DÉVOTION DU 6 OCOTBRE 2024 Référence biblique : Exode 12 : 1 – 36

Référence biblique : Exode 12 : 1 – 36

« Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Égypte. Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Éternel; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants. » (Exode 12 : 13, 14)

Lorsque j’étais au lycée, j’ai fait le ménage dans une famille juive et, grâce à mes connaissances, j’ai appris à connaître leurs coutumes religieuses. La préparation de la Pâque, un événement célébré en souvenir de la libération de leur nation de l’esclavage en Égypte, est un élément important de leur tradition. Pendant la semaine de la Pâque, j’ai constaté avec intérêt qu’ils nettoyaient soigneusement leurs placards pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’aliments contenant du levain dans la maison.

Le point culminant de la Pâque est le seder (qui signifie « ordre » en hébreu). Dans la plupart des foyers, le service du seder se déroule autour de la table à manger et c’est à cette occasion que l’histoire de la sortie d’Égypte est racontée. Une assiette spéciale est placée sur la table et contient plusieurs aliments symboliques. Un os d’agneau symbolise l’agneau sacrifié pour protéger les foyers juifs de la dernière plaie. Des herbes amères (généralement du raifort) rappellent la vie amère des esclaves. Un bol d’eau salée, dans lequel les légumes verts sont trempés, symbolise les larmes versées par les esclaves.

Lors de la dernière plaie d’Égypte, décrite dans le texte d’aujourd’hui, un agneau sans défaut devait être tué et son sang appliqué sur les poteaux des portes et les linteaux des maisons. La mise à mort de l’agneau nécessitait l’effusion d’un sang innocent, et ce sang épargnait la vie du premier-né de chaque maison.

Ce n’est pas un hasard si Jésus a été sacrifié pendant la Pâque. La plupart des chrétiens non juifs ne commémorent pas l’Exode. Cependant, nous reconnaissons que la Pâque était une préfiguration d’une rédemption bien plus grande à venir : le sacrifice de l’agneau parfait pour la rédemption de l’humanité du péché.

Dans le Nouveau Testament, Jean-Baptiste a proclamé que l’agneau de Dieu était Jésus-Christ, qui est venu ôter le péché du monde.

Aujourd’hui, nous pouvons appliquer le sang du Christ à notre cœur, qui est notre maison spirituelle.

Réfléchissez à la beauté du mot « délivrance ». Grâce au sang de Jésus, nous sommes délivrés de l’esclavage du péché. Grâce au sang de Jésus, nous, Israélites, qui avons appliqué le sang sur nos maisons, avons été épargnés de la mort physique lors de cette nuit mémorable, il y a si longtemps.

Comme nous devrions être reconnaissants pour la délivrance du péché qui fait de nous de nouvelles créatures en Christ !

CONTEXTE

Le texte d’aujourd’hui rapporte les instructions de Dieu aux Hébreux concernant la Pâque et raconte la dernière plaie des Égyptiens : la mort des premiers-nés. Après 430 ans passés en Égypte, Dieu est prêt à conduire les enfants d’Israël vers la terre promise. Il a envoyé neuf plaies qui ont dévasté l’Égypte, et cette dixième et dernière plaie amènera les Égyptiens à supplier les enfants d’Israël de partir.

Dieu ne voulait pas que les enfants d’Israël oublient Sa délivrance. Il a donc établi une cérémonie religieuse commémorant l’événement, que le peuple devait célébrer chaque année. Cette cérémonie, appelée Pâque, fait toujours partie des coutumes juives.

Moïse a donné aux Israélites des instructions sur la manière dont cette fête commémorative devait être célébrée. Le premier jour, ils devaient enlever tout le levain de leurs maisons et, pendant sept jours, ils ne devaient manger que du pain sans levain. Cela reflétait le fait que les enfants d’Israël avaient quitté l’Égypte avec une telle hâte que les femmes n’avaient pas eu le temps de laisser lever leur pain et avaient donc préparé des pains sans levain (Exode 12 : 34, 39). Aujourd’hui encore, le peuple juif mange du pain azyme appelé matza pendant la Pâque.

Avant cette époque, la plupart des cultures anciennes avaient des calendriers agricoles. Le calendrier agricole d’Israël commençait au début de la saison des pluies. Cependant, après leur délivrance, la fête de la Pâque devait marquer le début de leur année civile religieuse (Exode 12 : 2).

Il y a une progression dans la révélation scripturale du sacrifice d’un agneau. Dans la Genèse, l’agneau était immolé pour l’individu (Genèse 4 : 4). Dans le texte de l’Exode de ce jour, le sang d’un agneau était utilisé pour une famille ou un foyer. Dans le Lévitique, l’agneau était immolé pour la nation (Lévitique 16). Dans le Nouveau Testament, l’agneau parfait a été immolé pour le péché du monde entier (Jean 1 : 29).

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Pourquoi les Israélites devaient-ils mettre du sang sur les poteaux et les linteaux de leurs maisons ?

2. D’après vous, pourquoi Dieu a-t-Il demandé aux enfants d’Israël de prendre des mesures pour se protéger de cette dernière plaie, au lieu de les préserver automatiquement comme Il l’avait fait pour les plaies précédentes ?

3. Que signifie pour vous la délivrance de Dieu ?

CONCLUSION

Tout comme le sang de l’agneau de la Pâque a protégé les enfants d’Israël du jugement de Dieu, nous pouvons échapper au jugement divin en appliquant le sang de Jésus sur nos coeurs.