DÉVOTION 2021 DU 22 MAI 2 Thessaloniciens 3 : 1-18.
Lecture biblique : 2 Thessaloniciens 3 : 1-18.
«Nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne ; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l’œuvre, pour n’être à charge à aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter.»
(2 Thessaloniciens 3 : 8-9)
Lorsque le général Georges C. Marshall prit le commandement de l’école d’infanterie de Fort Benning, en Géorgie, il trouva le poste dans un état généralement délabré.
Plutôt que d’émettre des ordres pour des améliorations spécifiques, il a simplement sorti ses propres pinceaux, son équipement de pelouse, etc, et est allé travailler dans ses quartiers personnels. Les autres officiers et hommes l’ont remarqué.
D’abord dans son bloc de bâtiments, puis sur tout le reste du site, les hommes faisaient comme lui, et ainsi Fort Benning a pu reprendre des couleurs.
Paul a compris et enseigné aux croyants de Thessalonique qu’être en position de leadership implique la responsabilité, et cela inclut être un bon exemple.
À la maison, dans le monde éducatif, sur le lieu de travail, dans le monde religieux, dans le système gouvernemental, les dirigeants qui gouvernent le mieux sont ceux qui montrent le bon exemple.
Malheureusement, à cause du caractère pécheur du monde, cela ne se produit pas toujours de cette façon. Souvent, ceux qui détiennent l’autorité ont tendance à associer leurs positions au privilège et à profiter de leur position sans tenir compte de l’exemple qu’ils donnent à ceux qui sont sous leur juridiction.
Quelles que soient les tendances du monde, l’autorité évangélique ne signifie pas privilège, mais responsabilité. Nous devons apprendre à être un disciple avant de pouvoir diriger efficacement les autres.
Où êtes-vous en position de leader, aujourd’hui ? La plupart d’entre nous avons quelqu’un qui nous prend comme un exemple. Que ce soit à la maison, à l’école, au travail ou à l’église, nous devons être prêts à nous refuser des privilèges si cela fera de nous de meilleurs exemples de l’Évangile.
Contexte
Dans les chapitres précédents de ce livre, Paul avait écrit à l’église de Thessalonique, approfondissant le sujet de 1 Thessaloniciens, la seconde venue du Seigneur. Il avait abordé les malentendus qu’avait cette église concernant le moment des événements de la fin des temps.
Au chapitre 3, il a conclu l’épître en exprimant le désir de laisser « libre cours » à l’Évangile, c’est-à-dire un effet maximal sans aucune obstruction.
L’idée de supprimer toutes les obstructions sous-tend vraiment tout ce qui est mentionné dans ce chapitre. Le discours comprend deux sections principales : la prière et les actes.
Paul a commencé chaque partie en se référant à lui-même avant de parler des Thessaloniciens. Il a d’abord demandé la prière pour lui-même, puis a prié pour l’église, exprimant sa confiance dans leur fidélité spirituelle.
De même, lorsqu’il a abordé les aspects pratiques, il a commencé par donner son propre exemple, puis des instructions sur la façon dont les Thessaloniciens pourraient être des exemples.
Plus précisément, il les a mis en garde contre la paresse, la manipulation qu’ils pourraient exercer sur d’autres et les commérages.
L’une des leçons clés de ce passage est l’importance de prêcher par l’exemple. Paul savait qu’il ne pouvait pas prier pour que l’église se rapproche de Dieu s’il n’avait pas lui-même cette résolution.
Même si Paul aurait pu à juste titre demander à être soutenu par l’Église pour son travail parmi eux, il a choisi de prendre un emploi pour enseigner, exemple à l’appui, l’importance de travailler pour sa propre vie.
Une mise en garde contre le « désordre » est le fil conducteur de tous ces avertissements. Le mot « désordre » est utilisé trois fois dans ces quelques versets.
Le fait est qu’une conduite socialement honteuse fera honte à l’Évangile et empêchera la vérité de Dieu de se répandre. Cette affaire était si grave que les Thessaloniciens reçurent l’ordre à deux reprises de se tenir à l’écart de quiconque se conduisant de façon désordonnée.
Les instructions de Paul se sont achevées par une note de douceur sur la gestion de la discipline.
Cela aussi à une application pratique : de même que l’Évangile pourrait avoir un cours plus libre dans l’Église et dans la société lorsque les croyants se comportent de manière ordonnée, pareillement l’Évangile aura une trajectoire plus libre pour atteindre les rétrogrades lorsque la correction est faite d’une manière aimante et respectueuse.
Une fois de plus, Dieu a utilisé Paul pour montrer qu’une norme de conduite élevée, sainte et stricte pour l’église ne contredit pas la compassion et la miséricorde.
Regarder de plus près
1. Que signifie donner « libre cours » à l’Évangile ?
2. Quelles sortes de conduites désordonnées s’étaient produites dans l’église de Thessalonique ?
3. Puisqu’il y avait eu un comportement désordonné dans l’église de Thessalonique, pourquoi Paul était-il toujours convaincu qu’ils feraient ce qu’on leur avait recommandé ?
4. Dans quels domaines pouvons-nous enseigner aux autres en étant des modèles positifs ?
Conclusion
Au fur et à mesure que nous grandissons dans notre marche avec le Christ, nous devons nous rappeler que nous ne vivons pas pour nous-mêmes.
Nous devons mener une vie irréprochable afin qu’il n’y ait pas d’obstacles à la propagation et à la croissance de l’Évangile, à la fois dans l’Église que dans le monde.