DÉVOTION DU 14 DÉCEMBRE 2020 Lévitique 27: 1-34

DÉVOTION DU 14 DÉCEMBRE 2020 Lévitique 27: 1-34

décembre 14, 2020

Lecture biblique : Lévitique 27: 1-34
«Tout ce qu’un homme dévouera par interdit à l’Éternel, dans ce qui lui appartient, ne pourra ni se vendre, ni se racheter, que ce soit une personne, un animal, ou un champ de sa propriété; tout ce qui sera dévoué par interdit sera entièrement consacré à l’Éternel.» (Lévitique 27:28)

Avez-vous déjà ressenti que Dieu vous appelait à Lui offrir quelque chose qui était très précieux pour vous?

Je me souviens du temps dans ma propre vie où Dieu m’avait appelée pour être prête à Lui donner ma famille, ma maison et mon travail, et être prête à soutenir mon mari dans son appel à entrer dans le ministère à plein temps.

Ce n’était pas une consécration facile pour moi à faire, et j’avais lutté avec cette demande pendant un certain temps. J’avais essayé de discuter avec Dieu et avec mon mari que ce n’était pas la meilleure chose pour nos enfants.

Le jour où j’ai dit oui à Dieu a été un tournant dans ma vie. Je devais remettre tout ce que je tenais cher entre les mains de Dieu, et Lui faire confiance pour régler tous les détails selon Sa volonté.

À partir de ce jour-là, il n’y a plus eu de retour en arrière ni de rétractation de cette consécration à l’autel.

Au fil des années depuis ce jour, j’ai vu comment Dieu a œuvré dans notre famille et pourvu à tous nos besoins; et je peux voir qu’obéir à la direction de Dieu pour ma vie, était un choix très judicieux.

Les offrandes décrites dans Lévitique illustrent des aspects des consécrations des chrétiens aujourd’hui.

Dieu nous demande de Lui faire des consécrations. Lorsque nous offrons notre vie au Seigneur, Il veut que nous Lui cédions tout: notre service, nos efforts, notre temps, notre argent, nos projets, notre famille: notre tout.

Dieu veut que nous tenions d’une main légère les choses dans cette vie qu’Il nous permet d’avoir, afin que nous soyons disposés à les abandonner à Lui, s’il nous les demande.

Dieu veut que nous soyons disposés à Le servir n’importe où et de quelque manière qu’Il a besoin de nous.

Lorsque Dieu nous demande de faire ces consécrations, elles peuvent nous sembler difficiles.

Nous pouvons nous demander pourquoi Dieu nous demande même de les Lui abandonner.

Céder à Sa volonté et Lui obéir, apportera des bénédictions. Mais manquer de faire nos consécrations et être réticents, étouffera notre marche chrétienne et s’avérera finalement désastreux.

Si Dieu vous demande de Lui céder quelque chose aujourd’hui, aussi difficile que cela puisse paraître, faites-le.

Vous serez contents de l’avoir fait!

Contexte

Ce chapitre traite des vœux et de la consécration de certains biens pour l’œuvre du Seigneur, ainsi que du principe du remplacement par l’argent, de quelque chose dédié au Seigneur, comme une personne, un animal ou un bien matériel.

Le sacrificateur évaluait le don selon les règles dictées par Dieu, et l’argent donné était utilisé par les sacrificateurs pour l’entretien du sanctuaire.

Lorsque les Israélites donnaient de l’argent en échange d’un don matériel, cela s’appelait «racheter» le don, en accomplissement du vœu.

Ces vœux de consécration étaient volontaires pour montrer de la gratitude envers Dieu, et étaient différents des dons exigés pour la dîme.

Les versets 1 à 8 expliquent la consécration d’une personne.

Un Israélite peut se consacrer lui-même, ou un membre de sa famille ou un de ses serviteurs, à servir à vie, le Seigneur et le Temple.

Puisque les Lévites étaient spécialement formés pour accomplir le service du Seigneur, on s’attendait généralement à ce que l’offrande d’un israélite en personne, soit rachetée avec de l’argent.

Les différents montants monétaires pour différents âges et sexes n’indiquaient pas que certaines personnes avaient plus de valeur que d’autres.

L’évaluation était basée sur la quantité de travail que cette personne aurait pu faire.

Un shekel équivaut à environ un mois de revenu. Un homme de 20 à 60 ans devait payer quatre ans de revenu pour se racheter.

Les versets 9-13 donnent des instructions sur l’offrande d’animaux au Seigneur.

Lorsqu’un animal était offert, il était considéré comme saint ou «mis à part» pour le Seigneur.

Si le propriétaire décidait qu’il voulait changer l’animal d’origine contre un animal inférieur, alors les deux animaux appartiendraient au Seigneur.

Si le donateur voulait échanger l’animal contre de l’argent, il devait ajouter 20% à sa valeur estimée par le sacrificateur.

Les versets 14 à 25 expliquent la consécration et le rachat d’une propriété.

Si le propriétaire voulait racheter la propriété, il devait ajouter 20 pour cent à l’évaluation.

Si un homme vendait la terre après l’avoir consacrée au Seigneur, la sanction était la confiscation de la terre par les sacrificateurs à l’année du jubilé, auquel cas elle ne pourrait jamais être rachetée.

C’était une chose sérieuse de faire un vœu au Seigneur et de ne pas l’accomplir.

Certaines choses étaient considérées comme «irrécupérables» (versets 26-34).

Les animaux premiers-nés appartenaient toujours à l’Éternel et étaient utilisés pour des holocaustes.

Ceux-ci ne pouvaient pas être échangés contre de l’argent.

Cependant, si l’animal premier-né était un animal impur ou taché, il pourrait être racheté en payant le prix évalué et en ajoutant 20 pour cent.

La différence entre une possession qui était «sanctifiée» au Seigneur et une qui était «consacrée» au Seigneur résidait dans la façon dont le vœu était prononcé.

Si une personne se consacrait lui-même, ou un membre de sa famille, un animal ou un bien à être totalement dévoué au Seigneur, cette offrande ne pouvait pas être échangée ni rachetée contre de l’argent.

Les Israélites étaient tenus de donner la dîme sur tous leurs revenus. Ces dîmes appartenaient déjà au Seigneur, elles ne pouvaient donc pas être utilisées comme une offrande.

Si un homme voulait racheter l’une de ses dîmes, il devait ajouter 20% à sa valeur.

Regarder de plus près

Combien de shekels étaient nécessaires pour racheter un homme de 20 à 60 ans?

Pourquoi pensez-vous que Dieu a exigé qu’on ajoute 20 pour cent au prix évalué afin de racheter un animal ou une propriété?

Quelles mesures devriez-vous prendre avant de faire un vœu ou de consacrer quelque chose au Seigneur?

Conclusion

Dieu prend encore nos vœux au sérieux aujourd’hui.

Nous devons nous assurer que nous faisons de notre mieux pour accomplir tout engagement que nous avons pris envers Lui.