DÉVOTION DU 2 JUILLET 2024 Référence biblique: 2 Chroniques 22 : 1 – 12.
Référence biblique: 2 Chroniques 22 : 1 – 12.
« Athalie, mère d’Achazia, voyant que son fils était mort, se leva et fit périr toute la race royale de la maison de Juda. » (2 Chroniques 22 : 10)
Les actes répréhensibles d’Athalie, décrits dans le verset central de ce jour, sont à l’opposé des instincts naturels d’une mère et d’une grand-mère, qui protègent, nourrissent et aiment les leurs. En revanche, la mère de Thomas Edison était un exemple de détermination à protéger, nourrir et aimer son enfant. Elle était l’héroïne et l’avocate acharnée de son fils.
Thomas Edison, qui a vécu de 1847 à 1931, est bien connu en tant qu’inventeur. On lui attribue le développement du phonographe, des ampoules électriques, des systèmes de générateurs, d’une caméra cinématographique et de nombreuses autres innovations.
Tout au long de sa vie, il a obtenu 1 093 brevets pour ses inventions. Pourtant, lorsqu’il était à l’école, Edison ne réussissait pas bien, en partie parce que, dès son plus jeune âge, il avait des problèmes d’audition.
Lors d’une interview donnée le 29 novembre 1907, Edison a déclaré : « Un jour, j’ai entendu le professeur dire à l’inspecteur que j’étais « un drogué » et qu’il ne valait pas la peine de me garder à l’école plus longtemps. J’ai été tellement blessé que j’ai éclaté en sanglots, je suis rentré chez moi et j’en ai parlé à ma mère.
J’ai alors découvert à quel point avoir une bonne mère est une bonne chose. Elle s’est révélée être mon plus grand défenseur. L’amour maternel s’est éveillé, l’orgueil maternel a été blessé à vif. Elle m’a ramené à l’école et a dit avec colère au professeur qu’il ne savait pas de quoi il parlait, que j’avais plus de cervelle que lui, et bien d’autres choses encore.
En fait, elle était l’héroïne la plus enthousiaste qu’un garçon ait jamais eue, et j’ai décidé à ce moment-là que je serais digne d’elle et que je lui montrerais que sa confiance n’était pas déplacée »(1)
Par la suite, Mme Edison a commencé à enseigner à Thomas à la maison. Plus tard, il attribuera son succès aux efforts de sa mère et à la confiance qu’elle avait en lui. Il a déclaré : « C’est ma mère qui m’a fait. Elle était si vraie, si sûre de moi, et je sentais que je devais vivre pour quelqu’un, quelqu’un que je ne devais pas décevoir. » (2)
Quel contraste entre les actions de soutien et d’amour de Mme Edison et celles d’Athalie dans le texte d’aujourd’hui ! D’après le verset 3, « sa mère », Athalie « lui donnait des conseils impies », et lorsqu’il a été tué, elle s’est emparée du royaume et « fit périr toute la race royale », ses propres petits-enfants.
La différence entre ces deux mères nous rappelle que nos actions et nos choix, que nous soyons parents ou non, influencent directement, en bien ou en mal, la génération qui nous suit.
Si vous avez eu la chance d’avoir des enfants, Dieu vous a donné une opportunité incroyable – et une énorme responsabilité. Le fait de défendre et de soutenir nos enfants leur sera incontestablement bénéfique. Cependant, le meilleur bénéfice que nous puissions apporter à la prochaine génération est de l’encourager à rechercher Dieu et Sa volonté pour leur vie.
Pour inculquer une foi solide aux jeunes, il faut d’abord que nous ayons nous-mêmes une foi solide. Nous devons donner l’exemple de l’obéissance à Dieu, défendre des valeurs pieuses et être fidèles à enseigner à nos enfants les voies du Seigneur avec tendresse, affection et patience.
En démontrant verbalement et visiblement les enseignements de la Parole de Dieu dans nos familles et nos foyers, nous pouvons Lui faire confiance pour nous aider à avoir un impact durable et positif sur ceux qui viendront après nous.
1. T. P. (Thomas Power) O’Connor, “The Wizard of Electricity”, T. P.’s Weekly, 10 no.264, 29 novembre 1907, Londres. https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=coo.31924069714339&seq=699 (consulté le 12 janvier 2024).
2. Martin V. Melosi, Thomas A. Edison and the Modernization of America, (Glenview, Illinois : Scott, Foresman/Little, Brown Higher Education, 1990) p. 8.
CONTEXTE
Le plus jeune fils de Joram, Achazia, devient roi de Juda à la mort de son père. En effet, comme nous l’avons vu au chapitre précédent, tous ses frères aînés avaient été tués par des envahisseurs philistins et arabes.
Achazia ne régna qu’un an sur Juda, et ce chapitre relate les événements de cette année-là. Les versets 1 à 9 décrivent la nature de son règne et sa mort, et les versets 10 à 12 décrivent comment sa mère, Athalie, a pris le contrôle du royaume et a régné sur Juda pendant six ans.
Achazia est appelé Joachaz dans 2 Chroniques 21:17. Il est âgé de quarante-deux ans au verset 2 de ce chapitre. Cependant, la plupart des érudits pensent qu’il s’agit d’une erreur de scribe, étant donné la grande similitude entre le caractère pour « vingt » et le caractère pour « quarante » dans l’écriture originale, et le récit parallèle dans 2 Rois 8:26 qui lui donne l’âge de vingt-deux ans.
Sa mère, Athalie, était la fille du méchant roi d’Israël Achab et de sa femme Jézabel. Bien que le verset 2 fasse référence à Athalie comme étant la « fille » d’Omri, il s’agissait en fait de sa petite-fille.
Les versets 3 et 4 indiquent qu’Achazia a cherché conseil auprès d’individus impies. Le verset 3 dit que « sa mère lui donnait des conseils impies », et que la « maison d’Achab », qui avait conseillé son père, l’avait aussi conseillé « pour sa perte » (verset 4).
Selon le verset 5, l’association étroite d’Achazia avec la méchante maison d’Achab, a entraîné une alliance imprudente avec Israël contre Hazaël, roi de Syrie. La référence à « Azaria » au verset 6, doit être remplacée par « Achazia » (voir 2 Rois 9:16).
Ce verset révèle que les liens d’Achazia, avec la famille de sa mère, étaient si forts qu’il se rendit à Jizreel pour voir le roi d’Israël, Joram, qui était « malade »: en convalescence après les blessures qu’il avait reçues lors de la bataille contre la Syrie.
« Joram », au verset 7, est une orthographe alternative de « Jéhoram » dans la bible en anglais. Les versets 7 à 9 indiquent que l’association d’Achazia avec Israël et ses mauvais rois, a conduit à sa mort. Dieu a ordonné qu’Il meure du même jugement que celui qui s’est abattu sur le roi d’Israël, comme cela avait été prophétisé par Jéhu.
Le récit de 2 Rois 9 relate sa fin ignominieuse avec plus de détails. Achazia s’enfuit dans la région de Samarie. Lorsqu’on l’y retrouva, il fut amené à Jéhu, qui le blessa mortellement près de Jibleam. De là, il fut emmené en char jusqu’à Meguiddo, où il mourut. Son corps fut ensuite transporté par ses serviteurs à Jérusalem pour y être enterré (voir 2 Rois 9:27-28).
Athalie, la mère d’Achazia, a profité de la mort de son fils pour prendre le pouvoir. Elle a détruit immédiatement toute la famille royale afin d’éliminer toute personne susceptible de résister à sa prise de pouvoir. Le seul survivant fut le plus jeune fils d’Achazia, Joas, qui fut caché par la sœur d’Achazia, Joschabeath, dans le Temple. Le jeune prince et héritier légitime du trône de Juda y resta pendant six ans.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Qui étaient les conseillers d’Achazia (versets 3-4) ?
2. Selon vous, pourquoi Joschabeath a-t-elle eu le courage de cacher l’enfant Joas ?
3. Comment pouvons-nous encourager nos enfants et nos petits-enfants à honorer Dieu et Sa Parole ?
CONCLUSION
Nos actions ont une influence sur la génération à venir. Assurons-nous, avec l’aide de Dieu, que notre influence soit positive.