DÉVOTION DU 1er MAI Référence Biblique : Daniel 9 : 1-27.

DÉVOTION DU 1er MAI Référence Biblique : Daniel 9 : 1-27.

mai 1, 2024

Référence Biblique : Daniel 9 : 1-27.

« Seigneur, écoute ! Seigneur, pardonne ! Seigneur, sois attentif ! Agis et ne tarde pas, par amour pour toi, ô mon Dieu ! Car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple. » (Daniel 9 : 19)

Quelqu’un a-t-il déja essayé de vous persuader de faire quelque chose ?

Quand nos enfants étaient jeunes, ils accompagnaient souvent leurs demandes par des raisons pour lesquelles mon mari et moi devions dire oui. Qu’il s’agisse d’aller au centre commercial, de permettre à un ami de venir ou d’augmenter leur argent de poche, le facteur décisif se résumait souvent à la façon dont leurs désirs s’alignaient avec nos désirs pour eux.

Par exemple, une fois, notre fils a suggéré de lui faire un geste qui lui permettrait d’acheter un ordinateur portable relativement cher.

Sa proposition était de mettre de l’argent de côté pour cet achat, si nous le payions une certaine somme chaque semaine pour des tâches supplémentaires qu’il ferait pour nous ; et il était convaincant lorsqu’il a expliqué comment ce plan serait bénéfique à la fois pour lui et pour nous.

Non seulement il s’occuperait des tâches que nous devions faire nous-mêmes, mais cela lui permettrait aussi d’apprendre à se fixer un objectif et à l’atteindre. Il a souligné que c’était une idée que nous avions nous-mêmes défendue.

Comment pourrions-nous refuser une demande qui s’alignait clairement avec ce que nous avions déjà dit être notre désir pour lui ?

Dans le texte d’aujourd’hui, Daniel a utilisé cette approche lorsqu’il s’est présenté devant Dieu.

En captivité et loin de Jérusalem, le cœur du prophète était accablé pour sa patrie et son peuple. Après avoir examiné et compris ce que le prophète Jérémie avait prédit, Daniel a réalisé que le temps de la captivité d’Israël approchait de sa fin ; il s’est donc mis à chercher la faveur du Seigneur par la supplication, le jeûne, le sac et la cendre.

Dans sa prière, il a formulé cinq demandes : « Seigneur, écoute ! Seigneur, pardonne ! Seigneur, sois attentif ! Agis et ne tarde pas ».

Ces demandes ne visaient pas à promouvoir ses propres idées pour la restauration de sa patrie. D’une certaine manière, il répétait à Dieu ce qu’il savait que Dieu avait déjà promis de faire.

C’est comme si Daniel priait : « Seigneur, je ne Te demande pas de faire quelque chose qui soit en conflit avec Tes plans. Je prie conformément à ce que Tu as dit que Tu ferais. »

En tant que chrétiens, nous sommes souvent confrontés à des moments où nous voulons que Dieu agisse. Peut-être avons-nous un proche non sauvé, un ami qui souffre, ou un membre de la famille qui a besoin d’une réponse à sa prière.

Si nous nous présentons devant Dieu dans la prière, en conformant nos demandes à Sa volonté et à Ses désirs, nous pouvons hardiment Lui demander d’exaucer nos demandes.

Nous pouvons être sûrs que, tout comme Dieu a répondu à Daniel, Il répondra aussi à nos prières !

CONTEXTE

Le chapitre 9 commence le récit de l’intercession de Daniel pour Israël.

Les versets 1 et 2 indiquent que Daniel avait reçu et lu la lettre envoyée par Jérémie de Jérusalem à Babylone.

Le mot traduit par « livres » au verset 2, pourrait également être traduit par « lettres » ou « rouleau », indiquant qu’il s’agissait d’un document écrit.

Les soixante-dix ans décrits dans Jérémie chapitres 25 et 29, et la connaissance qu’avait Daniel des circonstances de son époque, l’ont amené à comprendre que ces passages s’appliquaient à son époque.

La prophétie de Jérémie, qui a commencé lorsque Nesbucadnesar a attaqué Jérusalem en 605 avant J.-C. , était sur le point de se réaliser, puisque Daniel 9 est daté de 539 avant J.-C.

Parce que Daniel avait été en captivité pendant près de soixante-dix ans, il aurait eu des raisons de croire que la captivité de soixante-dix ans décrite par Jérémie touchait à sa fin.

Cela a poussé Daniel à une affliction à la fois physique et spirituelle, et les versets 4 à 19 relatent sa prière qui s’ensuivit. Tant ses actions que sa prière suivent de près la prescription détaillée dans l’écrit de Jérémie.

Daniel a reconnu Dieu comme le Seul à agir honorablement, et accusa Israël, depuis le roi jusqu’en bas, d’avoir violé la parole de Dieu. Il a énuméré les péchés d’Israël comme violations de la voix, de la loi, des paroles, des jugements et des préceptes de Dieu, et enfin, au verset 13, de « ta vérité ».

En hébreux, la racine du mot traduit par « vérité » dans ce ce verset, est également la racine du mot qui est habituellement traduit par « amen », et indique quelque chose de fiable, durable et digne de confiance.

La prière de Daniel était complète et sincère, une merveilleuse prière d’intercession pour sa nation. Il mentionne Jérusalem à plusieurs reprises, par son nom, ainsi que « ta montagne sainte » et « ton sanctuaire dévasté ». Il se concentre sur la restauration de la ville et d’adoration.

Comme dans le chapitre 8 de Daniel, Dieu a répondu par l’ange Gabriel. L’expression « précédemment » au verset 21, fait référence à la visite précédente de Gabriel.

Le discours de Gabriel, qui débute au verset 24, marque un changement dans le livre de Daniel. À partir de ce moment, la prophétie de Jérémie concernant les soixante-dix années, se transforme en « soixante-dix semaines » . « Semaines » vient de l’hébreu heptad signifiant « sept », donc une interprétation littérale serait « soixante-dix fois sept » années, ou 490 ans.

Gabriel a informé Daniel que soixante-dix semaines avaient été décrétées sur les Juifs et sur Jérusalem. En d’autres termes, Dieu avait mis en place un calendrier. Cette information s’ajoutait à ce que Daniel avait déjà compris de la prophétie de Jérémie.

Ce calendrier commencerait quand un édit serait proclamé pour la reconstruction du Temple de Jérusalem, et s’articulerait autour des Juifs en tant que peuple.

Les soixante-dix semaines seraient divisées en trois parties : sept semaines pour commencer, soixante-deux semaines au milieu, et une semaine à la fin. Cela laisse ouverte la possibilité qu’il y ait des intervalles de temps entre ces trois divisions.

Au verset 24, Gabriel a énuméré six objectifs clés qui seraient accomplis au cours des soixante-dix semaines. Ces objectifs sont liés à la préparation et à la purification du peuple de la ville sainte et du Temple. Avec ces préparatifs en cours, le Messie apparaîtrait, mais disparaîtrait après la semaine soixante-neuf.

Aux versets 26 et 27, Gabriel a expliqué comment cela ouvrirait la voie à la désolation de la ville et du Temple. La ville et le Temple seraient laissés en désolation et un substitut impur (identifié comme un « oint » dans le verset 26) ferait une alliance avec Israël.

Comme expliqué à Daniel, cette alliance serait rompue et le sacrifice du Temple serait interrompu en milieu de semaine, inaugurant le jugement dévastateur à la fin du calendrier de Dieu.

Alors que Daniel a commencé le chapitre en s’interrogeant sur les soixante-dix années prédites de désolation de Jérusalem par Jérémie, les nouvelles informations de Gabriel ont établi que « soixante-dix » faisait partie d’un schéma global impliquant des durées bien plus longues.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. D’après le verset 3, qu’a fait Daniel pour chercher Dieu ?

2. Au verset 17, Daniel demande à Dieu d’entendre sa prière. Pourquoi pouvait-il s’attendre à ce que Dieu réponde ?

3. Sur la base de ce chapitre, quelles leçons pouvons-nous tirer de Daniel qui nous aideront à nous rapprocher de Dieu ?

CONCLUSION

Dieu entend et exauce les supplications comme celles de Daniel qui sont présentées en accord avec Sa volonté et pour Sa gloire.