DÉVOTION DU 7 DECEMBRE 2023 Référence biblique : Luc 11 : 29 – 54.
Référence biblique : Luc 11 : 29 – 54.
« Comme le peuple s’amassait en foule, il se mit à dire : Cette génération est une génération méchante; elle demande un miracle; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui de Jonas. » (Luc 11 : 29)
Dans le verset du jour, Jésus condamne la « génération méchante », de son époque, qui cherchait un miracle, peut-être pour satisfaire sa curiosité, ou comme preuve de la capacité de Jésus à faire des miracles.
Toutefois, l’incrédulité spirituelle n’existait pas seulement à l’époque où Jésus marchait sur cette terre. Tout au long des siècles, Christ et Ses enseignements ont été considérés avec méfiance, mis en doute, moqués et rejetés par de nombreuses personnes.
L’une, de ces manifestations d’incrédulité, s’est produite à Londres au 19e siècle, lorsque Charles Bradlaugh, un athée connu, a défié le prédicateur chrétien H. P. Hughes, de débattre de l’existence de Dieu et de la légitimité de la croyance chrétienne.
Hughes accepte le défi à une condition : que lui-même et Bradlaugh amènent chacun pendant le débat, cent personnes dont la vie prouve “une preuve concrète de la véracité de leurs croyances”.
Hughes, qui travaillait parmi les pauvres dans les bidonvilles de Londres, a déclaré qu’il amènerait cent personnes dont la vie avait été changée pour le mieux par Jésus Christ.
Bradlaugh devait apporter cent personnes qui certifieraient que leur vie avait été rendue profondément meilleure, plus noble et plus convenable du fait de leur incrédulité.
Chaque partie aurait le temps de contre-interroger les témoins de l’autre, afin de s’assurer de la véracité des affirmations faites.
À l’heure fixée pour le débat, une foule nombreuse s’est rassemblée pour écouter ce qu’elle pense être un échange animé.
Hughes n’avait rencontré aucune difficulté à trouver une centaine de croyants qui avaient autrefois vécu dans le péché mais dont la vie avait été transformée par Jésus-Christ.
Bradlaugh, en revanche, n’a pas pu trouver un seul individu prêt à témoigner en faveur de sa position !
Apparemment gêné par ce fait, il ne s’est même pas présenté au débat; ce qui a permis à Hughes de prêcher l’Évangile à la foule rassemblée sans aucun problème.
Les cent croyants ont donné leur témoignage personnel, et beaucoup de ceux qui étaient venus assister au débat ont donné leur vie à Christ.
Comme Charles Bradlaugh, ceux qui, dans la foule autour de Jésus, et qui demandaient un signe, sont tous coupables d’incrédulité ; ils avaient même accusé Jésus de chasser les démons par Béelzébul, le prince des démons (voir Luc 11:15).
Jésus avait déjà fait de nombreux miracles au milieu d’eux, et Il a rejeté leur demande d’un signe venant du ciel, en disant qu’aucun signe ne leur serait donné, si ce n’est le signe du prophète Jonas.
Tout comme Jonas est sorti après trois jours dans le ventre de la baleine, Jésus-Christ sortira triomphant de la mort après trois jours dans la tombe.
L’incrédulité et le rejet du message du Christ entraîneront un jour le jugement. Jésus souligne que la reine païenne du Midi, et le peuple de Ninive ont réagi en croyant lorsqu’ils ont reconnu la vérité.
Quelle condamnation s’abattra sur ceux qui ont eu beaucoup plus d’occasions mais qui n’ont pas cru !
Aujourd’hui, nous vivons dans une société où règne le climat de doute sur la croyance. Nous devons nous garder d’être influencés par cette influence négative.
En étudiant le texte d’aujourd’hui, examinons soigneusement nos cœurs. Croyons-nous vraiment en Jésus ? Avons-nous une confiance totale dans les paroles du Christ ?
Il faut du courage et de la détermination pour rester solidement enracinés dans notre foi, dans ce monde de plus en plus incrédule et anti-chrétien; mais Dieu peut nous aider, et Il nous aidera à être déterminés à garder la foi, si nous nous tournons vers Lui.
CONTEXTE
Le texte d’aujourd’hui porte sur trois sujets : La mise en garde de Jésus concernant l’incrédulité (versets 29-32), Son enseignement sur la lumière qui se trouve en nous (versets 33-36), et Sa condamnation des chefs religieux pour leur hypocrisie et leur incrédulité (versets 37-54).
Dans les versets 29 à 32, Jésus rejette la demande de ceux qui, « pour l’éprouver », Lui demandèrent un signe venant du ciel.” (Luc 11:16). Il venait de guérir un démoniaque, et aucune autre preuve de Son pouvoir divin n’aurait dû être nécessaire.
Le mot traduit par signe dans ce verset signifie : “un acte ou un prodige surnaturel “, et c’est le mot couramment utilisé dans les Évangiles pour désigner les miracles.
Le sens du verset 30, est amplifié par Matthieu 12:40, qui indique que, « de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. »
La repentance des hommes de Ninive est documentée dans le livre de Jonas ; la référence de Jésus à Jonas dans ce passage, prouve le fait historique de l’expérience de Jonas.
La « reine du Midi », est une référence à la reine de Séba, qui a accordé une bénédiction au Dieu de Salomon lorsqu’elle a observé la grande sagesse et la richesse de ce dernier (voir 1 Rois 10:1-13).
Le concept de la lumière interne, tel qu’il est abordé dans les versets 33-36, est également mentionné dans les autres Évangiles.
La lampe représente le Christ. Ainsi, le Christ enseigne que lorsqu’une personne est sensible et réceptive à la compréhension spirituelle, toutes les parties de son corps en bénéficient. Il met en garde contre le fait de laisser les mauvaises influences obscurcir ou cacher la lumière de la présence du Christ.
Les versets 37 à 54 dénoncent les pharisiens et les docteurs de la loi dont les apparences publiques ne correspondent pas à l’état profond de leurs cœurs.
Alors que Matthieu 23 rapporte une condamnation similaire, l’événement de notre texte est différent ; le passage de Matthieu 23 s’est déroulé à Jérusalem, alors que le texte de Luc se situe dans la région de Pérée (le côté oriental de la vallée du Jourdain).
Comme les Pharisiens étaient déjà opposés à Jésus, l’invitation du verset 37 peut avoir été un piège dans lequel les chefs religieux espéraient observer Jésus en train de violer l’une de leurs nombreuses règles.
Comme le même verset implique que Jésus est entré et s’est assis immédiatement, il est très probable qu’Il s’est délibérément abstenu de se laver à l’entrée dans l’intention de précipiter la discussion qui a suivi.
Jésus s’est attaqué très directement au comportement des Pharisiens. Six fois dans ce passage, Il prononce les mots « Malheur à vous… », ce qui constitue une exclamation de condamnation et de rejet. (Cette phrase est utilisée quarante fois en trente-trois versets dans le Nouveau Testament, et Jésus l’a prononcée trente-deux fois).
Il a également qualifié les Pharisiens d'”insensés” (spirituellement insensibles) et d'”hypocrites”.
Il les a accusés de toute une série de comportements malhonnêtes : négliger l’homme intérieur (verset 40), ne pas traiter les autres comme il se doit (verset 42), être orgueilleux (verset 43), corrompre les autres (verset 44), imposer aux autres des fardeaux de nature légaliste (verset 46), approuver le meurtre des prophètes (verset 47), et rendre la vérité de Dieu difficile à comprendre et à mettre en pratique (verset 52).
REGARDER DE PLUS PRÈS
1.Selon Jésus, qu’ont fait les hommes de Ninive lorsqu’ils ont entendu l’enseignement de Jonas ? Qu’est-ce que leur action révèle ?
2.Selon vous, comment les docteurs de la loi ont-ils enlevé au peuple la “clé de la science” ? Luc 11:52
3.Quelles mesures pouvons-nous prendre pour nous assurer qu’une attitude orgueilleuse ne pénètre pas dans nos vies ?
CONCLUSION
Dieu peut nous bénir par des “signes” visibles ou des miracles, ou Il peut choisir de ne pas le faire. Quoi qu’il en soit, nous devons continuer à croire en Christ et à croire que ce que Dieu dit est toujours juste et vrai.