DÉVOTION 2021 DU 12 AVRIL Hébreux 5 : 11-14 ; 6 : 1-8

Lecture biblique : Hébreux 5 : 11-14 ; 6 : 1-8
« C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes. » (Hébreux 6 : 1)
 

 
Quand mon frère était encore jeune, il avait pris des cours de piano. Je me souviens des notes qui montaient du sous-sol pendant qu’il s’entraînait, surtout quand il répétait la même mesure quinze ou vingt fois !
 
Il a commencé par jouer des mélodies simples pour chaque main individuellement, puis progressivement des pièces plus complexes. Finalement, il apprit même à jouer des œuvres d’illustres compositeurs.
 
L’un des éléments les plus importants à prendre en compte dans sa progression était ces objectifs systématiques, fixés par ses professeurs: ils mettaient régulièrement ses capacités à l’épreuve avec des exercices plus difficiles, des gammes et des doigtés toujours croissant en difficulté.
 
Mon frère relevait les défis et devenait ainsi progressivement meilleur pianiste. Ses professeurs motivaient également sa progression en organisant des récitals qui le mettaient au-devant de la scène. À chaque performance, il croissait en confiance et en capacité.
 
Finalement, il est lui-même devenu un professeur. Toutes ces années de pratique et de performance l’ont aidé à savoir enseigner à ses élèves comment progresser à leur tour dans leur apprentissage du piano.
 
En tant que chrétiens, il est important que nous progressions, et allant au-delà de la compréhension des doctrines fondamentales de l’Évangile, vers la maturité spirituelle.
 
Dans notre verset clé du jour, l’auteur d’Hébreux dit aux croyants: «tendons à ce qui est parfait». Le mot « parfait » signifie un état de «complétude » mentale et morale.
 
De toute évidence, après avoir été sauvés, nous devons prier pour recevoir notre sanctification. Lorsque notre cœur a été rendu pur et saint grâce à cette expérience, nous devons continuer et chercher à être remplis du Saint-Esprit.
 
Et même après avoir reçu ces expériences, nous devons progresser dans notre marche spirituelle. Nous pouvons considérer chaque défi comme une opportunité d’apprendre à dépendre davantage du Christ.
 
Chaque épreuve peut devenir l’occasion pour nous, d’avoir davantage foi et confiance en Dieu. Chaque victoire spirituelle s’accompagne d’une plus grande confiance en Dieu.
 
Nous pouvons fixer des objectifs spirituels. Nous pouvons même nous pousser à atteindre ces objectifs, comme nous le ferions pour un objectif terrestre.
 
Oui, ce faisant, nous pourrions constater que Satan combat notre progrès! Lorsque nous avons l’intention de grandir en augmentant le temps passé à prier et à lire la Parole, ou à accomplir toute autre discipline spirituelle, l’ennemi de notre âme n’est pas heureux.
 
Par conséquent, les défis peuvent augmenter; mais face à eux, Dieu, et Son pouvoir surnaturel, est toujours au rendez-vous, pour nous aider à remporter la victoire dans toutes les situations.
 
Contexte
 
Ce passage de l’Écriture souligne combien il est nécessaire de faire des progrès spirituels, allant au-delà des principes élémentaires de l’Évangile.
 
L’auteur mit en garde les chrétiens hébraïques de ne pas devenir des auditeurs sourd ; une audition sourde est un signe d’immaturité spirituelle et est marquée par l’apathie ou l’indifférence envers la Parole, un manque de discernement spirituel et une incapacité à enseigner les autres.
 
Les Hébreux auraient dû encadrer les autres dans la Parole, mais au lieu de cela, ils étaient «peu habiles dans la parole de justice ». Non seulement l’ennui envers la Parole empêche un chrétien de grandir, mais cela entrave sa capacité à partager la parole avec les autres.
 
Au chapitre 6, l’auteur est allé au-delà d’un simple diagnostique dans sa réprimande, et exhorta les Hébreux à grandir de leur état d’enfance à la plénitude du niveau de l’homme nouveau en Christ, « laissant les éléments de la parole du Christ» (Hébreux 6 :1).

Le mot traduit par laisser a le sens de «abandonner en vue de s’engager dans autre chose».
 
L’auteur a énuméré les doctrines du repentir, de la foi, des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts et du jugement éternel.
 
Il indiquait que les Hébreux devraient progresser au-delà de celles-ci, qui ont toutes été enseignées de manière rudimentaire dans l’Ancien Testament, vers une compréhension et une pratique complète des doctrines du Christ.
 
Les versets 4 à 8 du chapitre 6 donnent l’un des avertissements sévères énoncés dans la Bible : un avertissement contre l’apostasie. Il y a une grande différence entre le retour en arrière et ce qui est décrit dans ces versets. La Bible fait la distinction entre rétrograder et tomber loin de Dieu.
 
Pour le rétrograde, il y a toujours espoir de sa restauration s’il se repent et renouvelle ses vœux envers le Seigneur. Pour l’homme qui s’est éloigné de Dieu et a atteint le stade final décrit dans ces versets, il n’y a pas d’espoir.
 
Le mot qui est traduit par tomber signifie « apostasier » et implique un renoncement complet au christianisme. Celui qui est tombé dans un état d’apostasie a rejeté son seul moyen d’accès à Dieu et est retranché de fait par la position qu’il a prise.
 
L’auteur a conclu cette partie du texte en comparant les chrétiens à un champ. Le champ qui est réceptif à la pluie et aux nutriments du ciel sera béni de Dieu. Le champ stérile et plein d’épines et de ronces sera maudit et rejeté par Dieu.
 
Regarder de plus près
 
1.      Quels enseignements l’auteur a-t-il identifiés comme « les éléments de la Parole du Christ » ou le « lait » de la Parole ?
 
2.      Selon vous, que voulait dire l’auteur en disant que les chrétiens hébraïques devraient être capables de « discerner à la fois le bien et le mal » (Hébreux 5 : 14) ?
 
3.      De quelles manières pouvons-nous «tendre à ce qui est parfait » dans notre vie chrétienne ?
 
Conclusion
 
Le véritable engagement envers le Christ nous fera sortir de notre zone de confort et nous amener dans des sentiers où nous serons sollicités et mis au défi de grandir en tant que chrétiens.

Quelle sera notre réaction au cours de tout ce cheminement ?