DÉVOTION DU 30 AVRIL 2024 Référence Biblique : Daniel 8 : 1-27

Référence Biblique : Daniel 8 : 1-27

« A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l’arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d’hommes qui vivaient paisiblement, et il s’élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l’effort d’aucune main. » (Daniel 8 : 25)

Il n’est jamais payant de se dresser contre Dieu. C’est vrai pour les nations et les dirigeants mondiaux, mais c’est aussi le cas pour les individus.

Walt Smith est l’un de ceux qui ont appris cette leçon. Il a reconnu : « J’étais un athée et un combattant contre Dieu. Je n’avais rien à faire de tout ce qui concerne la religion ; c’était de la folie pour moi.

Mais j’étais l’un des plus grands fous de cette terre – un athée certifié. Depuis que je n’étais qu’un garçon, je prononçais des jurons, buvais et fumais. Pendant des années, j’avais prêché l’athéisme aux hommes qui travaillaient avec moi dans une scierie.

Le cliquetis, le grondement et le crissement des scies dans une scierie sont si forts que l’on peut à peine entendre une voix humaine. Pourtant, un jour, alors que je coupais du bois dans cet atelier, vers 14 h 30, Dieu a parlé à mon cœur, Se révélant à moi.

Il a dit : « Le seul vrai bonheur est dans Le Seigneur. » Il n’y avait personne dans un rayon de neuf mètres autour de moi, mais Dieu m’a parlé en couvrant le bruit des machines.

À ce moment-là, j’ai su qu’il y avait un Dieu vivant. Je me suis approché d’un collègue que je connaissais depuis des années, un criminel endurci qui était pire que moi, et j’ai dit : « Dieu existe ! ». Il n’a pas rigolé. Il semblait se rendre compte que quelque chose m’était arrivé.

Le dimanche matin suivant, je me suis retrouvé assis à l’arrière d’une église La Foi Apostolique. Je pensais que j’étais assez dur et résistant, mais l’Esprit du Dieu vivant est descendu et a adouci mon cœur endurci par des années de lutte contre Dieu.

Des larmes ont coulé sur mes joues. Cela m’a donné de l’espoir, et je suis allé de l’avant et j’ai prié. J’ai demandé à Dieu que j’avais renié pendant des années d’avoir pitié de moi, et Il l’a fait. Il m’a sauvé et transformé en un instant.

Dieu m’a aidé à faire la restitution. Je suis également retourné à mon travail à la scierie, et aucun juron n’est sorti de mes lèvres. Je ne me battais plus contre mes semblables et je ne fumais plus, mais je vivais pour Dieu. Quand j’ai quitté cet atelier, tout le monde pouvait dire que Dieu avait fait un changement dans ma vie. »

Bien que Walt ait manifesté son opinion contre Dieu et se soit levé contre Lui, après que l’Esprit de Dieu a travaillé en lui, il a cru et a fait confiance à Dieu pour le reste de sa vie. Il a témoigné fidèlement et a prêché la Parole de Dieu jusqu’à ce que le Seigneur le rappelle à Lui au Ciel.

En revanche, notre verset sélectionné aujourd’hui parle d’un chef puissant qui se glorifiait et s’opposait à Dieu, mais ne montrait aucune repentance. Par conséquent Dieu le fit périr.

Chaque individu a le choix de se soumettre à Dieu ou de Lui résister. Combien il est préférable de suivre Dieu ! Walt Smith en est un exemple, et nous pouvons l’être aussi.

CONTEXTE

Cette vision est apparue à Daniel dans la dernière année du règne de Belschatsar, juste avant la chute de l’empire babylonien aux mains de Darius le Mède (voir Daniel 5 : 31). La vision ciblait plus directement Israël que les précédentes, avec des références qui seraient particulièrement intéressantes pour la nation juive.

La scène de la vision était à Shushan (aujourd’hui Suse, Iran), à plus de trois cents kilomètres à l’est de Babylone où Daniel avait été emmené en captivité. Plutôt que de le rapprocher de chez lui, cette vision semblait l’emmener plus loin.

Dans les versets 3 à 14, la vision de Daniel décrit le conflit entre un bélier, censé représenter l’empire mède/perse, et un bouc, qui dépeint l’empire grec sous Alexandre le Grand, qui a été succédé par quatre généraux. Ces royaumes impies gouvernaient par la domination militaire.

Les versets 15 à 17 décrivent comment Daniel essayait de comprendre la vision lorsque l’ange Gabriel lui est apparu et a clairement indiqué que la vision décrivait des événements qui devaient se produire à « un temps qui sera la fin ».

Dans les versets 18 à 21, l’ange Gabriel parle à Daniel de deux empires qui se profilent dans un avenir proche d’Israël. Alors que les animaux représentaient des royaumes, les cornes étaient représentatives de chefs d’État individuels.

Les deux cornes du bélier représentaient les rois des Mèdes et des Perses (Darius et Cyrus). Le bouc avec une corne au verset 21 était une représentation précise de la montée de la Grèce sous Alexandre le Grand.

À sa mort, quatre généraux se sont partagé son royaume, et de l’une de ces « cornes » est née la « petite corne », que l’on pense être Antioche IV Épiphane, qui a pillé la ville de Jérusalem et profané le Temple vers 168 av. J.-C.

Les versets 23 à 25 contiennent la description par l’ange Gabriel d’un règne de terreur dans lequel un roi se lève contre le Chef des chefs, mais qui « sera brisé, sans l’effort d’aucune main ». De nombreux érudits croient qu’Antioche a accompli cette prophétie, mais elle peut aussi présager l’antéchrist des derniers jours.

Dans le verset 9, Daniel voit une petite corne s’élever vers « le plus beau des pays », qui est le pays d’Israël. Cette partie poignante de sa vision est suivie par la suspension de l’offrande régulière et de la ruine du sanctuaire.

Le sacrifice perpétuel, ou offrande régulière, est également mentionné dans les versets 11, 12, 13, 14 et 26. Au verset 14, les « deux mille trois cents soirs et matins », correspondent aux moments de la journée où des offrandes régulières auraient été présentées par les prêtres.

Cette dévastation de la forme du culte des Juifs et de l’accès au Seigneur a rendu la vision de Daniel très troublante pour lui et pour ceux qui l’ont entendue. Le verset 27 résume leurs réactions.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Comment Daniel a-t-il réagi à cette vision ?

2. A votre avis, comment Daniel a-t-il pu mener à bien ses activités habituelles alors que son cœur était si troublé ?

3. Alors que nous vivons à la fin des temps, que pouvons-nous faire pour être sûrs que nos cœurs sont prêts ?

CONCLUSION

Aujourd’hui, nous pouvons choisir de nous soumettre à Dieu et de Le suivre de tout notre cœur. C’est la meilleure façon de vivre.