DÉVOTION DU 7 NOVEMBRE 2025 Référence biblique : Ésaïe 49 : 1 – 26
Référence biblique : Ésaïe 49 : 1 – 26
« Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point. » (Ésaïe 49 : 15)
Quand j’avais cinq ans, notre famille vivait dans une petite ville de Sibérie. Un Noël, nous avons reçu un cadeau intéressant : deux oranges.
En Sibérie, on ne voit généralement pas d’oranges en hiver, c’était donc un cadeau très spécial. Même si vous aimez les oranges, vous ne pouvez pas les apprécier comme nous l’avons fait avec ces oranges !
Lorsque ma mère les épluchait, nous savourions leur parfum spécial. Nous étions une très grande famille, alors ma mère a coupé les tranches et a donné à chaque enfant une tranche et demie.
Elle n’en a pas pris une pour elle, et nous lui avons demandé : « Tu ne veux pas une tranche ? ». Elle a répondu : « Je préfère la peau d’orange. »
Après que notre famille a déménagé en Amérique, mon père a ramené un jour un sac plein d’oranges. Nous nous sommes tous réjouis en les épluchant et en les mangeant.
Chacun d’entre nous a apporté la pelure à notre mère, mais elle a dit : « Non, non, je préfère les oranges. » Nous étions choqués car elle nous avait convaincus qu’elle aimait la peau.
Le geste d’abnégation de ma mère à l’égard de ces deux oranges m’a toujours semblé un excellent exemple de la façon dont une mère aime ses enfants.
Pourtant, Dieu indique dans notre verset principal qu’Il se soucie encore plus des enfants qu’une mère !
Dans ce chapitre, Ésaïe a commencé à décrire le caractère du futur libérateur d’Israël. Dieu transmettait Son amour profond pour cette nation perdue. Bien qu’ils L’aient abandonné pour l’idolâtrie, Il ne voulait pas les abandonner. Il ne pouvait pas non plus les oublier comme une mère ne peut oublier son enfant.
Dans Sa grande miséricorde, Dieu leur tendrait la main par l’intermédiaire de Son serviteur.
Les promesses de Dieu à Israël se sont réalisées, non seulement par le retour des Juifs sur leur terre, mais aussi par la venue de Jésus pour apporter la délivrance spirituelle.
Dieu avait un plan pour le salut des Juifs et du monde entier. Il avait Son plan en tête dès le début du monde et était prêt à en partager une partie avec Israël bien des années avant que cela ne se produise.
Cela nous rappelle que Dieu sait exactement ce qu’Il fait et qu’Il a aussi un plan pour nos vies. Quelles que soient nos circonstances, Dieu ne nous a pas oubliés. Il nous aime plus qu’une mère ne pourrait le faire.
Nous devons prêter attention aux promesses que Dieu partage si librement avec nous et garder notre vie engagée envers Lui, afin de nous souvenir de ces promesses et d’y croire.
CONTEXTE
Ésaïe envisageait le moment où le peuple d’Israël aurait le sentiment que Dieu l’avait abandonné à Babylone, mais Ésaïe a souligné que Dieu ne l’abandonnerait jamais.
Cette consolation prophétique comporte de nombreux passages où le rôle du Messie (ou du Saint) en tant que Serviteur souffrant est révélé.
Ces passages, comme d’autres passages similaires d’Ésaïe, combinent un message de réconfort et de délivrance par le Serviteur Libérateur, ainsi que des prédictions de son rejet par Son propre peuple.
Ce chapitre est presque entièrement constitué de passages poétiques, et ces versets sont des prophéties de l’avenir. Ils traitent de la prochaine captivité babylonienne, et finalement, de la venue de Jésus-Christ.
Les deux événements sont liés, car même si les Juifs reviendront de Babylone bien avant la première venue de Jésus, ils seront toujours sous domination étrangère du vivant de Jésus – une domination étrangère qui sera presque ininterrompue depuis le moment où ils ont été emmenés à Babylone.
Les six premiers versets décrivent l’appel du Serviteur. Un certain nombre de caractéristiques de ce passage indiquent l’identité du Serviteur :
1. Sa bouche est comme un glaive. Cette description est également faite du Christ dans le livre de l’Apocalypse, et dans la Parole de Dieu dans Hébreux 4:12 et Éphésiens 6:17.
2. Il est identifié comme Israël, mais ne peut pas être la nation d’Israël car dans le même passage, il est appelé à relever la nation d’Israël. Cela montre que le Serviteur est l’accomplissement de la loi et de l’histoire d’Israël.
3. Sa première mission est de relever Israël, puis d’être une lumière pour les nations.
4. Il est une alliance pour le peuple, en référence à la nouvelle alliance (ou Nouveau Testament).
5. Il est méprisé par la nation et le peuple.
Ici, et également dans le chapitre suivant, Sion (ou Jérusalem) que Jésus a appelée « la ville du grand Roi » représente la nation dans son ensemble.
Alors que la captivité donnera à Jérusalem le sentiment d’être abandonnée par Dieu, les promesses suivantes sont données :
1. Les affamés et les assoiffés seront soignés.
2. Les réfugiés dispersés seront rassemblés.
3. Leurs cœurs seront réconfortés.
4. Ils seront délivrés de leurs oppresseurs.
5. La terre sera restaurée.
6. Les païens, même leurs rois et leurs reines, admireront Israël.
Le passage se termine par le jugement des ennemis d’Israël, mais le mot de la fin est la connaissance universelle du Seul vrai Dieu et de leur Sauveur.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Pourquoi Dieu a-t-Il demandé à Ésaïe de prophétiser le retour de la captivité avant qu’Israël n’ait été emmené en captivité ?
2. Quelles caractéristiques du Christ sont révélées dans ce passage ?
3. Qu’est-ce que Dieu a promis d’accomplir par Son Serviteur ?
4. Quelles circonstances de la vie peuvent nous amener à nous demander si Dieu nous a abandonnés ? Comment pouvons-nous être encouragés ?
CONCLUSION
Même si nous essayons, nous ne pouvons pas comprendre à quel point Dieu nous aime et se soucie de nous. Aujourd’hui, prenez courage dans Sa sollicitude pour vous !