DÉVOTION 2020 Psaumes 120: 1-7; 121:1-8; 122:1-9; 123: 1-4.

DÉVOTION 2020 Psaumes 120: 1-7; 121:1-8; 122:1-9; 123: 1-4.

août 17, 2020

Lecture biblique : Psaumes 120: 1-7; 121:1-8; 122:1-9; 123: 1-4.
«Dans ma détresse, c’est à l’Éternel Que je crie, et il m’exauce. »(Psaume 120: 1)

Parfois, un événement agréable s’interrompt par de mauvaises nouvelles, et en quelques minutes nous nous sentons accablés et angoissés au lieu d’être heureux et dans la joie.

En de tels moments, notre instinct en tant que chrétiens est de nous tourner vers Dieu dans la prière.

J’ai vécu cette expérience il y a quelques années quand un ami et moi étions sur le point de quitter la Floride pour une croisade d’évangélisation aux Bahamas, un rêve de longue date qui devenait une réalité pour moi.

Après être monté à bord de notre navire et après avoir pris un merveilleux déjeuner sur le pont, j’ai appelé ma famille une dernière fois avant que notre navire ne quitte le port.

Dans l’attente de recevoir de bons souhaits pour mon voyage, j’ai plutôt entendu dire qu’un grave problème s’était posé dans ma famille dans la région ouest du pays.

J’étais à l’autre bout du pays; notre bateau de croisière démarrait à peine, et même si j’étais à la maison, je n’aurais pas pu changer la situation.

Tout ce que je pouvais faire était de leur dire que je prierais pour eux.

Tandis que notre navire quittait Jacksonville, mon ami et moi sommes montés sur l’un des ponts ( étages) pour écouter la musique; mais ma joie et mon enthousiasme pour la croisière avaient disparu.

À peine j’entendais les chansons à cause de ma détresse face à la situation dans ma famille. Tout au long de la soirée, l’excellente musique s’est poursuivie, mais mon cœur était concentré à exprimer mes préoccupations à Dieu.

Le lendemain matin, toujours accablé, je suis allé déjeuner, et j’ai entendu une autre chanson . Les paroles de la première chanson chantée par la chorale étaient: «Le calvaire gagne encore, alléluia! Le Calvaire gagne à nouveau, louez Son Nom. »

Tandis que j’écoutais, mon fardeau a commencé à fondre et la paix m’a envahi. Le Seigneur m’avait entendu dans ma détresse!

Une assurance a lentement surgi dans mon cœur, qu’Il était sur les lieux et qu’Il veillerait sur la situation pour laquelle je ne pouvais rien faire.

Le reste de ma croisière a été incroyable et m’a donné une sensation de fraîcheur et de renaissance.

Plus tard, j’ai appris qu’au même moment où je sentais le fardeau quitter mon cœur ce matin-là, le Calvaire avait de nouveau gagné à la maison et la situation commençait à s’améliorer.

Dans le Psaume 120, l’écrivain était très affligé parce que d’autres racontaient des mensonges à son sujet.

Il savait que Dieu avait entendu ses cris dans le passé, et il était convaincu que Dieu l’entendrait de nouveau. Le psalmiste n’avait pas besoin de se battre contre ces gens malhonnêtes parce que Dieu allait se battre pour lui.

La détresse peut nous arriver sous de nombreuses formes: situations familiales, opposition, problèmes financiers, maladie, chagrin ou diverses autres difficultés.

Quand c’est le cas, comme le psalmiste, nous pouvons crier au Seigneur.

Dieu est le même qu’Il était lorsque ces Écritures ont été écrites. Il écoute quand nous prions.

Souvent, dans le passé, Il a répondu à nos prières; et nous pouvons aussi nous rappeler comment Il a aidé les autres.

Dieu nous aidera dans nos situations difficiles lorsque nous Lui faisons confiance et L’attendons.

Contexte

Les quinze suivants psaumes de 120 à 134 sont chacun classés comme «Un chant des degrés».

Le mot degrés signifie « avancer, aller de l’avance, monter ». Bien que la raison de cette classification soit inconnue, plusieurs explications possibles ont été suggérées.

La première est que le titre indique le style dans lequel ces psaumes ont été écrits, une pensée se construisant sur une autre, ou un style musical qui est aujourd’hui inconnu.

Une autre possibilité est que ces psaumes ont été chantés par les Israélites tandis qu’ils montaient sur la colline de Jérusalem ou montaient les marches du Temple pour adorer Dieu pendant les fêtes nationales.

Quelle que soit la raison de la suscription, ces psaumes sont concis et descriptifs.

Psaumes 120

Dans le psaume 120, l’écrivain a déploré le fait qu’il vit parmi des gens qui trompent et calomnient, et il a demandé la délivrance de Dieu.

Le bois de genévrier («les charbons ardents du genêt») atteint une chaleur intense et brûle pendant longtemps, de sorte que les armes fabriquées avec son charbon sont féroces.

Lorsque le psalmiste a dit qu’il séjourne à Méschec et parmi les tentes de Kédar, il parle peut-être au sens figuré d’être un vagabond, car les habitants de Kédar étaient des nomades arabes.

Il a peut-être aussi voulu dire que ceux qui l’entouraient étaient des guerriers et cruels.

Psaume 121

La pensée clé du Psaume 121 est le concept d’être gardé par Dieu. «D’où me viendra le secours?» pourrait être considérée comme une question, à laquelle répond la phrase suivante, «de l’Éternel».

Le psalmiste savait que Dieu, qui a fait toutes choses, veillerait sur Son peuple, et qu’Il est vigilant et fidèle à Sa charge.

Les mots garder et préserver viennent tous deux du même mot racine hébreu: shâmar, qui signifie «garder» ou «protéger». Les promesses de ce psaume sont bien connues et ont été aimées par de nombreuses générations.

Psaume 122

Le psaume 122 est attribué à David. Il exprime l’anticipation d’un pèlerinage à Jérusalem et l’opportunité d’adorer Dieu dans Sa maison.

Ces paroles ont été citées par des gens à travers les âges alors qu’ils se sont réunis pour honorer et louer le Seigneur.

Les collines et les vallées autour de Jérusalem la rendent «compacte ensemble», de sorte que ses maisons et ses murs soient unis ou indissociables.

Non seulement Jérusalem était le centre du culte d’Israël, mais c’était aussi le siège du gouvernement.

Le psalmiste a exhorté les gens à «prier pour la paix de Jérusalem». Le mot original traduit par paix est shalom, qui signifie «bien-être, santé et prospérité».

David aspirait à la sécurité et à la bénédiction de la ville, de ses habitants et de tous ceux qui l’aimaient.

Psaumes 123

L’auteur du Psaume 123 connaissait l’importance de se tourner vers Dieu pour avoir miséricorde.

Dans ce psaume, il se tournait vers Dieu parce qu’il sentait que ceux qui l’entouraient montraient un tel mépris pour les autres qu’il ne pouvait plus le supporter.

Dans les temps anciens, les serviteurs et les esclaves surveillaient attentivement tout geste ou regard indiquant le désir de leur maître, afin qu’ils puissent l’exécuter instantanément. De la même manière, le psalmiste a attendu de discerner la volonté de Dieu.

Regarder de plus près

Citez deux des promesses faites à ceux qui se tournent vers Dieu pour obtenir de l’aide? (Psaume 121)

Pourquoi devrions-nous être heureux lorsque nous entrons dans la maison du Seigneur ? (Psaume 122: 1)

Quels pourraient être les avantages de regarder vers Dieu comme les anciens serviteurs se tournaient vers leurs maîtres? (Psaume 123: 2)

Conclusion

Dieu entend nos cris et vient à notre aide avec grâce et miséricorde pour chaque situation, quand nous Lui faisons confiance.