DÉVOTION 2020 Psaume 106: 1-48
Lecture biblique : Psaume 106: 1-48.
« Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, Ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, Ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge. Mais il les sauva à cause de son nom, Pour manifester sa puissance. » (Psaume 106: 7-8)
Tout comme Dieu a été miséricordieux envers Israël en dépit de la rébellion répétée du peuple, Il continue d’appeler des individus qui Lui résistent.
Jim Parr a fait l’expérience de la miséricorde de Dieu à son égard. Il a souvent raconté qu’il était le plus capricieux de sa famille.
Il témoignait ainsi : «J’ai été esclave d’une vie de péché pendant des années, la terreur de la communauté où j’ai grandi, un mineur ivre en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles.
Le dimanche, vous me trouviez en train de jouer et de boire, essayant d’engourdir la douleur intérieure.
Les barreaux de prison n’ont pas réussi à me changer. J’avais même médité le suicide, mais la peur du jugement de Dieu m’avait empêché de passer à l’acte.
Plusieurs fois, j’ai failli entrer en enfer quand les mines où je travaillais tombaient; mais je blasphémais simplement le nom de Dieu.
«J’étais au Pays de Galles pendant le renouveau gallois de 1904 à 1906, où cent mille personnes se sont converties en deux ans environ, et j’avais vu des gens se convertir tout autour de moi.
Certaines de ces personnes avaient été mes compagnons de boisson. Elles tenaient des réunions de prière à quatre cent cinquante sept mètres plus bas dans les mines mais je les maudissais et jurais que je n’avais rien à faire avec elles.
En même temps, il y avait quelque chose dans mon cœur qui avait soif de la vérité.
«Un dimanche soir, j’avais décidé d’aller dans une église où un Gallois, Evan Roberts, tenait une réunion de réveil spirituel. L’église était remplie de monde, d’où j’étais finalement allé de l’autre côté de la rue pour assister à un service de l’Armée du Salut.
Dieu m’avait parlé là, et avait mis la vie et la mort devant moi. Cependant, j’étais délibérément sorti de cet endroit sans Lui donner mon cœur.
«Le lendemain, trois d’entre nous étions allés tirer dans les montagnes. Tandis que je tirais avec une arme à feu, elle s’était brisée et ma main avait été mise en pièces.
Ce n’était que grâce à la miséricorde de Dieu que je n’avais pas été tué, mais j’étais dans un état affreux pendant environ trois mois.
J’avais pensé que c’était le jugement de Dieu sur moi parce que je ne Lui ai pas donné mon cœur. J’avais fait un vœu pendant ce temps-là, en disant: «Dieu, si tu épargnes ma vie, je m’abandonnerai à toi.» Et pourtant, je n’avais pas honoré ce vœu.
«Après quelques années, j’ai décidé de venir en Amérique. J’ai travaillé dans plusieurs endroits, puis Dieu dans Sa miséricorde m’a permis de travailler dans un camp de mines de charbon à Harrisburg: Illinois.
Un soir, en sortant des mines, j’ai rencontré quelques Gallois qui m’ont invité à un service de réveil spirituel. Tandis que j’étais assis au fond de cette salle de réunion, Dieu a parlé à mon âme.
J’étais souillé par les pouvoirs de l’enfer et malade de la tête à la plante des pieds, mais Dieu merci, une bouée de sauvetage a été jetée.
À la fin de ce service, je m’étais dirigé dans l’allée et je m’étais mis à genoux. Là, je m’étais abandonné sans condition à Dieu. Il a effacé mes péchés et est entré dans ma vie.
Il a sauvé mon âme qui méritait l’enfer à cause d’une vie de défaite, a guéri mon corps et a fait de moi une nouvelle créature.
Du fond de mon cœur, je Le remercie d’avoir eu pitié de mon âme !
Le psaume 106 est un triste récit de la façon dont Israël «ne s’est pas souvenu » de la multitude des miséricordes de Dieu à leur égard, mais s’est rebellé contre Lui.
Jim Parr a également rejeté la miséricorde de Dieu pendant un certain temps.
Cependant, dans les deux cas, Dieu a continué à faire miséricorde «afin de faire connaître Sa puissance».
Depuis des milliers d’années maintenant, la Bible fait connaître le récit de la fidélité de Dieu à Israël.
Jim Parr est devenu un ministre pionnier de l’organisation de la Foi Apostolique peu de temps après sa fondation en 1906 et a témoigné jusqu’à sa mort en 1949 de la fidélité de Dieu à son égard.
Aujourd’hui, la miséricorde de Dieu est toujours étendue. Le chemin vers Dieu est toujours le même, indépendamment de notre passé ou de la quantité de lumière spirituelle dont on dispose.
Si nous avons expérimenté l’amour et le pardon de Dieu, notre rôle est de continuer à faire connaître Son Extrême Puissance et d’encourager les autres à Lui répondre.
Contexte
Psaume 106
Le Psaume 106 est le psaume de clôture du Livre IV: une section qui a commencé avec le Psaume 90.
Ce psaume commence de la même manière que les Psaumes 105 et 107; la phrase : «Louez l’Éternel!» apparaît dans le premier verset de chacun d’eux.
Les trois psaumes sont également similaires en ce que chacun contient des récits historiques d’Israël.
Le psaume 106 offre une contrepartie du psaume 105.
Tandis que le psaume précédent parlait de la fidélité de Dieu à garder Son alliance avec les descendants d’Abraham, ce psaume raconte comment le peuple juif a rompu sa part de l’accord de l’alliance par la désobéissance et l’incrédulité répétitive.
Aucun auteur n’est cité, mais les versets d’ouverture et de clôture de ce psaume peuvent indiquer qu’il a été écrit depuis l’exil par quelqu’un qui attend avec impatience le jour où Dieu ramènera Son peuple dans son pays.
Ce psaume est classé comme une plainte personnelle. Tandis que les péchés d’Israël sont racontés, une note récurrente tout au long du psaume est la miséricorde durable de l’Éternel.
Le psaume 106 commence par un appel à l’adoration et un plaidoyer personnel du psalmiste (versets 1-5).
Le corps principal du psaume (versets 6-39) détaille sept cas où Israël s’est rebellé contre Dieu: leur murmure à la mer Rouge, leur plainte de la provision de Dieu, l’insurrection contre leurs dirigeants désignés par Dieu, l’adoration du veau d’or, l’incrédulité et la désobéissance quand les espions ont donné leur rapport de Canaan, leur union avec les païens dans l’idolâtrie et leur incrédulité aux «eaux de Meriba».
Le psaume se termine par un examen des jugements répétés de Dieu et de Sa grande miséricorde (versets 47-48), et une prière de clôture.
Regarder de plus près
Les expressions: «oublier» ou «ne pas se souvenir», sont utilisées quatre fois entre les versets 7 et 21. Quelles sont les trois transgressions commises par les Israélites en raison de leur incapacité à se souvenir de la fidélité de Dieu à leur égard?
L’idolâtrie était l’une des transgressions pour lesquelles Israël a été condamné dans ce psaume (voir les versets 28-38). De quelle manière les gens pourraient-ils être coupables d’idolâtrie à notre époque?
Dans quelles circonstances le rappel des victoires passées vous a-t-il aidé à relever un défi?
Conclusion
La grande miséricorde de Dieu envers Israël en dépit de leur rébellion répétée est également évidente comme Il continue de traiter avec ceux qui résistent à Son appel au salut.