DÉVOTION 2021 DU 20 MARS Matthieu 18 :21-35.
Lecture biblique : Matthieu 18 :21-35.
«Alors Pierre s’approcha de lui, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois. » (Matthieu 18 : 21-22).
Il y a des années, j’avais vécu une grave injustice. J’étais un nouveau chrétien à l’époque, et cela aurait pu être un gros obstacle pour moi.En effet, un jour lorsque je passais l’aspirateur, Dieu m’avait interpellé pour me préparer. Trois fois, Il m’avait demandé comment je réagirais si un certain tort m’était fait.
Dans un premier temps, je pensais que c’était l’ennemi qui me poussait à imaginer un tel scénario, et j’essayais donc de chasser de mon esprit ces pensées.
Cependant, peu de temps après, j’avais reçu par la poste deux lettres de la part d’un proche ; elles contenaient l’aveu d’un tort commis à mon égard.
L’auteur des lettres était devenu chrétien et demandait mon pardon. Je le lui avais accordé. Je n’avais jamais mentionné cet incident auprès de qui que ce soit , et j’avais continué à être correct en toutes choses avec l’intéressé comme si de rien n’était; cependant, j’avais conservé les lettres.
J’ignore encore ce que j’avais l’intention de faire avec ces lettres conservées; je les avais cachées dans un endroit sûr. Puis un jour, bien des années plus tard, je m’étais demandé: « Pourquoi est-ce que je m’accroche à ces lettres?» Si quelqu’un les trouvait, leur auteur en serait blessé.
Dans notre verset du jour, les instructions de Jésus à Pierre révèlent combien il est important pour nous de pardonner aux autres.
Après tout, Dieu nous a pardonnés! Il est merveilleux de pouvoir trouver dans Sa Parole des promesses telles que:
• « Autant l’orient est éloigné de l’occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions.» (Psaumes 103: 12) ,
• «J’efface tes transgressions comme un nuage, Et tes péchés comme une nuée.»(Esaïe 44:22).
Nous devons d’autant plus être disposés à accorder à ceux qui nous ont offensés la même grâce que Dieu nous accorde.
Je dois avouer que je pensais que pardonner était déjà suffisant; je n’avais pas saisi l’importance qu’on doit oublier.
J’avais conservé les lettres dans lesquelles les fautes d’une personne étaient écrites noir sur blanc.
Je les avais détruites par la suite, en rendant par cet acte, mon pardon total.
Le pardon de Dieu est total, et le nôtre doit l’être aussi!
Contexte
Le sermon de Jésus sur le pardon a été suscitée par une question de Pierre sur la fréquence à laquelle il devait pardonner à celui qui avait péché contre lui.
Pensant être généreux, Pierre a suggéré: « jusqu’à sept fois?» Jésus a donné une réponse assez étonnante, à savoir qu’il devrait pardonner non pas sept fois, mais soixante-dix fois sept.
Ce nombre n’était pas un «seuil limite», mais indiquait plutôt qu’il ne devrait y avoir aucune limite au pardon accordé à une tierce personne coupable. Peu importe combien de fois quelqu’un commet une offense contre son prochain, un chrétien n’a pas le droit de lui refuser son pardon.
Jésus a ensuite explicité Sa réponse en donnant la parabole d’un serviteur qui devait à un roi dix mille talents. Selon un commentateur, un talent valait en moyenne près de vingt ans de salaire pour un serviteur.
Cela signifie que la dette du serviteur, dans la parabole, ne pourrait jamais être payée à moins de réussir à accomplir des milliers d’années de bon et loyaux services!
Jésus a indiqué que c’était une dette qui clairement, aurait été impossible à rembourser. Pourtant, lorsque le serviteur a plaidé pour la miséricorde, le roi lui a pardonné cette immense dette.
La dette due par le serviteur représente l’état de chaque pécheur, dont la dette envers Dieu est tout aussi immense que la dette du serviteur envers le roi.
Comme pour le serviteur, la dette entraînera une certaine punition. Le serviteur a promis que si le roi l’épargnait, il paierait tout, mais c’était certainement une promesse irréalisable.
Néanmoins, le roi pardonna ce serviteur. Quelle générosité! Telle est la générosité de Dieu envers nous.
Dans la suite de la parabole, le serviteur rencontre un autre serviteur qui lui devait cent deniers.
Un denier valait environ un jour de salaire pour la plupart des serviteurs. C’était en fait pas mal d’argent du point de vue du serviteur de l’histoire, mais de toute évidence une somme dérisoire par rapport à l’immense dette remise par le roi.
Dès lors que le premier serviteur refusa d’accorder miséricorde au second, il se trouva traité de la même manière par le roi.
La morale de cette parabole est que ceux qui refuse d’accorder le pardon à leurs prochains, lorsque ces derniers les auraient offensés, se verront exclus du pardon de Dieu.
Regarder de plus près
1. Quelle a été la promesse faite par le premier serviteur au roi concernant sa dette ?
2. Pourquoi Dieu nous pardonne-t-Il nos péchés quand bien même nous ne pouvons jamais espérer Lui rembourser?
3. Quelle est l’étape la plus difficile dans le pardon envers son prochain ? Comment pouvons-nous surmonter cette difficulté ?
Conclusion
Les offenses à notre égard peuvent nous paraître grandes, mais comparées à nos offenses contre Dieu, elles ne sont rien.
Quand nous considérons la miséricorde qu’Il nous a accordée, pardonner soixante-dix fois sept notre prochain est raisonnable de notre part.
Que Dieu nous aide à pardonner nos prochains tout comme Christ nous a pardonnés!