DÉVOTION 2021 DU 7 AVRIL Hébreux 1: 1-14; 2:1-4.
Lectures bibliques : Hébreux 1: 1-14; 2:1-4.
«Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu.» (Hébreux 2: 3)
Quand j’étais à l’université, je devais obligatoirement suivre des cours dans diverses matières pour répondre aux exigences de mon diplôme.
L’un d’eux était un cours d’histoire traitant du sujet dans lequel je me spécialisais. J’avais un emploi du temps chargé, alors j’avais fait de ce cours particulier une faible priorité et j’allais rarement l’assister, pensant qu’il ne faudrait pas beaucoup d’efforts pour le réussir.
Malheureusement, j’avais manqué une séance vitale de ce cours, le jour où notre professeur avait prévu l’heure de notre examen final.
Vous pouvez imaginer ma consternation lorsque j’étais arrivé un jour à l’école et que j’avais découvert le changement du programme. A cause de ma négligence de ce cours, j’avais raté mon examen final!
La plupart d’entre nous négligent parfois certaines choses dans la vie quotidienne.
Dans certains domaines, la négligence a un coût. Si l’éducation est négligée, les enfants grandissent dans l’ignorance.
Si le désherbage est négligé, un jardin devient envahi par des mauvaises herbes.
Si l’entretien d’une maison est négligé, elle se dégrade. Si la semence est négligée, l’agriculteur n’a aucune récolte.
Si les intérêts terrestres souffrent à cause de la négligence, combien il est vital de ne pas négliger les questions spirituelles, car le coût d’une telle négligence est incalculable!
Jésus-Christ, le Fils de Dieu et héritier désigné de toutes choses dans le ciel et sur la terre, a annoncé au monde le message du salut.
Ceux qui sont chrétiens ont cru à Sa Parole et sont devenus cohéritiers
avec Lui. C’est aux croyants que l’auteur des Hébreux a écrit pour mettre en garde contre la négligence ou la perte de leur salut.
Négliger ce n’est pas toujours nier ou rejeter le salut; il s’agit plutôt de reconnaître mais d’ignorer, ou de savoir mais de ne pas donner suite.
L’écrivain n’encourageait pas les pécheurs à devenir chrétiens; il encourageait plutôt les croyants à prêter une attention particulière au merveilleux salut qu’ils avaient reçu.
Aujourd’hui, comme à l’époque de l’Église primitive, il est possible de prendre la Parole de Dieu pour acquise.
Il est possible de s’habituer au privilège de la prière et de ne pas profiter de notre accès à Dieu.
Il est possible de se relâcher dans notre engagement pour l’Évangile. Il est possible de négliger les opportunités de croissance spirituelle. C’est possible, mais oh, quel danger!
J’avais négligé mon cours parce que je pensais que je n’avais pas vraiment besoin d’y assister quotidiennement.
Je pensais que je pourrais m’en sortir avec peu d’effort. Puissions-nous ne jamais arriver à ce stade en ce qui concerne notre salut!
Contexte
L’épître aux Hébreux était à l’origine adressée aux chrétiens juifs pour les avertir de ne pas retomber dans le judaïsme.
L’écrivain met en contraste l’ancienne méthode de Dieu pour révéler Sa parole à l’homme à travers les prophètes, avec la révélation parfaite de Lui-même en Jésus-Christ, le Fils incarné de Dieu.
Puis il montre la supériorité du Christ sur les anges. Les anges étaient importants pour la religion juive depuis l’époque où ils avaient aidé à donner la loi sur le mont Sinaï (Deutéronome 33: 2, Actes 7:53), mais, ils sont incommensurablement inférieurs au Fils.
Même lorsque Christ a été créé sous forme humaine, les anges Le servaient en esprits, comme ils le font à tous ceux qui sont héritiers du salut.
Ayant établi la supériorité du Christ sur les anges, dans notre verset central, l’auteur donne un avertissement aux croyants: si les messages donnés par les anges étaient extrêmement importants, le message donné par le Fils de Dieu est certainement vital.
Si Dieu Lui-même a rendu témoignage de Son Fils par des miracles et le Saint-Esprit, comment les croyants pourraient-ils négliger le don qu’Il a offert?
Le mot original traduit par: «emportés loin de » dans le premier verset du chapitre 2 a une connotation nautique et signifie “s’éloigner de “, comme un navire sans ancre s’éloignerait d’un port. L’action n’est pas soudaine ni préméditée, mais subtile.
L’avertissement de l’écrivain a atteint son paroxysme avec la phrase: «Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut?»
Il demandait: «De quelle manière est-il possible d’être épargnés du châtiment, si nous permettons que la grande provision de Dieu soit négligée, ou si nous n’embrassons pas ce qu’elle offre?»
Il n’y a pas d’autre moyen d’avoir le salut, et la négligence de cela, sera suivie par la destruction.
Regarder de plus près
Quelle était la position de Jésus-Christ par rapport aux anges?
Quelles pourraient être les preuves de la négligence dans la vie d’un chrétien?
Quelles mesures réparatrices conseilleriez-vous à ceux qui se sont éloignés ou ont négligé ce «grand salut»?
Conclusion
Notre salut est un «grand salut» et a été acquis pour nous par un prix inestimable.
Cela nous apporte des promesses abondantes et des bénédictions incomparables.
Ayons à cœur de ne jamais le négliger.