’avait apporté au cœur d’entendre que Joe avait réclamé le salut! La mort était un gain pour Joe, car il était entré en présence de son Sauveur.

Dans ces derniers moments de sa vie, le salut avait fait toute la différence. Il avait trouvé la joie qui vient de connaître personnellement Jésus, et le ciel était sa destination finale.

Comme Paul, les croyants peuvent avoir du contentement, de la sérénité et de la paix, quoi qu’il arrive.

Lorsque nous faisons la paix avec Dieu, nous pouvons dire avec Paul: «car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain.»

Contexte

Pendant que Paul était en visite à Jérusalem, certains Juifs l’ont fait arrêter parce qu’il prêchait l’Évangile.
Des soldats l’ont escorté à Rome, où il a été assigné à résidence en attendant son procès.

À l’époque, les autorités romaines ne considéraient pas «la proclamation d’Évangile » comme une accusation sérieuse, d’où son assignation à résidence plutôt qu’une détention en prison.

Paul ne s’est pas plaint de sa situation, mais s’est réjoui parce que son emprisonnement l’a aidé à gagner les âmes des gens à Rome. Quand il a écrit depuis la prison aux Philippiens, son thème pour eux était principalement de la joie, qui dérivait de sa relation avec Jésus.

La foi de Paul était invincible! Il était certain de sa délivrance parce que les Philippiens priaient pour lui, et aussi à cause de la présence de l’Esprit de Dieu avec lui.

Même s’il était exécuté, sa mission serait accomplie et le nom de Jésus serait glorifié! L’abandon de Paul au dessein de Dieu était total: la vie ou la mort ne faisait aucune différence dans son attitude.

Paul, bien que prisonnier, était extrêmement heureux et il avait appelé ses lecteurs à toujours se réjouir en Christ.

Paul les avait également appelés à rester ferme. En ce qui concerne Paul, la vraie joie était présente malgré les circonstances dans lesquelles il se trouvait.

La joie chrétienne est indépendante des conditions extérieures. Il est possible de ressentir de la joie même au milieu de circonstances défavorables, telles que la souffrance et la persécution.

Regarder de plus près

Quelle était l’attitude de Paul au sujet de son emprisonnement? De quelle manière son emprisonnement a-t-il contribué à l’avancement de l’Évangile?

D’après le verset 18, de quoi Paul se réjouit -il ?

À l’exemple de Paul, face à une épreuve dans votre propre vie, de quelles manières pouvez-vous exprimer la joie que Dieu vous a donnée?

Conclusion

Rien ne peut voler notre joie si nous possédons la mentalité: «car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain.»

Cette lettre révèle le message intemporel que la vraie joie ne se trouve que dans une relation personnelle avec Jésus-Christ et dans l’assurance que Dieu est capable de transformer des circonstances défavorables en circonstances favorables pour Sa Gloire.

La joie naît finalement de la communion avec Christ glorifié le ressuscité et le glorifié Christ.