DÉVOTION DU 30 JUIN 2024 Référence biblique : 2 Chroniques 20:1-37

Référence biblique : 2 Chroniques 20:1-37

« Vous n’aurez point à combattre en cette affaire: présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez la délivrance que l’Eternel vous accordera. Juda et Jérusalem, ne craignez point et ne vous effrayez point, demain, sortez à leur rencontre, et l’Eternel sera avec vous! » (2 Chroniques 20:17)

Le récit de bataille que nous trouvons dans le texte d’aujourd’hui nous fournit des instructions utiles sur la confiance en Dieu lorsque nous sommes confrontés à de grandes épreuves.

Un jour, les sources de renseignement du roi Josaphat sont venues avec l’horrible nouvelle qu’une coalition ennemie venait contre Juda et ne se trouvait qu’à environ cinquante kilomètres au sud de Jérusalem. Josaphat et tout son royaume étaient en grand danger.

Le roi a répondu de la bonne manière : il a convoqué une réunion de prière nationale et a encouragé le peuple à faire confiance à Dieu face à cette crise écrasante. Ils l’ont fait, et Dieu est intervenu. Juda a littéralement gagné la guerre uniquement par la prière, sans agiter une seule épée !

Des milliers d’années plus tard, Dieu est intervenu pour une autre nation qui s’est tournée vers Dieu dans la prière en période de crise. En mai 1940, la seconde guerre mondiale faisait rage dans toute l’Europe.

Les forces britanniques, belges et françaises battaient en retraite à travers la France et une avancée de l’Allemagne nazie à travers les Ardennes a réussi à réduire de moitié l’armée alliée.

Le 19 mai, la Grande-Bretagne cherchait des moyens de ramener ses forces à travers la Manche. Le 24 mai, les Allemands étaient sur le point de capturer Dunkerque, le dernier port que les Britanniques pouvaient utiliser pour l’évacuation. Près de 400 000 soldats ont été piégés sur les plages avec une réelle menace d’extermination.

Le roi George VI d’Angleterre a proclamé une journée nationale de prière afin de plaider pour l’intervention divine. Dans son discours à la nation, il a dit : « D’un cœur et d’une seule âme, humblement mais avec confiance, engageons notre cause à Dieu et demandons Son aide, afin que nous défendions vaillamment le droit tel qu’il nous est donné de le voir. »

En réponse, des milliers de personnes ont afflué dans les églises pour prier. Le service spécial tenu à l’abbaye de Westminster à Londres était rempli jusqu’à déborder, et des centaines d’autres ont prié à l’extérieur. « Rien de tel ne s’est jamais produit auparavant » est la façon dont un journal a décrit la scène.

Puis quelque chose s’est produit que les historiens, de nombreuses décennies plus tard, n’arrivent toujours pas à expliquer. Le jour même où le roi George VI a appelé la nation à prier, Hitler a arrêté l’offensive allemande à seulement 16 kilomètres de Dunkerque.

Pendant près de trois jours, alors que l’Angleterre s’agenouille et demandait à Dieu la délivrance, les chars allemands sont restés à l’arrêt. Cela a donné aux forces britanniques le temps de former un périmètre défensif et de déplacer un grand nombre de leurs troupes vers la Manche.

Puis un autre miracle s’est produit. Dunkerque a été submergée par le mauvais temps, ce qui a rendu difficile toute offensive des nazis. Pendant ce temps, la nouvelle s’est répandue dans toute l’Angleterre de la nécessité pour des bateaux de traverser le canal jusqu’à Dunkerque afin d’aider à évacuer les soldats bloqués.

Les hommes dans les bateaux à rames, les remorqueurs, les chalutiers de pêche et les bateaux à moteur ont répondu. Certains de ces petits engins non armés ne s’étaient jamais éloignés des côtes, et beaucoup manquaient d’équipement de navigation.

La Manche est généralement rude et agitée (ce n’est pas une bonne situation pour les marins inexpérimentés) mais une fois de plus, quelque chose d’incroyable s’est produit. Lorsque les premiers petits bateaux sont arrivés sur les rives de Dunkerque et que les soldats ont commencé à y grimper, l’eau était calme, et pourtant il y avait encore une couverture nuageuse épaisse et protectrice.

Les petits bateaux ont fait plusieurs allers retours. Plusieurs bateaux à la fois chargeaient quelques dizaines d’hommes, traversaient le canal brumeux, puis revenaient pour le reste. En fin de compte, 338 226 troupes britanniques et alliées ont traversé la Manche en toute sécurité en trois jours.

Le « Miracle de Dunkerque », comme on l’appelle, reste la plus grande évacuation maritime jamais entreprise en temps de guerre.

Bien que nous ne soyons jamais personnellement confrontés à une armée ennemie dressée contre nous dans une bataille physique, nous ferons face à des batailles spirituelles. L’ennemi de nos âmes tentera de nous renverser.

Cependant, nous avons un Libérateur divin qui ne nous manquera jamais si nous Lui faisons confiance. Comment faire ? Nous devons reconnaître que notre propre force est insuffisante et que la bataille n’est pas la nôtre, mais celle du Seigneur.

Nous devrons nous assurer que nous obéissons à Dieu dans tous les domaines consciencieusement et que nous recherchons Ses intérêts plutôt que nos désirs égoïstes. De plus, comme Josaphat et le roi George VI, nous devons demander l’aide divine. Lorsque nous prendrons ces mesures, nous constaterons que nous pouvons compter sur la puissance de Dieu pour gagner la bataille pour nous !

CONTEXTE

Le chapitre 20 de 2 Chroniques relate l’invasion de Juda par les forces combinées des Moabites, des Ammonites et d’autres alliés (versets 1-4), la prière de Josaphat et la réponse de Dieu par le prophète Jachaziel (versets 5-19), ainsi que la délivrance et la défaite des ennemis de Juda (versets 20-30). Le chapitre se termine aux versets 31-37 avec des remarques sommaires sur le règne de Josaphat.

Lorsque Josaphat a reçu la nouvelle de l’invasion à venir, trois réponses sont notées au verset 3 : il a eu peur, il s’est mis à chercher le Seigneur et il a appelé la nation à exprimer son humilité et sa dépendance totale à l’égard de Dieu par un jeûne public.

Sur la base des versets 4-5, il semble que le peuple se soit réuni dans la maison du Seigneur pour prier pour la délivrance ; cela était conforme à la prière de Salomon dans 2 Chroniques 6:34-35.

Josaphat se tenait devant l’assemblée pour diriger le peuple dans une prière qui est enregistrée dans les versets 6-12. Dans celle-ci, Josaphat a rappelé à Dieu qu’Il n’avait pas permis à Israël d’envahir ces nations lorsqu’ils sont sortis d’Égypte vers la Terre promise (voir Deutéronome 2:8-9 et 2:19).

L’implication était que puisqu’ils avaient obéi à Son interdiction divine, Il ne devrait pas permettre à ces nations ennemies de détruire Juda maintenant. Josaphat a ouvertement admis qu’il n’avait pas la solution. Leur seul recours était de croire que la Puissance de Dieu protégerait Juda alors que rien d’autre ne le pouvait.

Après la prière de Josaphat, le peuple se tenait apparemment silencieux devant le Seigneur, L’attendant pour une direction ou un encouragement. Alors Dieu a répondu par l’intermédiaire du prophète Jachaziel. Le commandement divin était de ne pas avoir peur ou de ne pas être consterné, car la bataille appartenait à Dieu, et Il combattrait au nom de Juda.

Ils devaient sortir le lendemain à un endroit spécifié « par la colline de Tsits » (verset 16) – une ascension qui menait à l’intérieur des terres au nord-ouest d’En Guédi. Dieu connaissait les plans des armées adverses et Il a transmis cette information au roi et au peuple de Juda. En réponse, le peuple a adoré le Seigneur, qui a promis de sauver Son peuple de cette menace.

Le lendemain, le peuple « s’est mis en marche de grand matin » pour suivre l’ordre de Dieu (verset 20). Le verset 21 indique que Josaphat a nommé des chantres pour diriger l’armée. Il était clair qu’il s’attendait à une bataille parce qu’il avait amené l’armée, mais il était également clair qu’il s’attendait à une intervention divine parce qu’il avait demandé aux chantres et aux adorateurs d’être en tête du cortège.

La signification exacte de l’expression « l’Eternel plaça une embuscade » au verset 22 n’est pas claire. Peut-être que Dieu a utilisé des agents surhumains, ou qu’Il a peut-être motivé les habitants de la terre à se lever contre les envahisseurs.

Quoi qu’il en soit, le résultat a été la panique parmi les ennemis de Juda, les amenant à se battre entre eux et à s’autodétruire. Sur la base du verset 24, il semble que l’armée de Juda, dirigée par les fidèles chantres, n’a jamais réellement engagé les forces ennemies.

Au moment où ils sont arrivés à « la hauteur d’où l’on aperçoit le désert », les soldats ennemis étaient déjà morts et personne ne s’était échappé. Tout ce que Juda avait à faire était de ramasser le butin, lequel était si grand que la tâche a pris trois jours.

Les versets 26-30 décrivent l’action de grâces du peuple et son retour à Jérusalem « rempli de joie ». La nouvelle de cette grande victoire est parvenue aux pays voisins, et la « terreur de Dieu » s’empara d’eux. En conséquence, Juda a connu la paix pour le reste du règne de Josaphat.

Les derniers versets du chapitre 20 fournissent un résumé du règne de Josaphat et un compte rendu de son alliance maritime imprudente avec le roi d’Israël Achazia, qui a abouti au jugement divin de Dieu sur les navires. Le même récit se trouve dans 1 Rois 22:41-50.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Le verset 3 indique que lorsque Josaphat a entendu parler de l’armée qui approchait, il s’est mis à chercher le Seigneur. Quelle autre mesure a-t-il prise ?

2. Selon vous, qu’a démontré la réponse de Josaphat et du peuple aux paroles de Jachaziel ? (Versets 18-19)

3. Quels éléments de la prière de Josaphat dans les versets 5-12 pourraient nous donner des conseils sur la façon dont nous pouvons structurer nos propres prières ?

CONCLUSION

Lorsque le roi de Juda et le peuple de la nation ont prié et remis leur situation périlleuse à Dieu, Il est intervenu en leur nom et une grande victoire a été remportée. Lorsque nous sommes confrontés à des batailles spirituelles, nous pouvons prendre les mêmes mesures et espérer la même réponse de Sa part.