DÉVOTION 2020 Psaumes 110: 1-7; 111:1-10; 112:1-10; 113:1-9;114: 1-8
Lecture biblique : Psaumes 110: 1-7; 111:1-10; 112:1-10; 113:1-9;114: 1-8.
«Car il ne chancelle jamais; La mémoire du juste dure toujours.» (Psaume 112: 6)
Mes parents sont enterrés dans un charmant cimetière qui s’étend sur des collines et entouré de jardins magnifiquement entretenus.
De temps en temps, mon frère et moi y allons pour honorer et nous remémorer notre mère et notre père.
Récemment, nous avons apporté des fleurs qu’ils aimaient tous les deux. En déposant ces fleurs sur leurs noms inscrits sur les pierres tombales, j’ai pensé à quel point mon offrande semblait insignifiante par rapport aux années qu’ils avaient passées à m’aimer et à prendre soin de moi.
Tout au long de la vie de mes parents, tout ce qu’ils faisaient reflétait l’amour de Dieu.
Psaume 112: 9 félicite l’homme juste qui «fait des largesses, il donne aux indigents». Cela pourrait certainement être dit de mes parents! Leur gentillesse et leur générosité en étaient la preuve.
Nous vivions dans une ferme; et ils donnaient des produits et des légumes du terroir à des connaissances de familles nombreuses, à des gens qui avaient peu ou pas de revenus, et même à ceux qu’ils ne connaissaient pas et qui venaient chez nous; personne ne repartait les mains vides.
La quantité de fruits et légumes qu’ils récoltaient chaque automne ne pouvaient jamais être comparée à la quantité d’amour qu’ils donnaient volontiers lorsqu’ils sentaient le besoin de donner.
Ils ont travaillé dur pour garder notre famille heureuse, en bonne santé et dans le confort; mais ils n’étaient jamais trop occupés pour donner un coup de main à un voisin. Ils nous ont appris à travailler dur et à ne jamais abandonner quand les choses n’allaient pas bien.
En matière spirituelle, mes parents étaient également de bons exemples.
Maman et papa servaient Dieu avec révérence et se réjouissaient d’obéir à Ses commandements et de les transmettre à d’autres générations.
Ils ont fidèlement servi le Seigneur pendant de nombreuses années, lisant quotidiennement la Bible avec nous, tout en priant pour chacun de leurs enfants.
Ils aimaient particulièrement leurs six petites-filles dès leur naissance, et priaient aussi pour elles tous les jours.
Bien que maman et papa soient maintenant au paradis, ils sont chéris dans ma mémoire et dans les souvenirs de beaucoup d’autres personnes.
Et comme notre verset de réflexion l’indique, je sais que leur droiture, leur générosité et leur compassion seront gardées en «mémoire pour toujours» dans les annales du Ciel.
Alors que nous nous souvenons des personnes pieuses qui ont vécu auparavant, prenons dans notre cœur, la décision de servir pleinement le Seigneur avec foi afin qu’un jour nous puissions, nous aussi, participer au souvenir éternel de Dieu et demeurer éternellement avec Lui.
Contexte
Psaumes 110
Le Psaume 110 a été écrit par David et est une prophétie messianique, un fait confirmé par Jésus lui-même dans Matthieu 22: 41-45.
David a prédit le jour où Christ serait ressuscité d’entre les morts, monterait au ciel victorieux sur le péché, et prendre une place d’honneur à la droite du trône de Dieu, et servir comme Rois, puis Souverain Sacrificateur pour l’éternité.
Le psaume fait également allusion à la fin de la période de grande tribulation, lorsque le peuple du Christ sortira revêtu de la beauté de la sainteté pour combattre volontairement avec Lui.
Au verset 1, l’expression: «Parole de l’Éternel à mon Seigneur», pourrait être traduite par «Jéhovah a dit à Adonaï» («Adonaï» est le mot hébreu pour désigner tout souverain). Puisque David était le chef d’Israël, son maître ou souverain ne pouvait être que le Messie.
L’expression: «jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied», se référait à une pratique courante à cette époque où un conquérant plaçait son pied sur le cou de celui qu’il avait vaincu comme un symbole de maîtrise totale.
Ce psaume est cité plus fréquemment dans le Nouveau Testament que tout autre psaume.
Psaume 111
Le psaume 111 est un psaume acrostiche, chaque phrase commençant par la lettre successive de l’alphabet hébreu.
Les Psaumes 111 et 112 forment une paire, car ils sont parallèles à la fois dans la structure et le thème: le Psaume 111 se concentre sur le caractère de Dieu, tandis que le Psaume 112 considère le caractère d’un homme pieux. Ce psaume est classé comme un hymne de louange ou d’action de grâce.
Le psalmiste, qui n’est pas nommé, a décrit les «œuvres» (ou actes) de Dieu dans une série de mots superlatifs: ils sont «grands», «honorables», «glorieux», «puissants», «vrais» et «justes».
Tout au long du psaume, il a souligné que les œuvres de Dieu dureraient éternellement et que, par conséquent, la louange de Dieu continuerait pour toujours.
Psaume 112
Le psaume 112 a très probablement été écrit par la même personne qui a écrit le psaume 111.
Il suit la même forme acrostiche; chaque psaume a dix versets, les huit premiers étant des couplets, et les deux derniers étant des triolets.
Le psaume 112 commence là où le psaume 111 s’est arrêté, avec une déclaration sur la crainte de l’Éternel.
Ce psaume raconte les bénédictions qui résultent du respect des préceptes de Dieu. Comme pour le psaume 111, aucun auteur n’est cité.
Psaumes 113
Comme les Psaumes 111 et 112, le Psaume 113 n’a pas de titre et l’auteur est inconnue.
Il est traditionnellement chanté par le peuple juif au début de la Pâque. Ce psaume est le premier d’un groupe de six (113-118), connus sous le nom de Hallel égyptien, qui sont utilisés comme unité dans le culte de la synagogue lors d’occasions joyeuses.
(L’allusion à l’Égypte est basée sur le verset d’ouverture du Psaume 114.)
Le Psaume 113 commence par une exhortation aux serviteurs de Dieu à Le louer.
Le mot hébreu hallel, qui signifie «louange», est utilisé soixante-seize fois dans le livre des Psaumes.
Cela a probablement été inclus dans l’hymne chanté par le Christ et ses disciples juste avant qu’ils ne se rendent ensemble au jardin de Gethsémané (voir Matthieu 26:30).
Psaume 114
Comme pour les autres psaumes du Hallel égyptien, le psaume 114 est anonyme et aucun titre n’est donné.
Le Psaume 114 met en évidence la puissance de Dieu à travers les miracles qu’Il a accomplis en délivrant les Israélites d’Égypte et en les conduisant vers la Terre Promise.
Deux actes spécifiques de délivrance sont mentionnés au verset 3: la séparation de l’eau à la mer Rouge et le passage ultérieur du Jourdain à Canaan.
Le psalmiste a célébré le fait que même la nature est soumise aux commandements de Dieu.
Regarder de plus près
Lequel des psaumes du texte d’aujourd’hui décrit l’exode d’Israël d’Egypte?
Le psaume 112 dit: «Heureux l’homme qui craint l’Éternel.» Comment une vénération et une crainte appropriées de Dieu peuvent-elles se manifester dans nos actions quotidiennes?
Les Psaumes 111, 112 et 113 commencent tous par l’injonction: «Louez l’Éternel». De quelles manières pouvons-nous louer Dieu en dehors de l’église?
Conclusion
Même lorsque la mémoire des personnes pieuses s’estompe sur cette terre, leur souvenir au Ciel est vraiment éternel. Leur justice et leur récompense dureront pour toujours!