DÉVOTION DU 23 JUIN 2024 Référence biblique: 2 Chroniques 13 : 1 – 22.

DÉVOTION DU 23 JUIN 2024 Référence biblique: 2 Chroniques 13 : 1 – 22.

juin 23, 2024

Référence biblique: 2 Chroniques 13 : 1 – 22.

« Mais pour nous, l’Éternel est notre Dieu, et nous ne l’avons point abandonné, les sacrificateurs au service de l’Éternel sont fils d’Aaron, et les Lévites remplissent leurs fonctions. Nous offrons chaque matin et chaque soir des holocaustes à l’Éternel, nous brûlons le parfum odoriférant, nous mettons les pains de proposition sur la table pure, et nous allumons chaque soir le chandelier d’or et ses lampes; car nous observons les commandements de l’Éternel, notre Dieu. Et vous, vous l’avez abandonné. » (2 Chroniques 13 : 10, 11)

L‘été précédant mon entrée en classe de sixième, le Seigneur m’a baptisée du Saint-Esprit. Avec le recul et compte tenu de mon jeune âge, cela semble vraiment étonnant. Mais Dieu savait que j’en avais besoin, et je Lui avais sincèrement remis mon jeune cœur.
 
Je Lui ai dit que je ferais ce qu’Il voudrait de ma vie. Bien sûr, à onze ans, je n’avais aucune idée de ce que cela signifierait, mais je le pensais de tout mon cœur. Cela m’a préparée à la bataille qui m’attendait.
 
Je crois aujourd’hui qu’au moment où je suis entrée dans ma classe de sixième, ma professeure s’est souvenue de la foi de son enfance et de l’éducation qu’elle avait rejetée de manière retentissante. Plus tard, elle a dit ouvertement à mes parents qu’elle avait été « élevée de cette façon ».
 
Toute cette année-là, Mme Smith a semblé vouloir me convaincre de me détourner de la foi au travers d’une multitude de petites choses.

Une fois, nous faisions des autoportraits et elle m’a prise comme exemple pour montrer à la classe qu’ils pouvaient ajouter des bijoux à leurs photos, soulignant ainsi à mes camarades de classe à quel point il était étrange que je ne porte pas de bijoux, l’une des nombreuses choses qui me distinguaient de la plupart de mes camarades.
 
Une autre fois, lorsque mes parents m’ont fait excuser d’une activité en classe, elle m’a carrément dit que j’étais assez grande pour prendre mes propres décisions, ce à quoi j’ai répondu que j’avais fait mon choix : c’était pour cela que je suivais leurs instructions !
 
Etant une fille très timide qui aurait préféré ne pas attirer l’attention sur elle, cette année-là a été difficile. Pourtant, je me souviens m’être sentie audacieuse et presque provocante en allant à l’école chaque jour en me demandant : « Qu’est-ce qu’elle va encore essayer aujourd’hui ? »
 
On pourrait dire que j’étais « en infériorité numérique ». Mon professeur était une adulte, j’étais une enfant; elle était instruite et persuasive, j’apprenais encore les rudiments de la lecture, de l’écriture et de l’arithmétique; elle avait la foule de son côté, j’étais pratiquement seule.
 
Mais comme le peuple de Juda qui a gagné la bataille en poussant « un cri » (verset 15), j’avais confiance en moi parce que je faisais ce que Dieu voulait.

Abija a essentiellement dit à Jéroboam, dans les versets qui nous intéressent, que Juda avait continué à suivre les instructions de Dieu alors qu’Israël s’était tourné vers les idoles.
 
J’avais le même témoignage. Je faisais de mon mieux pour suivre Dieu alors que ma professeure s’était détournée de la vérité qu’on lui avait enseignée.
 
Le fait d’être consacré à Dieu donne une confiance particulière. Le peuple de Juda était deux fois moins nombreux (400 000 contre 800 000) mais il a gagné la bataille parce qu’il avait Dieu de son côté.
 
C’est ce qui fait la différence à chaque fois: dans des circonstances aussi importantes qu’une guerre nationale, ou petites qu’une élève de classe de sixième qui tient tête à une professeure impie.
 

CONTEXTE
 
Après la mort de Roboam, son fils Abija lui a succédé sur le trône de Juda (Abija est appelé Abijam dans le récit parallèle de 1 Rois 15).
 
Le chapitre 13 décrit une bataille qui eut lieu entre les armées d’Abija et celles de Jéroboam, roi des dix tribus du royaume du nord d’Israël. La raison de la bataille n’est pas précisée, mais il semble qu’Abija ait estimé que l’idolâtrie flagrante pratiquée en Israël méritait d’être punie.

Alors que Dieu avait ordonné à Roboam, dans 2 Chroniques 11:4, de ne pas combattre ses frères, la guerre fut autorisée dans ce cas.
 
Lorsque les deux armées se sont rassemblées, le verset 3 indique qu’il y avait un net avantage numérique pour le royaume du Nord.

Les versets 4 à 12 rapportent l’appel énergique d’Abija à Jéroboam et à l’armée d’Israël. Bien que 1 Rois 15:3 indique qu’Abija n’était pas un roi juste, il a essayé d’inciter les tribus du Nord à se réunir avec Juda.
 
Le mont Tsemaraïm, mentionné au verset 4, était situé sur le territoire de Benjamin, entre les deux royaumes. Debout sur cette montagne, Abija a réprimandé Jéroboam et Israël pour trois péchés spécifiques commis contre Dieu.
 
* Israël avait rompu « l’alliance inviolable » (indiquant un engagement éternel) dans laquelle Dieu avait décrété que David et ses fils régneraient sur Israël pour toujours. Abija affirmait que le descendant de la lignée de David était le seul dirigeant légitime des tribus d’Israël, y compris les dix tribus du nord qui s’étaient rebellées et séparées des deux tribus du sud (versets 5 à 7).
 
* Israël avait apporté au combat les veaux d’or, objets artificiels de son idolâtrie, signe qu’il avait abandonné le vrai Dieu (verset 8).
 
* Israël avait substitué des non-Lévites aux vrais sacrificateurs que Dieu avait choisis pour être les chefs religieux d’Israël (verset 9).
 
Dans les versets 10 à 12, Abija conclut son appel à Jéroboam et à Israël en déclarant que, contrairement à leurs actions, Juda avait maintenu les vrais sacrificateurs et les vrais sacrifices comme Dieu l’avait ordonné. Il avertit Israël qu’il ne devait pas lutter contre le Dieu de ses pères, car s’il le faisait, il ne prospérerait pas.

Les versets 13 à 20 décrivent la bataille au cours de laquelle Dieu a combattu pour Abija et les armées de Juda. Bien qu’en infériorité numérique par rapport à Israël, Juda a remporté le conflit et Israël a subi d’énormes pertes en vies humaines. En outre, Juda prend le contrôle de trois villes : Béthel, Jeschana et Ephron. La mort de Jéroboam est brièvement mentionnée au verset 20, bien que les détails expliquant l’expression « l’Éternel le frappa » ne soient pas donnés.
 
Les derniers versets du chapitre mentionnent la famille d’Abija. Au verset 22, « les mémoires » (en hébreu, midrash) du prophète Iddo est une référence à une ancienne interprétation rabbinique de l’Écriture.
 
REGARDER DE PLUS PRÈS
 
1. D’après le verset 14, qu’a fait le peuple de Juda lorsqu’il s’est rendu compte qu’il était encerclé ?
 
2. Pourquoi Dieu a-t-Il aidé Juda même si Abija n’était pas un roi juste ?
 
3. Comment Dieu vous a-t-Il aidé lorsque vous vous êtes senti en infériorité numérique ?
 
 
CONCLUSION

Si vous vous trouvez dans une situation où vous êtes en infériorité numérique, prenez courage ! Vous pouvez être sûr de la victoire lorsque Dieu est de votre côté.