DÉVOTION DU 18 JUIN 2024 Référence biblique : 2 Chroniques 9 : 1 – 12.

Référence biblique : 2 Chroniques 9 : 1 – 12.

« Heureux tes gens, heureux tes serviteurs, qui sont continuellement devant toi et qui entendent ta sagesse !» (2 Chroniques 9 : 7)

Je me souviens avoir suivi un cours d’histoire fascinant à l’université. Mon professeur nous a dit qu’il étudiait trois à quatre heures avant de nous donner chacun de nos cours d’une durée d’une heure. Son dévouement se voyait, et c’était le meilleur cours universitaire que j’avais jamais suivi, à la fois en termes d’information et de plaisir.

Mais imaginez que vous viviez à l’époque de Salomon ! Un cours universitaire intéressant n’est rien en comparaison de ce que quelqu’un aurait pu apprendre de Salomon. Dieu lui a donné les dons de sagesse et de discernement qu’il avait demandés en tant que nouveau roi, ainsi que les richesses et les biens qu’il n’avait pas demandés.

Cette sagesse était plus qu’une grande intelligence, c’était un don divin. Elle dépassait les capacités naturelles et atteignait un degré de compréhension que seul Dieu pouvait donner.

La reine de Séba a été tellement émerveillée par la sagesse, la richesse et le royaume de Salomon qu’elle en a eu le souffle coupé. La reine de Séba a fait l’éloge de Salomon lorsqu’elle a vu tout son royaume et qu’elle a communiqué avec lui.

Elle a proclamé : « Heureux tes gens, heureux tes serviteurs, qui sont continuellement devant toi et qui entendent ta sagesse! »

Aujourd’hui, nous entendons de nombreuses idées novatrices présentées dans des livres, des blogs et divers autres types de médias.

Elles peuvent présenter de nouvelles philosophies et de nouveaux aperçus de l’esprit humain, mais rien ne peut être comparé aux paroles de Salomon qui provenaient de la sagesse de Dieu.

Heureusement, certaines des paroles de Salomon ont été préservées pour que nous puissions les lire.

Les livres des Proverbes, d’Ecclésiaste et du Cantique des Cantiques ne sont que quelques-unes des sages paroles que Dieu lui a données et qui ont été conservées à travers les âges.

Comme l’a proclamé la reine de Séba, nous serons heureux en lisant ses paroles. Mais nous pouvons aller beaucoup plus loin que la simple lecture des mots. Nous pouvons nous aussi, rechercher la sagesse divine !

Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Jacques nous dit que si nous manquons de sagesse, nous pouvons la demander à Dieu, qui « donne à tous simplement et sans reproches. » (Jacques 1:5).

Quelle que soit la grandeur de connaissances que nous acquérons dans ce monde, si nous n’avons pas la sagesse d’en haut, elles ne nous serviront pas à grand-chose.

Nous pouvons jouir de plaisirs temporaires, y compris les possessions et l’argent, mais l’utilisation de la sagesse pieuse dans nos décisions quotidiennes nous rapportera beaucoup plus dans l’éternité.

CONTEXTE

Les douze premiers versets de 2 Chroniques 9 décrivent la visite royale de la reine de Séba dans le royaume de Salomon.

Cette visite est également décrite dans 1 Rois 10:1-13, et les auteurs de l’Évangile, Matthieu et Luc, ont rapporté que Jésus-Christ Lui-même y a fait référence (voir Matthieu 12:42 et Luc 11:31).

La plupart des spécialistes s’accordent à dire que le royaume de Séba, également connu sous le nom de Séba, se trouvait dans la partie méridionale de l’ancienne Arabie, là où se trouve aujourd’hui le Yémen.

Comme Séba contrôlait les routes commerciales internationales qui traversaient son territoire, c’était un royaume riche qui produisait beaucoup d’or, d’épices, de parfums, d’encens et de bois précieux.

La reine de Séba n’était pas l’épouse d’un roi, mais plutôt la souveraine du royaume ; les historiens séculaires s’accordent à dire que ce sont des reines, et non des rois, qui ont parfois régné sur les royaumes de cette région.

Son voyage vers Salomon était long – d’environ 2414,016 km, et elle voyagea avec “une très grande compagnie” et des chameaux lourdement chargés de cadeaux précieux et peut-être de marchandises pour le commerce.

Le royaume de Salomon n’était pas seulement légendaire pour sa prospérité matérielle, mais aussi pour la grande sagesse du roi.
Lorsque la reine de Séba l’apprit, elle vint trouver Salomon pour lui poser de grandes et difficiles questions. Selon le verset 2, « Salomon répondit à toutes ses questions.»

Le mot traduit par “questions difficiles” est le même que celui utilisé pour les énigmes avec lesquelles Samson a testé les Philistins ; apparemment, de tels tests d’intelligence et de sagesse étaient courants dans les anciens tribunaux.

La reine de Séba ne fut pas seulement impressionnée par la sagesse de Salomon, mais aussi par la prospérité et la splendeur des bâtiments qu’elle vit à Jérusalem, par les festins organisés par le roi et ses serviteurs, et par les vêtements élaborés que portaient ses ministres et ses serviteurs.

Le sens de l’expression du verset 4: « les degrés par lesquelles on montait à la maison de l’Éternel», n’est pas clair, mais il peut s’agir d’une entrée privée élaborée que seul le roi utilisait, ou l’entourage splendide qui accompagnait le roi Salomon lorsqu’il se rendait au temple.

Alors que la reine était manifestement familière au monde de la splendeur et des luxes royaux, elle a été complètement submergée par la gloire du royaume de Salomon.

Lorsque la reine de Séba est retournée dans son pays, le verset 12 indique qu’elle a emporté avec elle de nombreux cadeaux provenant du trésor de Salomon.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. D’après le verset 6, quelle était la raison de la visite de la reine ?

2. D’après vous, pourquoi la reine de Séba a-t-elle dit : « Béni soit l’Éternel, ton Dieu »
au verset 8, lorsqu’elle a exprimé son admiration pour le roi Salomon ? Pourquoi n’a-t-elle pas donné toute la gloire à Salomon ?

3. Nous ne sommes peut-être pas riches en biens matériels ou à la tête d’un royaume, mais quelles mesures pouvons-nous prendre pour être un témoin de la grandeur de Dieu comme Salomon l’a été pour la reine de Séba ?

CONCLUSION

Comme le roi Salomon, nous pouvons demander la sagesse divine qui nous permettra de vivre avec sagesse et d’être des sages pour les autres.