DÉVOTIO DU 16 OCTOBRE 2023 Références Bibliques : Psaumes 69 : 1 – 37 ; 70 : 1 – 6
Références Bibliques : Psaumes 69 : 1 – 37 ; 70 : 1 – 6
« Ô Dieu, hâte-toi de me délivrer ! Éternel, hâte-toi de me secourir ! » (Psaumes 70 : 2)
Aux États-Unis, le 911 est le numéro à composer en cas d’urgence. L’appelant est ainsi mis en relation avec un système d’intervention d’urgence conçu pour envoyer rapidement la police, les pompiers ou une assistance médicale sur les lieux.
Le système consistant à fournir un numéro national facile à retenir pour les urgences a été mis en place en 1967 lorsque le Congrès a adopté la loi définissant le 911 en tant que numéro d’urgence national.
Le tout premier appel au 911 a été passé à 14 heures, le vendredi 16 février 1968, par Rankin Fite, président de la Chambre des représentants de l’Alabama, depuis l’hôtel de ville de Haleyville, au représentant américain Tom Bevill, au poste de police de la ville.
Depuis ce jour, beaucoup de publicité et de formation ont été consacrées à faire en sorte que tous les habitants du pays sachent comment appeler à l’aide en cas d’urgence.
Même les très jeunes enfants apprennent ce numéro simple à trois chiffres. Les adultes se voient rappeler, lors de séminaires de gestion, de séances de formation aux situations d’urgence et d’autres événements, que l’appel au 911 doit être une mesure immédiate dans toute situation de crise.
En fait, le système est tellement efficace qu’un appel à tout autre numéro pour obtenir une aide d’urgence risque au mieux d’être vain ou frustrant, et au pire, d’entraîner des pertes humaines.
Aussi efficace que soit le système 911, notre verset de réflexion décrit un moyen, bien plus immédiat et efficace, d’appeler à l’aide une source compétente en cas d’urgence.
Non seulement Dieu est instantanément disponible lorsque nous crions à Lui, mais Il est infiniment puissant, plus que capable d’offrir aide et délivrance, quelle que soit la situation à laquelle nous sommes confrontés.
David, l’auteur de ce psaume, était un homme qui avait connu de nombreuses crises au cours de sa vie. Il savait ce que c’était que d’être confronté à des circonstances désespérées, de vivre en danger de mort et de se sentir submergé par la peur. Il a souvent crié à son « pourvoyeur divin » face aux situations d’urgence, et Dieu n’a jamais manqué de lui répondre.
Lorsqu’il a écrit ce psaume, il était opprimé par des ennemis qui, apparemment, l’assaillaient de persécutions cruelles et de moqueries. Craignant d’être submergé par leurs attaques, il a crié une fois de plus à Dieu pour qu’Il le délivre. Il est remarquable qu’il n’ait jamais mis en doute la capacité de Dieu à intervenir. Sa principale requête était que Dieu « se hâte ».
Que les défis auxquels nous sommes confrontés soient physiques, émotionnels ou spirituels, nous ne devons jamais hésiter à faire appel à Dieu. Il se tient prêt à nous venir en aide, comme Il l’a fait pour David.
CONTEXTE
Les Psaumes 69 et 70 ont été compilés pour le culte du Tabernacle et faisaient partie du Livre II, la partie subdivisée du Livre des Psaumes souvent appelée « Livre de l’Exode ».
Psaume 69
Traditionnellement attribué à David, la paternité du Psaume 69 est vérifiée dans Romains 11 : 9 – 10, où l’apôtre Paul cite les versets 23 et 24 et indique qu’ils ont été prononcés par David. Le Psaume 69 est un cri de détresse qui décrit la souffrance imméritée du psalmiste aux mains de ses ennemis.
Bien que l’agonie de David soit personnelle, ses paroles ont également des implications messianiques. Le Nouveau Testament fait plusieurs allusions à ce psaume (comparez le verset 5 avec Jean 15 : 25, et le verset 26 avec Matthieu 23 : 38). À l’exception du Psaume 22, le Psaume 69 est le psaume le plus souvent cité dans le Nouveau Testament.
Comme le Psaume 45, ce psaume est dédié au « chef des chantres ». L’expression « sur les lis » indique que le chant devait être chanté sur l’air d’une chanson intitulée « Lis » ou joué sur un instrument en forme de lis. Il n’y a pas d’indicateur interne clair de la période précise à laquelle le psaume a été écrit ; plusieurs périodes de la vie de David pourraient correspondre aux sentiments exprimés.
Dans ce chant plaintif, David implore la délivrance divine des mains de ses ennemis, en utilisant la métaphore de la montée des eaux dans les deux premiers versets pour dépeindre son sentiment désespéré de péril.
Aux versets 6 et 7, David précise que son inquiétude n’est pas seulement personnelle, mais qu’elle concerne aussi ceux qui ont pu être touchés par sa « folie » ou son manque de sagesse.
Sa déclaration au verset 11, selon laquelle lorsqu’il pleurait et châtiait son âme par le jeûne, « ce qui [lui] attire l’opprobre », indique que ses adversaires s’étaient moqués de lui pour sa tristesse et pour avoir revêtu un sac, symbole traditionnel d’un deuil profond. David utilise à nouveau la métaphore de l’eau aux versets 15-16 pour décrire son sentiment d’être vaincu par ceux qui le haïssaient.
Dans les versets 22 – 29, l’un des passages imprécatoires les plus forts de la Parole de Dieu, David plaide pour la justice du châtiment divin sur ses adversaires. Si le verset 22 peut laisser entendre que l’oppression a rendu la nourriture et la boisson de David peu appétissantes, il s’agit également d’une référence messianique à Jésus, faisant allusion au vinaigre mélangé à du fiel qui a été offert à Christ alors qu’il était suspendu sur la croix (Matthieu 27 : 34).
À partir du verset 30, le ton du psalmiste s’adoucit et il commence à intégrer la reconnaissance et la louange dans son chant. Les trois derniers versets sont une prière de louange et de confiance en Dieu.
La plupart des étudiants de la Bible considèrent les versets 36 et 37 comme une référence à l’expansion de Jérusalem et d’Israël au cours du futur règne millénaire, culminant dans la finalité des bénédictions et de la prospérité de Dieu sur Son peuple élu, les Juifs.
Psaume 70
Le Psaume 70, également attribué à David, reprend les cinq derniers versets du Psaume 40, avec de légères variations. Les mots d’introduction « pour souvenir » peuvent avoir fait allusion à un mémorial d’un événement spécifique.
Les commentateurs s’accordent à dire que le Psaume 40 était probablement l’œuvre originale et que les versets de ce psaume ont été séparés pour un usage liturgique dans le cadre du culte du Temple. Le ton de ce psaume traduit une urgence désespérée, David implorant une délivrance rapide et la rétribution de ses ennemis.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Dans le Psaume 69 : 2 – 4, quels sont les mots et expressions descriptifs utilisés par David pour indiquer sa détresse ?
2. Selon le Psaume 69 : 9, qui a rejeté et persécuté David ? Pourquoi le rejet de ces personnes est-il si douloureux ?
3. Quelles mesures David a-t-il prises dans ces psaumes que nous pourrions également prendre en période de crise ?
CONCLUSION
Un enfant de Dieu peut se reposer en sachant que le Dieu personnel et souverain est proche et qu’Il répondra infailliblement à sa prière.