LEÇON JEUNES N°35
Quelque Chose à Partager
Galates 5: 22-26
VERSET DE MEMOIRE: Ainsi donc, pendant
que nous en avons
l’occasion, pratiquons
le bien envers tous.
Galates 6:10
Grand-mère avait toujours de bons conseils.
Geneviève pressa son nez contre la vitre de la voiture. Ses pensées n’étaient pas sur
les arbres et les maisons qu’elle a vus en voyageant, mais plutôt sur la maison de grandmère où elle allait passer ce samedi après-midi.
Sous peu, Geneviève était assise près de sa grand-mère, la regardant
crocheter. “Grand-mère”, commença Geneviève, “il y a quelque chose qui me dérange”.
“Oui?”, demanda doucement sa grand-mère.
“Eh bien, cette nouvelle fille à l’école, Bella, ne me parle pas”. Je lui dis ‘Salut’, mais
elle détourne le regard. Hier au déjeuner, elle voulait s’asseoir à ma table, et j’ai pensé ne
pas lui faire de place, mais je savais que ce ne serait pas bien”.
“C’est sûr,” dit grand-mère. “En tant que Chrétien, tu ne dois pas rater une chance
comme celle-ci pour permettre que quelque chose de bien se produise”.
“Quel bien peut bien m’apporter les actions de quelqu’un?”, dit Geneviève avec un
froncement de sourcils.
“Je suis sûre que si tu continues à être gentille avec Bella, vous serez un de ces jours
de meilleures amies. Chaque matin avant d’aller à l’école, dis simplement une prière pour
que tu puisses faire ce qu’il faut pour gagner Bella”. Geneviève hocha la tête. “Ce que je vois,
c’est que je dois être simplement patiente.”
Grand-mère a sorti sa Bible. “Tu sais, Geneviève”, dit-elle, “Dieu a probablement
créé ce petit incident dans ta vie pour t’aider à grandir spirituellement”.
“J’ai une idée,” dit grand-mère en levant les yeux. “Chaque fois que tu penses à Bella,
fais comme si vous étiez déjà de bonnes amies. Cela peut ressembler à un jeu, mais Dieu
appelle cela la foi. Nous montrons à Dieu que nous croyons quelque chose, même si nous ne
l’avons pas encore vu arriver. Tout cela me rappelle certains versets de la Bible”.
“Pourquoi ne pas lire Galates 5:22 et 23 pendant que je vais dans la cuisine”,
continua grand-mère. “Je sens quelque chose de bon là-dedans. Je reviens tout de suite avec
des biscuits chauds et du lait”.
Geneviève trouva les versets de la Bible et commença à se les lire: “Mais le fruit de
l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur,
la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses”.
“Grand-mère, qu’est-ce que cela signifie?” Geneviève montra du doigt les mots “la
loi n’est pas contre ces choses” lorsque sa grand-mère est revenue dans la pièce.
“Cela signifie qu’il y a des lois contre les mauvaises choses telles que le mensonge,
le vol et le fait d’être haineux ou égoïste ; mais Dieu n’a aucune loi nous interdisant l’une
quelconque de ces bonnes choses. Il veut que nous soyons aimables, joyeux, doux et ayons
toutes les vertus de ce genre. Tu as déjà dit que tu seras patiente et que tu vas attendre jusqu’à ce que Bella devienne
ton amie. Nous avons aussi parlé de ce que signifie la foi”.
“C’est excitant, grand-mère!”, s’exclama Geneviève. “Je n’avais jamais compris cela comme je le comprends
maintenant.”
“Ce verset dit aussi, le fruit de l’Esprit, et non les fruits”, fit remarquer Grand-mère en donnant à Geneviève
les biscuits chauds. “C’est comme si toutes ces bonnes qualités faisaient partie d’une seule chose, tout comme ton
corps est ‘un’, mais a plusieurs parties. Nous devons permettre à l’Esprit de Dieu de contrôler notre vie. Quand nous
Lui sommes agréables, Il fait pousser ce bon fruit dans notre vie.
Geneviève sourit. “Je suis vraiment contente d’être Chrétienne! A présent, je sens que si je parle simplement
à Dieu de ce problème et de tous les autres qui surviendront, je serai heureux et je rendrai les autres heureux aussi”.
“Avec cette attitude, Geneviève, tu rendras Dieu heureux aussi”, lui dit Grand-mère.
Au cours de la journée, Geneviève réfléchit beaucoup à Bella. Dans son esprit, Bella était déjà son amie.
Lundi matin, Geneviève passait la porte de l’école. Pendant qu’elle se précipitait dans le couloir, elle a
commencé à penser aux bonnes choses que sa grand-mère lui avait dites. Elle se souvint également de la prière qu’elle
avait faite ce matin-là : “Dieu, aide-moi, d’une manière ou d’une autre, à traiter Bella comme si elle était spéciale. Tu
m’as donné quelque chose de spécial à partager avec les autres”.
Pendant un court temps libre ce matin-là, Geneviève a rapidement écrit au crayon une note qui disait: “Passe
une bonne journée! Ton amie, Geneviève”. Elle l’a plié et l’a tenu dans sa main. Quelque chose en elle disait, tu peux le
faire!
Quand les élèves partaient pour le déjeuner, Geneviève attendit que Bella quitte la pièce, puis elle mit le bout
de papier dans le casier de Bella.
Après le déjeuner, Geneviève était de retour dans la classe et attendait de voir ce qui allait se passer. Elle était
impatiente que Bella trouve sa note. Bella la vit finalement et commença à l’ouvrir lentement. Le visage souriant que
Geneviève avait affiché attira son attention et elle lut la note. Elle regarda Geneviève à travers la pièce ; et, timidement,
elles échangèrent des sourires.
Une fois les cours terminés, Bella et Geneviève se sont rencontrées dans le hall. Elles ont toutes deux dit:
“Salut”. Bella regarda ses livres et dit: “Tu es pratiquement la seule personne amicale que j’ai rencontrée
ici”. Intérieurement, Bella se demandait ce qui rendait Geneviève différente.
“Je sais que ça doit être difficile de venir dans une nouvelle école”, dit Geneviève alors qu’ils commençaient à
marcher dans le couloir. “Je propose que nous déjeunions ensemble demain, d’accord? ”
“Bien sûr!” répondit Bella. Elle avait le sentiment que Geneviève était une personne digne d’être connue
connaître.
Au fur et à mesure que les filles se connaissaient mieux, les bonnes choses de la vie de Geneviève ont
commencé à transparaître en Bella. Enfin, un jour, elle a demandé à Geneviève ce qui la différenciait des autres enfants
de l’école.
“Je suis Chrétienne!”, dit Geneviève en souriant.
“Tu es certainement heureuse!”, commenta Bella.
“Puis-je faire autrement ? “, demanda Geneviève.
Elles se mirent toutes deux à rire.
Geneviève savait que Dieu l’avait conduite vers quelqu’un qui recherchait le même bonheur. Elle sentit que
quelque chose d’excitant allait se passer, comme Grand-mère l’avait dit.