DÉVOTION 2021 DU 27 FEVRIER Matthieu 6: 1-18

DÉVOTION 2021 DU 27 FEVRIER Matthieu 6: 1-18

février 27, 2021

Lecture biblique : Matthieu 6: 1-18
« Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite. »(Matthieu 6: 3)

Au cours des dernières années de la vie de ma mère, j’étais appelée à l’aider dans ses affaires financières.
Comme sa pension allait directement sur son compte à la banque, elle me demandait souvent d’aller lui faire des retraits.Elle insistait toujours sur le fait que je devais obtenir une certaine quantité de pièces et de petits billets. Elle ne donnait pas la raison, mais j’avais le sentiment que c’était important pour elle.

Après son décès, de nombreuses personnes ont commencé à raconter comment ma mère donnait de l’argent aux différents membres de leur petite communauté, en particulier aux enfants qui, selon elle, avaient un besoin.

Lors des funérailles, le pasteur a raconté comment elle lui donnait un peu d’argent pour lui-même lorsqu’elle payait sa dîme et ses offrandes. D’autres ont fait remarquer comment ils l’appelaient à prier pour eux.

Quoique nous soyons une famille proche, la plupart de ces choses nous étaient inconnues.

Elle donnait et priait pour les autres parce qu’elle croyait que c’était de bonnes œuvres, et non parce que cela lui donnerait une bonne réputation.

Elle est maintenant partie recevoir sa récompense du Seigneur.

Notre verset de réflexion indique l’importance de ne pas attirer l’attention des autres sur nos actes de bonté ou de charité.

Nous devons aller encore plus loin, et ne pas nous concentrer mentalement sur ces actes, ni même y penser ni nous féliciter de notre générosité.

Ils sont donnés à Dieu et devraient être cachés en Lui.

Il y a une promesse à ceux qui sont sincères et humbles dans leur aumône: le Père qui voit en secret récompensera ouvertement de telles actions.

Nous devons garder nos motivations pures. La vaine gloire et l’exaltation de soi sont aussi dangereux que l’orgueil et la mise en valeur excessive d’une qualité, ou d’un avantage devant les hommes.

Il est naturel d’espérer la reconnaissance et la louange de ce que nous faisons, mais dans nos aumônes, dans nos prières et dans nos jeûnes personnels, nous devrions être sourds aux applaudissements des hommes; ceux-ci sont entre Dieu et nous.

Pour être sûrs que nous ne cherchons pas la gloire, nous devons accomplir nos devoirs chrétiens tranquillement ou en secret, sans aucune pensée de récompense.

Contexte

Ce passage est la suite du sermon du Christ sur la montagne.

Dans le chapitre précédent, Jésus a mis en garde Ses disciples contre les doctrines corrompues et les opinions des scribes et des pharisiens.

Il a continué dans ce chapitre en les mettant en garde contre l’hypocrisie ou l’utilisation de la religion pour cacher le péché et promouvoir des privilèges personnels.

Le mot grec traduit par “hypocrite”, signifiait à l’origine: «un acteur qui porte un masque».

La «justice» des pharisiens était peu sincère et malhonnête. Ils pratiquaient leur religion pour les applaudissements des hommes, et non pour la récompense de Dieu.

Dans les dix-huit premiers versets de ce chapitre, Jésus a condamné la façon dont les pharisiens pratiquaient trois des traditions juives.

L’aumône était la pratique consistant à faire des dons de bienfaisance et, à l’époque de Jésus, elle était considérée comme particulièrement digne d’éloges. «Faire sonner la trompette» était une manière figurative de décrire la pratique consistant à attirer l’attention des autres sur ce que l’on fait.

En enseignant la prière aux disciples, Jésus a condamné les prières peu sincères des hypocrites. Afin de leur enseigner la bonne manière de prier, Il leur a donné un modèle, connu sous le nom de «prière du Seigneur».

C’est une prière modèle parce qu’elle contient les éléments et les attitudes que les disciples de Jésus devraient montrer et incorporer dans leur vie.

La prière modèle se compose de trois parties:

La préface: «Notre Père qui es aux cieux.» Il doit y avoir une adresse personnelle de Celui avec qui on fait des affaires.

Les requêtes: les trois premières concernent Dieu et Son honneur, et les trois dernières sont nos propres préoccupations, tant temporelles que spirituelles.

La conclusion: «Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!», est une forme de louange.

Le jeûne (abstinence de nourriture pendant un certain temps) était la troisième pratique des pharisiens que Jésus condamnait.

Tout comme l’aumône et la prière, le jeûne doit venir du bon motif, sinon il perd sa valeur.

Jésus a déclaré que les hypocrites font une mise en scène remarquable de leur jeûne. Ils le font pour obtenir les louanges des gens plutôt que de Dieu.

Regarder de plus près

Pourquoi Jésus a-t-Il condamné les pharisiens pour leur manière de faire l’aumône, de prier et de jeûner?

Pourquoi pensez-vous que les pharisiens attiraient l’attention des gens sur leurs prières et leurs aumônes?

Quelles composantes et quelles attitudes la prière du Seigneur contient-elle que nous devrions montrer et incorporer dans notre vie quotidienne?

Conclusion

Jésus n’a pas condamné l’aumône aux pauvres, la prière ou le jeûne, mais Il a condamné la manière dont ils étaient accomplis par ceux qui faisaient ces choses pour se promouvoir.

Nous devons nous assurer que nos cœurs sont droits lorsque nous pratiquons ces bonnes œuvres.