DÉVOTION 2020 Cantique des cantiques 1: 1–17 et 2: 1–17
«Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré m’asseoir à son ombre, Et son fruit est doux à mon palais.» (Cantique des cantiques 2: 3)
En tant qu’enfants, beaucoup d’entre nous ont entendu des contes de fées qui mettaient en scène un prince tombant amoureux d’une belle princesse, surmontant les obstacles pour gagner sa main dans le mariage, et les deux vivent heureux pour toujours.
Cependant, l’amour est plus qu’un simple conte de fées! L’affection et le véritable amour entre un homme et une femme peuvent être une réalité, et lorsqu’ils existent, ils créent un lien qui se renforce avec le temps.
Il y a plus de vingt-cinq ans, j’assistais à l’une de nos dédicaces d’église. Pendant la journée, plusieurs jeunes s’étaient rassemblés dans un endroit à l’extérieur des cabines où nous étions logés.
Une jeune femme de ce groupe avait attiré mon attention. J’étais une personne timide et j’avais du mal à communiquer avec des gens que je ne connaissais pas, mais plus tard dans la soirée, alors que nous étions assis sur les balançoires, nous avions commencé tous les deux, à parler l’un à l’autre.
Nous avions partagé des opinions et des pensées puis avions fait connaissance.
Bien que nous ne soyons pas sortis ensemble avant cinq ou six mois plus tard, le désir d’être avec elle avait commencé à se développer en moi.
À la fin de l’année, quoique nous vivions à environ quatre heures de route l’un de l’autre, nous nous voyions régulièrement, et il ne nous avait pas fallu longtemps pour réaliser que nous étions amoureux.
Finalement, cette charmante dame est devenue ma femme et nous avons maintenant quatre merveilleux enfants.
Y a-t-il eu des «coup de foudre» romantiques dans les premières années de notre relation? Oui il y en avait.
Sommes-nous encore profondément amoureux maintenant? Nous le sommes certainement!
Après plus de vingt-quatre ans de mariage, ma femme et moi préférons toujours la compagnie de chacun de nous deux, à celle des autres personnes.
Parfois, j’allais à l’aéroport l’accueillir quand elle s’absente pendant un certain temps. Alors que les passagers débarquent et commencent à franchir la porte, je la surveille. Des dizaines de personnes passent mais je n’y prête pas attention.
Cependant, quand je repère ma femme, quand je vois son visage s’illuminer avec un sourire et quand je l’embrasse, mon monde semble à nouveau être au complet.
Dans le texte d’aujourd’hui, nous trouvons une belle description d’une relation amoureuse entre un homme et une femme qui vivaient avec passion.
La jeune fille Shulamite considère son amoureux comme unique et désirable, comme le révèlent nos versets; c’est lui qui a attiré son attention dans la foule.
L’amour vrai et engagé entre un homme et une femme devient de plus en plus rare dans notre société aujourd’hui. Les relations s’éteignent généralement et finissent par se dissoudre.
En fait, beaucoup de gens considèrent même le mariage comme un simple accord social temporaire.
Cependant, l’amour et la romance existent toujours. L’amour fidèle et engagé est toujours possible! Peut-être que le Cantique des Cantiques a été placé dans la Parole de Dieu pour le prouver.
La Parole de Dieu montre clairement que le mariage est d’origine divine et est une alliance sainte et contraignante.
L’engagement, l’affection et la fidélité immuables envers son conjoint sont toujours possibles de nos jours, et c’est l’intention de Dieu pour ceux qui s’unissent dans le mariage.
Contexte
Les deux premiers chapitres du Cantique des cantiques décrivent l’arrivée de la Shulamite à la résidence d’été du roi, la première visite du roi et les souvenirs de la Shulamite d’une visite de son bien-aimé.
Le verset 1 du premier chapitre nous fait savoir que parmi les mille chansons ou plus du roi Salomon ou à son sujet (voir 1 Rois 4:32), cette chanson était peut-être la plus célèbre.
Dans les deux versets suivants, alors que la jeune fille shulamite arrivait à la résidence d’été du roi, elle racontait des souvenirs de l’amour de son berger.
Son cœur était rempli de désir pour lui, et elle a dit que leur amour était meilleur que le vin.
Tandis que le verset 4 implique que le vin peut être mémorable, les effets du véritable amour sont beaucoup plus durables.
Les versets 4 à 8 sont un échange entre les Shulamites et les «filles de Jérusalem» (membres du harem du roi). Puis le roi est apparu sur la scène (versets 9-11), rendant à la jeune femme un compliment sur sa beauté et sa grâce en la comparant à l’un de ses chevaux.
Elle a apparemment reculé devant les avances du roi, lui faisant savoir qu’elle aimait un autre. (Les références dans ces chapitres à «mon bien-aimé» se réfèrent toujours à l’amant berger de la Shulamite, et offrent des indicateurs dans tout le texte quant à la bonne interprétation des dialogues.)
Dans Cantique des Cantiques 1: 15–17 et 2: 1–7, Salomon a continué de tenter de courtiser la jeune femme, mais elle a répondu en réitérant son désir ardent pour son amant absent.
Elle a ensuite demandé aux femmes du harem de lui apporter des «flagons»: (gâteaux de raisins secs et de citron) car elle avait besoin de se réveiller.
Dans 2: 8-14, la shulamite s’adresse aux femmes de la cour qui tentent de la convaincre de répondre aux sollicitations du roi, leur racontant le début de sa relation amoureuse avec le berger.
Elle a comparé son amant absent à un «paquet de myrrhe» (verset 13), faisant allusion à un sac de parfum que les femmes de cette région portaient à partir d’un cordon suspendu autour de leur cou.
La Shulamite a rappelé les paroles du berger quand il la pressait de repartir avec lui, des mots qu’utilisaient la beauté de la nature et le réveil du printemps pour dépeindre l’amour du berger pour la Shulamite.
Les commentateurs divergent sur la signification de la description des «petits renards» qui gâtent les vignes.
Cela peut faire référence à un désaccord mineur entre la shulamite et son amant berger; d’autres sources suggèrent que ce passage raconte la réponse des frères de la femme, qui lui ont ordonné de se rendre au vignoble pour attraper les renards afin de prévenir toute nouvelle rencontre entre la Shulamite et le berger.
Sur la base de l’interprétation du verset 15, les versets 16 à 17 décrivent la réunion des amoureux après la querelle, ou la réponse de la jeune fille à ses frères.
Regarder de plus près
De quelles manières la Shulamite se référait-elle au berger?
Pourquoi pensez-vous qu’il y a tant d’allusions à la nature dans cette partie du texte?
Quel rôle jouent les souvenirs dans le maintien d’une relation amoureuse forte?
Conclusion
Quoiqu’elle soit courtisée par le roi, le cœur et les pensées de la Shulamite étaient fixés sur son bien-aimé berger.
Quel exemple de force d’amour et d’engagement peut exister entre deux individus!