DÉVOTION 2021 DU 14 MAI Colossiens 3 : 18-25 ; 4 : 1-6.
Lecture biblique : Colossiens 3 : 18-25 ; 4 : 1-6.
« Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur. » (Colossiens 3 : 23-24)
Don était toujours occupé à faire l’œuvre du Seigneur.
Qu’il y s’agisse de la vaisselle à laver après un repas au restaurant de la convention,
Qu’il s’agisse d’invités à aller chercher au port pour qu’ils se joignent au service religieux,
Qu’il s’agisse d’assistance pour le câblage au niveau d’un des projets de l’église ,
D’un fossé à creuser, D’une pelouse que l’église avait besoin de tondre ?
Don était toujours disponible. Il venait sans se plaindre partout où il y avait une tâche qu’il pouvait accomplir. Il a vécu chaque service pour le Seigneur comme un grand privilège, aussi rabaissant ou exigeante que soit la tâche, il la réalisait avec sourire.
La femme de Don avait le même cœur. Ensemble, ils ont servi le Seigneur à bien des égards, jusqu’au jour où ils sont entrés dans la Gloire et ont reçu leurs récompenses éternelles.
Leur exemple de vie en tant que serviteurs dévoués à Dieu, est une belle image. Ils avaient dans leurs priorités de voir leurs enfants développer leurs talents donnés par Dieu et prendre une part active aux activités des jeunes de l’Église.
Don avait un second emploi en tant que chauffeur d’autobus scolaire lui permettant de financer des cours de musique à ses enfants, leurs permettant ainsi de participer aux programmes musicaux de l’église.
Il ne sera probablement pas surprenant de savoir que, en regardant plus en arrière, les parents de Don étaient également de fidèles chrétiens.
Quand Don n’était qu’un jeune garçon, sa mère et son père ont vendu leur ferme et ont déménagé avec leur famille dans la ville de Port Angeles, Washington, pour une raison : afin qu’ils puissent adorer avec des gens qui prêchaient que Dieu donne la victoire sur le péché.
À partir de ce moment, Don a commencé à avoir la joie d’un service enthousiaste pour Dieu, et il a transmis cet héritage à ses enfants. Il connaissait clairement la valeur d’un effort sans réserve « en toute chose».
Cette compréhension est un héritage qui peut être transmis d’une génération à l’autre. Êtes-vous un père ? une mère ? un fils ? une fille ? Grands-parents ? un employeur ? un employé ? Le passage biblique d’aujourd’hui s’adresse à tous.
Dieu a quelque chose à faire pour chacun de nous. Aspirons à œuvrer « de bon cœur, comme pour le Seigneur ». Dieu le remarquera et nous «recevrons l’héritage pour récompense ».
Contexte
Dans cette section aux Colossiens, Paul a commencé par identifier certaines des relations où les principes de la vie chrétienne sont appliqués: mari et femme, parent et enfant, maître et esclave.
De nombreuses cultures à cette époque considéraient les épouses comme des biens et leur montrer de l’amour n’était alors pas jugé nécessaire.
Mais dans l’Évangile, tout le monde est valorisé. Par conséquent, lorsque les femmes de cette époque sont devenues chrétiennes, elles ont trouvé un nouveau niveau de liberté et de respect.
Quand bien même qu’elles occupaient cette nouvelle position, l’apôtre voulait qu’elles comprennent leurs responsabilités en tant qu’épouses.
« Soumettre » a été traduit d’un mot du jargon militaire qui signifiait s’aligner ou organiser dans un ordre spécial, comme par rang. Le mot ne dénotait pas l’infériorité mais plutôt la responsabilité ; la femme avait la responsabilité de donner au mari l’autorité de la direction.
Le mari devait diriger avec amour, pas en dictateur. Il devait traiter sa femme comme une partenaire et être doux, pas dur ou amer.
L’apôtre dit qu’un mari devrait avoir un amour « agape » pour sa femme, aimant comme Dieu le ferait. Un tel amour est bien plus profond que l’amour romantique et doit être altruiste.
Les instructions de Paul aux enfants étaient brèves et générales ; « Obéissez à vos parents en toutes choses. » Ce mot de six lettres « toutes » est défini comme « chaque composante individuelle ».
Aucune option n’a été donnée pour choisir ce à quoi il faut obéir. De plus, Paul a dit que l’obéissance est agréable à Dieu. Quelle belle incitation à obéir aux parents !
Les pères devraient éviter de dire ou de faire quoi que ce soit qui découragerait ou exaspérerait (provoquerait) leurs enfants. La correction et la discipline, si nécessaire, ne devraient pas être une source de provocation.
Des conseils ont été donnés aux maîtres et aux serviteurs. L’esclavage était courant à l’époque de Paul. Aujourd’hui, ses instructions s’appliqueraient aux employeurs et aux employés, ou aux travailleurs et à la direction.
Paul n’a pas abordé la question de l’esclavage, mais plutôt les actions des chrétiens, quels que soient leurs statuts. Il savait que si tout travail était fait « pour le Seigneur, et non pour plaire aux hommes », la gestion des conflits serait considérablement réduite.
Il a mis les gens au défi de travailler comme s’ils travaillaient pour Dieu.
Paul savait que beaucoup de prière serait nécessaire pour que ces croyants réussissent à suivre ses instructions, il a donc conclu cette section par plusieurs réflexions sur la prière et l’action de grâce, y compris la prière pour le ministère.
Enfin, il les a mis au défi d’être des exemples dans un monde désespéré. L’apôtre savait que les gens autour d’eux observeraient leurs actions tout en écoutant leurs paroles. Il souhaitait que ce qu’ils disaient et faisaient puisse aider à faire avancer la cause de l’Évangile et inspirer leurs proches à devenir chrétiens également.
Regarder de plus près
1. Selon l’apôtre Paul, qu’arriverait-il à ceux qui ont mal agi ?
2. Quels pourraient être certains indicateurs pour le grand public de l’harmonie ou du manque d’harmonie dans une famille chrétienne ?
3. Comment pouvons-nous «marcher dans la sagesse » aujourd’hui ?
Conclusion
Quel que soit votre rôle dans la vie, le remplissez-vous de tout cœur aujourd’hui ? Trouvez la joie en appliquant les instructions de l’apôtre Paul !