DÉVOTION 2021 DU 3 AVRIL 2021 Matthieu 26 : 31-75
avril 3, 2021
Lecture biblique : Matthieu 26 : 31-75
« Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite: Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. » (Matthieu 26:75)
Avez-vous déjà souhaité pouvoir effacer un incident de votre mémoire, ou au moins avoir la possibilité de le refaire?
Quand j’étais encore un jeune enfant, un jour ma mère me donna de l’argent pour acheter quelques ingrédients dont elle avait besoin pour faire de la pâtisserie. Elle avait fait une longue liste de courses, qu’elle me tendit avec hésitation, et elle me donna l’instruction de ne pas la perdre sur le chemin du magasin.
Des articles inscrits sur cette même liste devaient être achetés plus tard, et non pendant les courses que j’allais faire actuellement. J’étais tout confiant à l’idée d’accomplir ma tâche avec succès. Je me moquais même en disant: «Bien sûr, je vais la perdre! Je vais la perdre! » Eh bien, devinez ce qui s’est passé; je l’ai effectivement perdue.
Oh, quel sentiment me traversait alors que je réalisais cette dure réalité! Je n’oublierai jamais la honte que j’ai ressentie en rentrant chez moi ce jour-là, les mains vides. Désespéré, j’aurais voulu effacer toute cette journée et tout ce que j’avais pu dire à ma mère. J’aurais volontiers supprimé cette journée entière et juste vécu un jour de moins dans ma vie!
Comme Pierre l’a appris à ses dépends, toutes les bonnes intentions du monde ou même la vantardise peuvent s’avérer sans valeur. Que de chagrin a-t-il dû ressentir lorsque le coq chanta, se rendant compte qu’il avait effectivement laissé tomber son Seigneur.
Pierre se souvenait certainement de la façon dont Jésus l’avait instruit avec amour et patience. Comment avait-il pu être si insouciant et négliger l’avertissement si précieux du Seigneur !S’est-il précipité à Gethsémané se jeter sur l’herbe où son Maître avait si récemment prié? Ses larmes se mêlaient-elles aux larmes que son Maître avait versées? Peut-être a-t-il repensé à l’époque où Jésus avait dit: «Veillez et priez.» Comme il pourrait souhaiter avoir donner de l’importance à de telles paroles!
Nous sommes voués à l’échec si nous opérons par nos propres forces. Comme dans les sables mouvants, chaque mouvement ne fait qu’empirer les choses.
Lorsque nous échouons et que nous nous rendons compte de notre propre insuffisance, que devons-nous faire? La réponse est simple: appeler à l’aide notre Père Céleste, comme Pierre l’à certainement fait en versant ses larmes.
Souvent, les gens se concentrent sur les échecs du passé et se demandent où aller à partir de là. Si c’est là que vous vous trouvez aujourd’hui, rappelez-vous que l’histoire de Pierre ne s’est pas terminée par un échec. La nôtre non plus.
Jésus aimait toujours Pierre et Il nous aime aussi. Dans Sa miséricorde et par compassion, Il a restauré Pierre, et Il restaurera quiconque vient à Lui aujourd’hui avec un cœur brisé et contrit.Que c’est merveilleux: Dieu est prêt à pardonner!
Contexte
Les scènes représentées dans le texte d’aujourd’hui sont parmi les plus émouvantes de tout le Nouveau Testament.
Le Mont des Oliviers, où Jésus est allé prier, se compose en fait de trois collines situées à l’est de Jérusalem.La vallée du Kidron (Cédron) , large de 800 mètres, se situe entre le mont des Oliviers et la ville. Le jardin de Gethsémané était un verger d’oliviers sur le versant ouest du mont des Oliviers; le nom Gethsémané signifie presse à olives, un mécanisme similaire à ceux utilisés pour broyer les raisins.
Le chagrin du Christ, alors qu’Il priait dans le jardin, était au-delà de toute compréhension humaine. Il était non seulement confronté à la torture physique et à la mort, mais Il prendrait également le fardeau et la peine de tous les péchés du monde.
Il était conscient de la grande hypocrisie de Ses accusateurs, de la trahison à venir de Son propre disciple, et du fait que Ses plus chers amis et compagnons terrestres L’abandonneraient à l’heure où Il en avait le plus besoin.
Pierre, Jacques et Jean, les trois qui avaient eu le privilège d’être témoins de la gloire de la transfiguration du Christ (Matthieu 17: 1), ont été choisis pour partager Sa grande agonie alors qu’Il priait dans le jardin.
Cependant, probablement en raison de la fatigue émotionnelle et de l’épuisement physique, ou simplement en ne ressentant pas l’urgence de la situation, ils se sont endormis au lieu de s’attarder dans la prière avec leur Maître.
L’arrestation de Jésus a eu lieu dans le jardin au milieu de la nuit. Il ne fait aucun doute que les lumières des soldats étaient visibles à leur approche, mais Jésus ne fit aucune tentative pour s’enfuir ou se défendre. Sa retenue était due à Sa volonté d’obéir à la volonté du Père et ainsi d’accomplir les Écritures.
Caïphe, en tant que le souverain sacrificateur, était le chef du Sanhédrin, qui était composé de soixante-dix membres: les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes. Au cours du siècle précédant la prise de pouvoir romaine en 66 av.J.-C., le Sanhédrin semblait avoir atteint son apogée.
Les dirigeants romains ont commencé à nommer les officiers et les souverains sacrificateurs, le résultat a été un grand déclin spirituelle du Sanhédrin. À l’époque du Christ, le Sanhédrin exerçait à la fois la juridiction civile et pénale.
Alors qu’elle était la dernière cour d’appel pour toutes les questions liées à la loi de Moïse, elle avait perdu son droit d’imposer la peine capitale sans la confirmation du procureur romain. Par conséquent, les accusateurs de Jésus L’ont remis à Pilate, le gouverneur romain, qui essaya de Le placer sous la juridiction d’Hérode. Hérode renvoya Jésus à Pilate, qui émit finalement l’ordre de crucifixion.
Regarder de plus près
1. Quelle était la question de Jésus à la multitude qui est venue l’emmener?
2. À votre avis, pourquoi Pierre a-t-il renié Christ, même s’il avait précédemment déclaré qu’il n’abandonnerait jamais son Maître?
3. Comment pouvons-nous nous préparer à toujours prendre la bonne décision lorsqu’il s’agit de défendre le Christ et de garder nos témoignages?
Conclusion
Ce n’est qu’en réalisant l’ampleur de notre faiblesse que nous pouvons nous appuyer sur la puissance et la grande force de Dieu.
Quand j’étais encore un jeune enfant, un jour ma mère me donna de l’argent pour acheter quelques ingrédients dont elle avait besoin pour faire de la pâtisserie. Elle avait fait une longue liste de courses, qu’elle me tendit avec hésitation, et elle me donna l’instruction de ne pas la perdre sur le chemin du magasin.
Des articles inscrits sur cette même liste devaient être achetés plus tard, et non pendant les courses que j’allais faire actuellement. J’étais tout confiant à l’idée d’accomplir ma tâche avec succès. Je me moquais même en disant: «Bien sûr, je vais la perdre! Je vais la perdre! » Eh bien, devinez ce qui s’est passé; je l’ai effectivement perdue.
Oh, quel sentiment me traversait alors que je réalisais cette dure réalité! Je n’oublierai jamais la honte que j’ai ressentie en rentrant chez moi ce jour-là, les mains vides. Désespéré, j’aurais voulu effacer toute cette journée et tout ce que j’avais pu dire à ma mère. J’aurais volontiers supprimé cette journée entière et juste vécu un jour de moins dans ma vie!
Comme Pierre l’a appris à ses dépends, toutes les bonnes intentions du monde ou même la vantardise peuvent s’avérer sans valeur. Que de chagrin a-t-il dû ressentir lorsque le coq chanta, se rendant compte qu’il avait effectivement laissé tomber son Seigneur.
Pierre se souvenait certainement de la façon dont Jésus l’avait instruit avec amour et patience. Comment avait-il pu être si insouciant et négliger l’avertissement si précieux du Seigneur !S’est-il précipité à Gethsémané se jeter sur l’herbe où son Maître avait si récemment prié? Ses larmes se mêlaient-elles aux larmes que son Maître avait versées? Peut-être a-t-il repensé à l’époque où Jésus avait dit: «Veillez et priez.» Comme il pourrait souhaiter avoir donner de l’importance à de telles paroles!
Nous sommes voués à l’échec si nous opérons par nos propres forces. Comme dans les sables mouvants, chaque mouvement ne fait qu’empirer les choses.
Lorsque nous échouons et que nous nous rendons compte de notre propre insuffisance, que devons-nous faire? La réponse est simple: appeler à l’aide notre Père Céleste, comme Pierre l’à certainement fait en versant ses larmes.
Souvent, les gens se concentrent sur les échecs du passé et se demandent où aller à partir de là. Si c’est là que vous vous trouvez aujourd’hui, rappelez-vous que l’histoire de Pierre ne s’est pas terminée par un échec. La nôtre non plus.
Jésus aimait toujours Pierre et Il nous aime aussi. Dans Sa miséricorde et par compassion, Il a restauré Pierre, et Il restaurera quiconque vient à Lui aujourd’hui avec un cœur brisé et contrit.Que c’est merveilleux: Dieu est prêt à pardonner!
Contexte
Les scènes représentées dans le texte d’aujourd’hui sont parmi les plus émouvantes de tout le Nouveau Testament.
Le Mont des Oliviers, où Jésus est allé prier, se compose en fait de trois collines situées à l’est de Jérusalem.La vallée du Kidron (Cédron) , large de 800 mètres, se situe entre le mont des Oliviers et la ville. Le jardin de Gethsémané était un verger d’oliviers sur le versant ouest du mont des Oliviers; le nom Gethsémané signifie presse à olives, un mécanisme similaire à ceux utilisés pour broyer les raisins.
Le chagrin du Christ, alors qu’Il priait dans le jardin, était au-delà de toute compréhension humaine. Il était non seulement confronté à la torture physique et à la mort, mais Il prendrait également le fardeau et la peine de tous les péchés du monde.
Il était conscient de la grande hypocrisie de Ses accusateurs, de la trahison à venir de Son propre disciple, et du fait que Ses plus chers amis et compagnons terrestres L’abandonneraient à l’heure où Il en avait le plus besoin.
Pierre, Jacques et Jean, les trois qui avaient eu le privilège d’être témoins de la gloire de la transfiguration du Christ (Matthieu 17: 1), ont été choisis pour partager Sa grande agonie alors qu’Il priait dans le jardin.
Cependant, probablement en raison de la fatigue émotionnelle et de l’épuisement physique, ou simplement en ne ressentant pas l’urgence de la situation, ils se sont endormis au lieu de s’attarder dans la prière avec leur Maître.
L’arrestation de Jésus a eu lieu dans le jardin au milieu de la nuit. Il ne fait aucun doute que les lumières des soldats étaient visibles à leur approche, mais Jésus ne fit aucune tentative pour s’enfuir ou se défendre. Sa retenue était due à Sa volonté d’obéir à la volonté du Père et ainsi d’accomplir les Écritures.
Caïphe, en tant que le souverain sacrificateur, était le chef du Sanhédrin, qui était composé de soixante-dix membres: les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes. Au cours du siècle précédant la prise de pouvoir romaine en 66 av.J.-C., le Sanhédrin semblait avoir atteint son apogée.
Les dirigeants romains ont commencé à nommer les officiers et les souverains sacrificateurs, le résultat a été un grand déclin spirituelle du Sanhédrin. À l’époque du Christ, le Sanhédrin exerçait à la fois la juridiction civile et pénale.
Alors qu’elle était la dernière cour d’appel pour toutes les questions liées à la loi de Moïse, elle avait perdu son droit d’imposer la peine capitale sans la confirmation du procureur romain. Par conséquent, les accusateurs de Jésus L’ont remis à Pilate, le gouverneur romain, qui essaya de Le placer sous la juridiction d’Hérode. Hérode renvoya Jésus à Pilate, qui émit finalement l’ordre de crucifixion.
Regarder de plus près
1. Quelle était la question de Jésus à la multitude qui est venue l’emmener?
2. À votre avis, pourquoi Pierre a-t-il renié Christ, même s’il avait précédemment déclaré qu’il n’abandonnerait jamais son Maître?
3. Comment pouvons-nous nous préparer à toujours prendre la bonne décision lorsqu’il s’agit de défendre le Christ et de garder nos témoignages?
Conclusion
Ce n’est qu’en réalisant l’ampleur de notre faiblesse que nous pouvons nous appuyer sur la puissance et la grande force de Dieu.